
Philip Glass - Uakti
Une évocation de l'Amazon et de ses affluents. L'eau coule, permanente et pourtant tout le temps différente.
En matière de prise de son tous les gouts sont dans la nature.oso a écrit :Merci Igor pour votre réponse![]()
Philippe MULLER a écrit :Oso pourra-t-il nous donner son avis puisqu'il se livre à pas mal d'essais ?
Pour répndre à l'invitation de Philippe, je viens d’écouter le beau disque Chistus Rex, qui a été enregistré par Igor, puis un extrait d'un enregistrement Passavant (Ortiz, magnificat) pour tenter de cerner les prises de son. Bien sûr, ce n’est pas très rigoureux car les chœurs n’ont pas les mêmes effectifs, les lieux diffèrent, etc...: En plus des choix techniques (micros), les différences perçues peuvent avoir des origines diverses.
Sur le premier, la scène semble fortement bornée par la position des enceintes. A l'inverse, sur le Passavant, on perçoit différents plans très largement étalés sur une ligne qui semble dépasser les cadre des enceintes.
Et puis surtout : c’est en même temps très plein au centre (dès lors que les chanteurs qui s’y trouvent chantent) !!! Il me semble par ailleurs qu'il existe une absence de coloration très poussée sur le passavant, alors que je ressent une présence un peu accentuée (dans le médium?) pour Christus Rex. Je ne pousserais pas plus avant cette comparaison, car, je le répète, ce n’est pas très rigoureux (notez que l'enregistrement "Christus Rex" reste cependant agréable, ce n'est pas une caricature comme on en entend trop souvent)
D'une façon plus générale (et là je me fonde sur l'expérience d'un large échantillon), avec les enregistrements BNL et Passavant, il me semble qu'on obtient un accumulation de critères positifs je n'ai pas encore retrouvés ailleurs, et qui concourent à une expérience très "live":
1) Largeur de la scène qui "dépasse" le cadre des enceintes, sans jamais ressentir de "trou" au centre
2) Un très grande neutralité, sans jamais rien de souligné
3) Une image qui est très physique, comme au concert, avec du "corps" et de "l'air", et une incroyable perception de l'espace, avec de "vrais" plan, pas des à plats artificiels
Par exemple, je viens d'indiquer le magnifique Co pour violon de Beethoven par H. Hahn, chez Sony, sur un autre fil. L'enregistrement est somptueux: le corps, le naturel des timbres, l'intégration de la soliste sont très réussis, mais: l'image est plutôt resserrée au centre, ce n'est pas aussi large que chez BNL ou Passavant.
J'ai un peu l'impression que les prises de son sont en général "resserrées" par crainte de voir apparaître un trou au centre. J'ai des disques pour lesquels Bernard a utilisé 2 micros espacés de 7m et dont l'image, d'une grande homogénéité, est "pleine comme un oeuf".
Voilà ce que je peux dire, du point de vue du mélomane qui cherche une reproduction la plus fidèle possible pour retrouver l'expérience du concert (pour une fois que des preneurs de son demandent l'avis de l'amateur, je me lache).
Cela démontre que vous n'avez rien compris à Cabasse, ni de près ni de loin. C'est exactement le contraire même.Igor Kirkwood a écrit : En matière de prise de son tous les gouts sont dans la nature.
L'Ingénieur du Son peut réussir (ou rater !) son image sonore et cela en utilisant diverses techniques.
Personnellement j'utilise rarement la technique multi-micros, mais je dois reconnaître que certaines des prises de sons en multi-micros sont excellentes.
Et bien mon 3ème CD chez ECM Records date de ....septembre 2016.Philippe MULLER a écrit :Igor, votre article date de Mathusalem..
Ah oui, je le pré réservePhilippe MULLER a écrit :Le transfert sur CD avait pourtant perdu un peu de la magie de la DAT d'origine. Ma femme et moi avions écouté cette DAT chez Georges et Elisabeth Cabasse lors d'un séjour en Bretagne. C'était encore plus beau. Je vais demander à Bernard s'il a encore le Master, que nous pourrions publier en série ultra limitée Gold 24 carats, seulement pour les aficionados.
Ah oui, effectivement pour les novices comme nous celà nous aide à comprendre. merci pour ces explications et ces courbes qui nous permettent d'y voir plus clair.Philippe MULLER a écrit :Les Earthworks QTC40 de Bernard Neveu: Un autre monde !
Certains prétendent entendre des choses qu'on ne sait pas mesurer; admettons !brett952 a écrit :Ah oui, effectivement pour les novices comme nous celà nous aide à comprendre. merci pour ces explications et ces courbes qui nous permettent d'y voir plus clair.Philippe MULLER a écrit :Les Earthworks QTC40 de Bernard Neveu: Un autre monde !
Je serais preneur également!Philippe MULLER a écrit :Le transfert sur CD avait pourtant perdu un peu de la magie de la DAT d'origine. Ma femme et moi avions écouté cette DAT chez Georges et Elisabeth Cabasse lors d'un séjour en Bretagne. C'était encore plus beau. Je vais demander à Bernard s'il a encore le Master, que nous pourrions publier en série ultra limitée Gold 24 carats, seulement pour les aficionados.