Pour ma part, ce mouvement du renouveau du vinyle me semble une très bonne chose. Parce que ce n'est pas une offre qui vient à l'encontre d'une autre, d'autant qu'elle est antérieure à la dématérialisation. Mais que surtout elle présente peut-être une source de revenu subsidiaire pour les artistes et le marché de la haute-fidélité, au sens large.
C'est en effet "tout bénéf" si le mouvement permet de dynamiser le marché musical et matériel. Ainsi "audiophiles", "hi-fistes", "mélomanes" ou autres, peu importe, cela profite à tous. Et certains rejoindront peut-être les élus de la Haute-Fidélité par la suite!
Il semble établi que ce n'est pas seulement les qualités sonores (et/ou ses défauts) qui font le succès de ce mouvement. D'ailleurs, certains acheteurs n'ont pas encore de platine! L'attrait est diverse.
Pour ma part, comme Brett952 et Freddy77, en plus du dématérialisé, du CD, j'ai du vinyle aussi. Pire, il m'arrive même d'en acheter! Mais il m'arrive de payer pour les autres formats aussi. Ce que font peut-être moins les plus jeunes générations. Si le biais du vinyle amène aussi l'habitude de payer de temps en temps pour acquérir une production musicale, c'est aussi un bienfait il me semble. Et puis certains vinyles d'aujourd'hui propose un code pour le téléchargement numérique de l'album, c'est bonus!
J'ai acheté quelques ré-éditons de la série Jazz avec pour couverture les photos du photographe Jean-Pierre Lenoir que je trouve très bien dans l'ensemble. Même si je suis plus porté sur des vinyles d'occasions vintages.
Mais il est vrai que pour ce qui est du classique, je me suis plutôt porté vers la dématérialisation. Avec notamment les productions "2L" proposées en format "Hi-Res". En passant, le format DSD ne m'a pas plus convaincu que ça. Peut-être n'ai-je pas le matériel adéquat ou l'oreille qu'il faut pour en profiter pleinement. Je me suis rendu compte que finalement, quand j'aime une musique, le 16/44 ou le vinyle suffisent à mon bonheur quand techniquement c'est correct.