Ecoutes du jour, 2006 - 2007 - 2008

Pour parler de musique d'une façon générale
syber
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Message par syber »


helvet
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Message par helvet »

Bonsoir à tous,

Aujourd'hui, retour au classique, mais quasi contemporain avec Henry Cowell (1897/1965) un américain bon teint.

Je l'avais acheté pour un seul opus, PERSIAN SET, et je n'étais pas allé plus loin...

Cette fois j'ai enchainé le CD en entier. De forts belles pièces, sans pathos particulier mais une volonté World-Music affichée.

C'est de la musique classique mais dont le traitement donne les couleurs, volontairement, des influences, Iraniennes, asiatiques, latino, francaise, celtes, country américaine.

C'est très soft puisque c'est le grand orchestre, malgré cela , on l'entend avec plaisir, certaines pièces sont un peu plus lourdes mais sans excès.

Un bon CD de récupération un soir après le boulot.

Pour continuer, je me suis remis Oscar Peterson avec the All star Big Band, ...j' a d o r e ce jazz là !

Je vous mets le lien de Persian Set, mais c'est épuisé ??? peut-être à l'étranger ?

http://www.alapage.com/-/Fiche/MusiqueC ... el=ALAPAGE

Bien cordialement

Helvet...

helvet
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Message par helvet »

Bonsoir à tous,

Voilà, aujourd'hui retour au classique avec deux belles oeuvres, les symphonies 8 & 9 de Anton Dvorak (1841/1904).

Une atmosphère semble-t-il généralement pastorale avec un zest d'ambiance étrange.

Pour moi, comme si l'on découvrait émerveillés des terres inconnues (planètes inconnues) sur lesquelles notre vaisseau serait en phase d'approche, 5° de pente, 2 crans de volets baissés, alignement sur l'axe, vitesse limite décrochage et dans un silence lourd et profond, les yeux avalent tout ce qui se présente de nouveau...WWaaaaaaaahhhhhhhhh! Le nouveau Monde ?

Mieux encore, sytème de propulsion à sustentation sans combustion, le silence en plus.


Bon je m'égare, l'adagio de la 8 est sublime, l'ensemble de la 9, bien mieux connu pour son thème principal, mais il faut absolument l'écouter en entier, le largo c'est vraiment beau.

Version du Colombia Symphonic Orchestra avec Bruno Walter enregistrés en 1959 et 1962, et remastérisé en 20 bits, travail superbe, donc un enregistrement de qualité, et une interprétation absolument tenue d'un bout à l'autre avec une grande ferveur. Du grand art. La suggestion des silences renforce l'étrangeté des ressentis.

Bien cordialement

Helvet...

dédé46
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Message par dédé46 »

Bonsoir tous,

Réécouté longuement cet après midi :

double cd de Georges Brassens (Polygram Distribution)
(j'ai pas trouvé de lien chez les disquaires internet habituels) :oops:

le grand pan / le testament / brave margot / le petit cheval / l'orage / les funérailles d'antan / le vent / le cocu / etc, etc.... 2 X 18 titres

Une merveille... Un de ces poêtes à écouter "pour ne pas mourir crétin" :mrgreen:

J'avais l'impression qu'il était la, devant moi.....à chanter pour moi tout seul. Du plaisir vrai, sans triche ou effet artificiel.

dédé46

syber
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Message par syber »

Image
http://www.amazon.fr/Shchedrin-Carmen-S ... 272&sr=8-2

Disque conseillé par Helvet, mais je n'arrive pas à retrouver le post !


Boudiou, quelle disque !

C'est le premier disque classique, que je passe sur ma "nouvelle" chaîne. Je ne suis pas déçu, quelle dynamique, quelle spatialisation et quelle musicalité.

Mais d'ou sort ce groupe ? :shock: C'est une (bonne) interprétation de Carmen très originale et très vivante, je trouve.

Ravi.

helvet
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Message par helvet »

Bonsoir à tous,

Un disque un peu étonnant aujourd'hui, des tangos de Carlos Gardel et de Astor Piazzolla, par Daniel Barenboim au piano, Rodolfo Mederos au bandonéon et Hector Console à la bass.

Très bon diverissement, tous les 3 argentins et musiciens de talent alors un super moment typique a souhait, un voyage et un dépaysement.

De la musique et toujours de la musique

Il semble que ce CD soit épuisé en France alors je ne sais pas ou le trouver pour vous le proposer, mais si vous aimez ce genre, c'est un top.

L'enregistrement sonne bien, et s'il s'agit d'une musique à l'origine populaire, là il est évident que nous sommes sortis des musiques canailles.

Bien cordialement

Helvet...

helvet
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Message par helvet »

Syber,

Ah, bien merci, cela me rassure, je ne vous ai pas fait perdre votre argent, je sais que Ixense en est satisfait aussi.

