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L'âme de Cabasse : la Live Music

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"'''... ''la seule méthode, la moins subjective possible : comparer instantanément la musique et sa reproduction. Ce concept, je l'ai ensuite inculqué à mes techniciens et ingénieurs. On n'en a jamais dévié''...'''" (Georges Cabasse, extrait de son interview publiée dans [[Interview_de_Georges_Cabasse|''L'Audiophile'' n° 11, juillet 1990, page 152]]).
 
http://www.forumcabasse.org/depot/Live_Music/cabasse-live-music-seance-mise-au-point.jpg
 
''Une session de vérification de la fidélité des enceintes Cabasse [[Escadre]] au cinéma Omnia de Brest ([[L'âme_de_Cabasse_:_la_Live_Music#La_Live_Music_dans_le_mat.C3.A9riel_promotionnel_de_Cabasse|source]]).''
 
== Présentation de la ''Live Music'' ==
=== Historique ===
Cabasse a régulièrement pratiqué des sessions de musique comparée dans sa ville d'accueil de Brest, que ce soit à des fins d'expérimentation ou de démonstration. Certaines de ces démonstrations se sont déroulées dans la grande salle du cinéma [https://www.brest.fr/fileadmin/imported_for_brest/fileadmin/Documents/publications/patrimoine_brestois/patrimoines_brestois15.pdf Omnia], situé rue de Siam. Cette salle, aujourd'hui disparue, pouvait accueillir plus de 1 000 spectateurs. D'autres séances ont eu lieu dans la salle de l’école nationale de musique de Brest.
Pour ces séances, Cabasse a notamment utilisé un piano automatique débrayable, car ce type d'instrument rejoue systématiquement de la même façon, ce qui permet de s'assurer de l'identité du son de comparaison, comme l'explique Georges Cabasse : "''Quand nous testons nos enceintes sur la musique directe, encore faut-il que l'artiste joue deux fois de la même façon. Avec ce système, le piano peut jouer indéfiniment le même morceau sans aucune variation''" [3]. "''Le piano est un instrument intéressant, car il réunit à lui seul l'étendue du spectre sonore, l'attaque, le ''sustain'', la richesse harmonique et il permet de jouer de façon très claire et détachée, mais aussi avec la pédale d'expression qui fait résonner toutes les cordes en même temps''", explique M. Philippe Muller, ancien chef de produit Cabasse. Des comparaisons plus ambitieuses ont aussi été menées avec [[Interview_de_Georges_Cabasse_à_Stereoplay_en_mars_1985|l'orchestre de l'école nationale de musique de Brest]] dirigé par [http://paul.kuentz.free.fr/ Paul Kuentz], avec qui Georges Cabasse entretenait de bonnes relations [4]. "''Chaque année, nous mettons nos enceintes à l'épreuve lors des concerts donnés au Conservatoire de Brest''", poursuit Georges Cabasse. ''Aujourd'hui, c'est la véritable perfection. Je me place devant et à mon signal le chef d'orchestre se prête au jeu et tous font semblant de jouer. Pour l'auditoire, c'est du pareil au même. Nul n'a jamais pu déceler que l'orchestre n'avait pas joué''" [5].
''Une session de vérification de la fidélité des enceintes Cabasse [[Escadre]] au cinéma Omnia de Brest ([[L'âme_de_Cabasse_:_la_Live_Music#La_Live_Music_dans_le_mat.C3.A9riel_promotionnel_de_Cabasse|source]]'') :'' http://www.forumcabasse.org/depot/Live_Music/georges-cabasse-live-music-seance-mise-auafders-point1978.jpg[[L'âme_de_Cabasse_:_la_Live_Music#Hifi_Magazine_n.C2.B0_60.2C_mars_1978|''Source'']]
