Un petit déterrage de post une fois de temps en temps, ce n’est pas si mal (sauf si çà vous gonfle, mais moi, tant qu’on ne me dit rien, je continue à faire mes petites chroniques creuses ….

) ;
Ce coup ci, c’est non pas un mais DEUX albums qu’on va chroniquer brièvement (pas pour le prix d’un hélas), mais ils ont un point commun, ils sont sortis par des monstres sacrés du Hard rock à quelques semaines d’intervalles. C’est tout chaud, et qui les a écouté ? C’est bibi ;
Les fans d’André Rieu peuvent passer leur chemin, la musique classique baroque, c’est exactement deux posts plus haut; Les autres peuvent rester ;
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Metallica – Death Magnetic
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On les croyait définitivement perdus pour le monde du hard rock depuis l’abominable « St Anger » et ses batteries « baril omo » (album que j’ai écouté une seule fois). En plus, j’ai appris à mon grand désespoir qu’il s’étaient séparés de Jason Newsted (les fous !) ; Du coup, c’est avec très très peu d’espoir que je pensais qu’il aurait quelque chose à sauver de cet album annoncé depuis des mois comme l’ULTIME retour des maitres du métal (bien que cette appellation soit pour ma part réservée à un autre groupe) ; Comment un groupe totalisant plus de 100 millions de ventes de disques de part ce bas monde peut il encore trouver la niaque nécessaire pour sortir un vrai disque de métal (du style je me rebelle à mort habillé tout en noir contre ce monde injuste, MAIS au volant de ma Porsche carrera, faut pas déconner non plus….) ; On a finit par s’habituer à voir metallica « unplugged », metallica « en concert avec l’orchestre philarmonique machin »….
Entre « St Anger » et «Death Magnetic », environ 5 ans se sont écoulés ; Autant dire qu’ils étaient attendus au tournant les zigotos ;
Et bien cet album que vaut t il finalement ; Et bien, il est BIEN ! pas extraordinaire, ni l’album ultime, mais BIEN ; çà démarre fort, le titre d’ouverture est puissant, simple, scénique à souhait ; La voix d’Hetfield sonne juste comme au bon vieux temps ; Un vrai océan de guitares envahit certain des titres phares ; Un superbe instrumental au milieu de l’album comme à la belle époque de « fade to black » ; et Lars Ulrich taquine enfin de la batterie comme un vrai metalleux, çà fait plaisir aux oreilles….
On n’atteint pas les sommets de « and justice », mais çà reste très honorable pour nos vétérans ; L’album est déjà nettement meilleur quand on a pris le temps de l’explorer (après 2 ou 3 écoutes) ; C’est une bonne surprise, et c’est déjà pas si mal par les temps de disette qui courent….