Si tu t'es amusé a pousser un peu le volume c'est un régal.

Quand il m'arrivera de rencontrer un autre CD de cette qualité, je le mentionnerais sans hésiter donc.

Euh... page 49, en bas.

A + Helvet...

dédé46
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Message par dédé46 »

Syber,

http://www4.fnac.com/Shelf/article.aspx ... 333A9&Fr=3

A priori, ils l'ont.
Il est excellent.

dédé

syber
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Message par syber »

dédé46 a écrit :Syber,

http://www4.fnac.com/Shelf/article.aspx ... 333A9&Fr=3

A priori, ils l'ont.
Il est excellent.

dédé
Dédé,

Oui, oui, je l'ai déjà. Commandé et reçu hier via Amazon.

Merci quand même.

dédé46
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Message par dédé46 »

Au lieu de m'énerver sur les fréquents plantages..... :cry:

Je viens d'écouter ceci, çà calme... :wink:

Image

http://www.amazon.fr/Collection-Oxyg%C3 ... 72&sr=1-21

Agréable à écouter

dédé

helvet
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Message par helvet »

Bonsoir à tous,

Aujourd'hui j'ai eu l'occasion d'écouter une version mémorable de la 9ème symphonie de Beethoven, celle de Furtwangler en 1942 à Berlin, la premiere surprise c'est la qualité réelle de l'enregistrement, même le public est présent !!!!

La deuxième surprise c'est l'extrème lenteur, notement du 3ème mouvement, interprété avec une profondeur et d'une beauté instrumentale exceptionnellle, est-ce le parti pris de la lenteur ? est-ce une communication empathique entre le Chef mythique, l'orchestre et le compositeur, est-ce la période de temps de guerre ?

En tout cas il s'agit d'un moment de musique ultime.

Je dois avoir environ 5 interprétations des 9 symphonies de Beethoven, malgré la distance technique de cet enregistrement, je me surprends a croire tout à coup qu'il pourrait bien s'agir de la meilleure que j'ai jamais entendue.

De quoi se demander si ce n'est pas Beethoven lui-même qui serait revenu...comment le savoir, il faudrait retourner aux partitions autographes pour les indications rythmiques, je ne sais pas quelles sont les notes utilisées par Furtwangler, comment connaitre l'influence de sa pensée.

Nicola Harnoncourt a relegué ce genre d'interprétation vraiment très loin, justement en reprenant les autographes, qui a raison, seulement pour nous auditeurs, Harnoncourt s'écoute bien, et il obtient un Diapason d'or en son temps, mais on l'écoute respectueusement et puis c'est tout...(Cependant je commente de mémoire, peut-ètre devrais-je y retourner.)
Tandis que pour Furtwangler, en voiture, cela m'a tant saisi, que j'ai préferé m'arreter et passer les 20 mn scotché par l'émotion !

Est-ce la partition, est-ce Furtwangler ? ou moi ?

Dans la journée j'ai comparé avec Léonard Bernstein, et si la partiton reste aussi belle et les musiciens compétents, rien a voir !

Beethoven est mon cheval de bataille alors je vais m'arreter là, parce que partir dans des analyses complexes serait barbant pour vous.

Je dirais seulement musique ultime...jamais avant, jamais plus après lui...

Le reste c'est du bla bla sur l'une ou l'autre idée de l'art, lui c'est l'universalité de l'humanité.

Même 1 siecle après lui, les compositeurs se sentaient encore compléxés.

Si je voulais faire un parallèle, je le ferais avec Enstein, qui le comprend en entier aujourd'hui, pourtant 1 siècle après déjà, et même la relativité restreinte n'est pas accessible à la majorité d'entre nous, alors que dire du reste de son travail, qui plus est trouve encore aujourd'hui des validations par l'expériensce, jamais avant lui, puis plus jamais depuis.

Vision de la phénomènologie universelle.

Bien cordialement

Helvet...

reglisse
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Message par reglisse »

helvet a écrit :Est-ce la partition, est-ce Furtwangler ? ou moi ?
C'est Furtwangler. Sa vision de l'oeuvre est extrêmement romantique.

helvet
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Message par helvet »

Réglisse,

Oui, une vision romantique à l'extrème, et probablement doit-il déplaire à certains et plaire à d'autres, et encore une fois le dilèmme des appropriations des oeuvres artistiques y compris la musique, écrite bien sur, mais dans une forme de communication si complexe, que chacun peut en faire ce qu'il veut.

Probablement tant mieux, le prisme des intelligences...

Cordialement

Helvet...

reglisse
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Message par reglisse »

Helvet

Pendant longtemps la version de Furtwangler a été la référence et le reste pour certains au point que certains chefs ont été décriés lorsqu'ils voulaient se rapprocher des partitions originales.

