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Cabasse : quelques fragments de son histoire

5 093 octets ajoutés, 29 octobre 2007 à 11:57
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Pour transmettre les ordres d'urgences avec une intelligibilité correcte vers les ponts d'envol, quelles que soient les conditions météorologiques, Cabasse a étudié et réalisé tout autour de l'îlot des batteries de moteurs à chambre de compression et pavillons (4 vers l'arrière, 4 latéraux et 2 vers l'avant).
 
 
 
 
 
 
 
== Les Cabasse résonnent dans le monde entier, article paru sur http://www.sciences-ouest.org/ ==
 
 
 
L’écorché de l’une des technologies phares "maison", le TC 21.
(Document Cabasse) Fondée en 1950 par Georges Cabasse, la société Cabasse fabrique des enceintes de très haute qualité. Renommées internationalement, elles sont, pour l’amateur éclairé comme pour le professionnel, incontournables. Installée à Brest depuis 1959, l’entreprise poursuit son chemin sous une direction familiale, avec toujours le même credo : reproduire le son, exactement, y compris à haute puissance. Aujourd’hui, avec un chiffre d’affaires de 40 MF, elle dispose de points de vente dans plus d’une trentaine de pays !
 
 
Le grand public ne connaît généralement des enceintes que leur marque, le plus souvent la même que celle qui signe leur système hi-fi. C’est à un public relativement averti et fortuné (1) que s’adresse la gamme Cabasse, une société implantée à Brest depuis 1959. Elle a fait de la restitution parfaite du son un cheval de bataille familial. Le fondateur Georges Cabasse, un ingénieur en électroacoustique, est issu d’une famille de luthiers et de facteurs d’orgues. Il a créé ses propres enceintes dès 1950. Aujourd’hui, son épouse, Elisabeth, et deux de ses fils, Christophe et Olivier, poursuivent les mêmes objectifs industriels et technologiques. " Une enceinte, c’est l’assemblage de haut-parleurs, de différents filtres et d’un ensemble châssis-carrosserie en ébénisterie. Nous sommes parmi les rares à étudier, réaliser et produire toutes ces parties, " explique Christophe Cabasse : " Ce qui fait notre différence par rapport à des équipementiers bien connus, ce sont les moyens mis en œuvre dans la recherche et dans la qualification de nos produits. " Car le siège brestois de Cabasse (voir encadré) regroupe notamment la recherche fondamentale et appliquée, les prototypes et la production en petite série. Bref, tout pour inventer les bijoux de technologie qui deviendront des standards sur le marché de l’audio !
orture en chambre pour enceintes hi-fi
 
On teste les produits dans diverses salles, dont la célèbre chambre sourde de l’usine." La plus grande du monde qui soit consacrée à la hi-fi, " affirme Christophe Cabasse. 2000 m3 bardés d’une couche de 2,50 m d’isolant phonique (plafond, murs, sol) : cette chambre permet la mesure en tous les points des sons directs émis par une enceinte. A l’inverse, une chambre bétonnée dite claire, ou réverbérante (où le moindre chuchotis se répercute d’un mur asymétrique à l’autre), permet de tester un produit dans tous les axes à la fois, et de mesurer ainsi la puissance totale rayonnée par le système. Une autre chambre de "torture" soumet les enceintes à 300 h de fonctionnement au maximum de leur puissance, dans une température et une humidité tropicale : placages bois, collages et panneaux d’agglomérés (marine) doivent résister sans faiblir, comme les haut-parleurs ou l’électronique...
 
e nouvelles technologies
Pour rester au premier plan, la nécessité d’investir dans la recherche est évidente. Ce sont d’ailleurs les laboratoires et ateliers brestois qui ont fait l’objet en 1983 d’un piratage resté dans les annales. On avait alors tenté de dérober le processus de fabrication de dômes d’enceintes, réalisés en structure "nid d’abeille" ! Ces dômes spéciaux forment le centre de la membrane vibrante et leur production en série était difficilement maîtrisable à l’époque, sauf chez Cabasse...
 
Le département recherche de l’usine travaille toujours discrètement sur les nouveaux matériaux, mais aussi sur la cohérence spatiale. " Il s’agit de créer un son homogène à partir de haut-parleurs situés sur la face avant d’une enceinte. Il faudrait idéalement une source ponctuelle qui reproduise tout le spectre... " explique Olivier Cabasse. Mais dans un haut-parleur, une membrane légère et de faible surface peut "vibrer" à une fréquence élevée et produire des sons aigus (et selon le réglage, des sons médiums) : on obtient un "tweeter". Pour un "boomer", une membrane large déplace un volume d’air plus grand et produit des basses. Pour remédier au décalage spatial décrit, on développe chez Cabasse des produits où 2, voire 3 membranes sont disposées concentriquement, avec leur équipage mobile... Un principe retenu pour les autoradios, mais rare en hi-fi domestique et professionnelle. " Il y a d’autres pistes : par exemple mieux maîtriser les paramètres de l’équipage mobile pour augmenter la bande passante, c’est à dire la capacité à produire des fréquences variées. Il y a en tout plus de 600 paramètres à optimiser ! " sourit Olivier Cabasse. En attendant, l’une des dernières réalisations professionnelles de la maison, qui sonorise discothèques et cinémas dans toute l’Europe, a été la sonorisation du pont d’envol du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle !
 
M.E.P.
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