Harnoncourt a remit la lecture d'origine sur le devant de la scène, il a fait sauter le carcan des critiques et c'est un bien.

On peut maintenant apprécier une version qui convient à chacun d'entre nous.

helvet
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Message par helvet »

Réglisse,

Je suis d'accord avec ta conclusion.

Pour ma part ayant un interet pour l'histoire des interprétations, je me procurerais cette version, ne serait-ce que pour avoir l'exemple des extrèmes et être capable de le démontrer, si ce n'est avec la partition alors que ce soit à l'orchestre.

Bye

Helvet...

helvet
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Message par helvet »

Bonsoir à tous,

Je m'extirpe avec difficulté de 48 h de panne réseau du FAI.

J'ai beaucoup écouté de musique surtout Beethoven, les interprétations mythiques, FURTWANGLER, TOSCANINI, KARL BOHM, BRUNO WALTER, KARAJAN, JOCHUM, BERNSTEIN, JOHN ELLIOT GARDINER.

Je dois encore continuer avec HARNONCOURT.

La première impression, c'est que je me demande ce qui se passe avec les partitions, les doubles barres de reprises, parceque comment est-il possible de passer de 19'30 à 11'30 pour le même mouvement du plus long au plus court.

Je n'ai pas de réponse sur le phénomène parce que je n'ai pas les partitions.

Par contre, j'ai des documents livresques d'analyses spécialisées et spécifques qui mentionnent que le nombre de mesures est relativement proche, au point qu'on peut conclure que chaque mouvement du 1 au 4 sur cette 9ème devrait faire environ 15 à 16'.

Déjà c'est une base interprétative.

Furtwangler monte à 19', Jochum à 17'30, Karajan à 15'30, John Elliot Gardiner, jusqu'a maintenant, le plus court avec moins de 12' à peu de chose près, mais tout de même inférieur à Harnoncourt qui est à moins de 13'.

Je pense que c'est un problème pour ceux qui voudraient avoir une connaissance approfondie de ces subtillités.

L'on sait que Maurice Ravel et Toscanini se sont copieusement invectivés, parce que le grand Tosca avait joué le Boléro 2 fois plus vite.

Toscanini est même parti en claquant la porte en disant que le compositeur lui-même ne comprenait pas sa propre musique...

Il pensait aussi que La Callas avait une méchante voix, mais sublime d'émotion

Quid de Beethoven et de ses interprétations !?

Personnellement je dirais que la musique de Beethoven doit être jouée (euh... je préfèrerais...) dans une battue et une scansion "organique", elle doit être ressentie dans les rhytmes du vivant, la marche normale ou méditative, les battements du coeur de 55 à 75, ainsi que de la respiration diurne ou du bercement en binaire ou nocturne en ternaire.

Voilà pour moi les bonnes indications rythmiques.

Sans aller chercher les extraits de la partition, il est évident à l'oreille, mais alors totalement, complètement, définitivement que 3 interprétations sortent du lot, et il n'y a pas photo pour un auditeur d'aujourd'hui, je propose dans l'ordre ARTISTIQUE FURTWANGLER (pour moi !) et je dirais même la version du Festival de Lucerne plutot que celle de 1954.
Ensuite Eugène JOCHUM, soit avec Munich, soit avec Amsterdam,, et pour finir, KARAJAN, soit 1963 soit 1969.

Reste encore Toscanini en entier ainsi que Harnoncourt et Karl Bohm.

Si le classement est modifié je vous le dirais.

J'ai conscience que la musique peut aussi être autre chose que ces approches complexes, mais alors on peut se contenter du Top 50.

Sinon il faut travailler sur les émotions et le sens artistique, les 3 versions que je vous propose sont le fait de 3 Artistes au sens réel de son acception, y compris d'aujourd'hui.

Le travail d'intériorisation est conséquent, scruter l'insondable potentiel émotionnel plutot que d'anoner la partition, c'est un débat délicat. En l'occurence le plaisir de l'écoute en est transcendé, et pas une note n'est pas de Beethoven non plus, c'est seulement la manière de les jouer...

Je suis d'accord avec un ralentissement "pédagogique", comme le fait Furtwangler, parce que dans ce cas il est un Médium de Beethoven vers nous, le compositeur peut parfois considérer que les auditeurs sont au niveau... avec Furtwangler comme interprète ou traducteur, ça va vraiment mieux, quel bonheur, quel gravité quelle profondeur et pour finir quelle joie, même si à certains égards la 9ème est un testament de l'humanité. (si l'on accepte le postulat que Beethoven portait l'humanité en lui).

Pour ce qui en est du contenu, surtout si on fait la thématique et ses développements, alors il faut écrire un ou plusieurs livres, ce qui a déjà été fait, je ne me lancerais donc pas sur ce sujet, parce que nous ne sommes pas un forum de musicologie interprétative... dommage ? tant pis !! cest pas grave.

Je vous écris tout cela sans préparation, aussi vous serez indulgents j'espère, et si vous ètes dans une incompréhension ou un désaccord, je compte sur vous pour me le dire...

Die music uber alles... (ce n'est que de l'à peu près, ... dédé 46 ???)

Bien cordialement

Helvet...
Modifié en dernier par helvet le mer. 02 mai 2007 23:15, modifié 1 fois.

reglisse
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Message par reglisse »

helvet a écrit :Il (Toscanini) pensait aussi que La Callas avait une méchante voix, mais sublime d'émotion
Je partage complètement son avis...

Sergail
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Message par Sergail »

Un timbre légèrement métallique...

Cette petite imperfection (bien relative) lui a permis, peut être, de transmettre une telle émotion dans ces diverses interprétations...

Et puis c'est aussi une actrice hors paire, vivant véritablement ses rôles.
Tout cela doublé, semble-t-il d'un caractère pour le moins affirmé.

Tosca ou la Traviata, c'est elle !

helvet
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Message par helvet »

D'accord, mais le sujet c'est quand même Beethoven et l'interprétation de ses oeuvres.

Cependant cela prouve bien que c'est l'émotion qui doit primer en musique, dans le respect du texte bien évidement, mais dans les interprétations plus romantiques, il n'y a que les notes du compositeur !

Dois-je comprendre que j'ai tout bon ?... vous m'étonnez, d'autant que Réglisse, disait un peu plus haut qu'avec Harnoncourt nous avions une interprétation qui convenait à tout le monde si j'ai bien compris ... ?

Pourtant je vous assure que le choc émotionnel profond est inexistant dans son interprétation de Beethoven, en regard précisement de celle de Furtwangler, et même de Jochum ou Karajan. Dans l'absolu il s'agit d'interprétations de qualité tout de même.

La musique est bien un dialogue de sensibilité et d'émotion endossées par l'intelligence introspective ! enfin si on en fait le choix.

Alors, relecture pour plus de profondeur oui, mais si c'est pour gommer le travail d'artistes d'une autre dimension, faut voir !

Enfin, ce n'est que mon avis, et je vous attendais un peu parce que voilà 40 ans que j'arpente les tonnes de bouquins sur Beethoven, mais bon, si les réponses ne sont pas la !... ben on fait sans...

Bien cordialement

Helvet...

syber
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Message par syber »

helvet a écrit : La première impression, c'est que je me demande ce qui se passe avec les partitions, les doubles barres de reprises, parceque comment est-il possible de passer de 19'30 à 11'30 pour le même mouvement du plus long au plus court.

Je n'ai pas de réponse sur le phénomène parce que je n'ai pas les partitions.

J'ai déjà noté celà (en tant que novice) sans avoir de réponse, à propos de la 9° de Dvorak, dont je possède plusieurs interprétations. Est-ce que les indications de rythmes sur les partitions correspondent vraiment à une cadence précise ? Je ne crois pas. Celà laisserait une marge de manoeuvre, une latitude au chef d'orchestre ? Comment savoir le réel rythme voulu par le compositeur ? Y a t-il eu des études à ce sujet ?

Par contre, j'ai des documents livresques d'analyses spécialisées et spécifques qui mentionnent que le nombre de mesures est relativement proche, au point qu'on peut conclure que chaque mouvement du 1 au 4 sur cette 9ème devrait faire environ 15 à 16'.

Tu veux parler d'un nombre de mesure équivalent pour les 4 mouvements de la symphonie ? Mais deux mesures différentes comportant le même nombre de notes peuvent être jouées plus ou moins rapidement, me semble t-il. Est-ce alors une bonne indication de ce que les quatre mouvements de la 9° de Beethoven devraient être de longueur proche ?

Personnellement je dirais que la musique de Beethoven doit être jouée (euh... je préfèrerais...) dans une battue et une scansion "organique", elle doit être ressentie dans les rhytmes du vivant, la marche normale ou méditative, les battements du coeur de 55 à 75, ainsi que de la respiration diurne ou du bercement en binaire ou nocturne en ternaire.

Ca me parle. Celà correspond bien à l'idée que je me fais de la 9°. Toutefois que veux-tu dire par "bercement en binaire" ou "nocturne en ternaire".

J'ai conscience que la musique peut aussi être autre chose que ces approches complexes, mais alors on peut se contenter du Top 50.

La difficulté est que je n'arrive pas vraiment à me mettre dans un état réceptif tel que je ressente vraiment les émotions véhiculées par les symphonies. J'ai beaucoup plus de facilité d'accès avec des pièces plus courtes. Question de maturité musicale, sans doute. Mais ça viendra. Et il est vrai que celà restreint nos échanges, malheureusement.

Je vais ré-écouté la 9° par Karajan demain.


A bientôt.


Syber

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