Pour ces séances, Cabasse a notamment utilisé un piano automatique débrayable, car ce type d'instrument rejoue systématiquement de la même façon, ce qui permet de s'assurer de l'identité du son de comparaison, comme l'explique Georges Cabasse : "''Quand nous testons nos enceintes sur la musique directe, encore faut-il que l'artiste joue deux fois de la même façon. Avec ce système, le piano peut jouer indéfiniment le même morceau sans aucune variation''" [3]. "''Le piano est un instrument intéressant, car il réunit à lui seul l'étendue du spectre sonore, l'attaque, le ''sustain'', la richesse harmonique et il permet de jouer de façon très claire et détachée, mais aussi avec la pédale d'expression qui fait résonner toutes les cordes en même temps''", explique M. Philippe Muller, ancien chef de produit Cabasse. Des comparaisons plus ambitieuses ont aussi été menées avec [[Interview_de_Georges_Cabasse_à_Stereoplay_en_mars_1985|l'orchestre de l'école nationale de musique de Brest]] dirigé par [http://paul.kuentz.free.fr/ Paul Kuentz] [4], avec qui Georges Cabasse entretenait de bonnes relations [5]. "''Chaque année, nous mettons nos enceintes à l'épreuve lors des concerts donnés au Conservatoire de Brest''", poursuit Georges Cabasse. ''Aujourd'hui, c'est la véritable perfection. Je me place devant et à mon signal le chef d'orchestre se prête au jeu et tous font semblant de jouer. Pour l'auditoire, c'est du pareil au même. Nul n'a jamais pu déceler que l'orchestre n'avait pas joué''" [6].
Cabasse n'a pas été le seul à s'intéresser à cette méthode d'évaluation. Le terme "essai-vérité" semble emprunté à Éric de Lamare, chef de laboratoire de l'O.R.T.F. (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) dans les années 60 et 70, puis ingénieur en chef à TéléDiffusion de France (aujourd'hui TDF) et chef du département Image et son à l'Ecole nationale supérieure des télécommunications (aujourd'hui Télécom Paris), auteur de l'article sous l'entrée "''Electro-acoustique''" dans l'Encyclopaedia Universalis. E. de Lamare a forgé ce terme d'essai-vérité dans un article intitulé ''Infidélité et haute fidélité des haut-parleurs'' paru en 1967 dans la ''Revue technique de radiodiffusion et de télévision'' (volume 2, n° 2) et le texte d'une conférence prononcée aux Journées d'études du Xème Festival international du Son et publié aux éditions Chiron sous le titre ''Essais subjectifs et mesures objectives sur les haut-parleurs''. Une version remaniée et complétée du texte de cette conférence a été publiée en trois parties dans l'édition ''Haute-Fidélité'' de la revue ''Le Haut-Parleur'' en 1973 et en 1974. Dans ces articles, E. de Lamare expose en détail la méthodologie de cet "essai-vérité" et les défis à surmonter pour y procéder, ainsi que les obstacles techniques à la mise en oeuvre de ces tests (obstacles largement contingents aux techniques disponibles à l'époque, mais aussi aux caractéristiques des sources sonores auxquelles les haut-parleurs sont confrontés).
[3] Georges Cabasse, ''op. cit''.
[4] Pour la description d'une de ces séances de travail, voir : ''Le Monde'', [https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/03/07/la-haute-fidelite-selon-cabasse_2712730_1819218.html La haute fidélité selon Cabasse], édition du 7 mars 1981. [5] Voir à ce sujet l'[[Interview de Georges Cabasse à Stereoplay en mars 1985|''interview'' de Georges Cabasse donnée au magazine allemand ''Stereoplay'' en 1985.]]
[65] Georges Cabasse, ''op. cit''.
=== Plaquette de présentation par Cabasse ===
http://www.forumcabasse.org/depot/Pub_bancsdessais/Presse/AFDERS/georges-cabasse-afders-5.jpg
 
=== Une séance de travail au conservatoire de Brest en 1981 ===
 
''Mais, en fin de compte, quelles que soient la taille de la chambre sourde, la rigidité des membranes, la linéarité des courbes de réponse, c'est l'oreille qui est le dernier juge. Il faut écouter et comparer. Comparer à quoi ? À la musique instrumentale qu'on veut reproduire, et comparer en direct, car l'oreille n'a aucune mémoire.''
 
''Premier temps. Au conservatoire de Brest, sous la direction de Paul Kuentz, l'orchestre des jeunes élèves joue avec chaleur un Concerto pour la nuit de Noël, de Corelli. Georges Cabasse enregistre.
Deuxième temps. Deux enceintes placées au milieu de l'orchestre restituent la musique qui vient d'être enregistrée. Pas de différence notable, à part certains roulements dans les basses, pour l'auditeur non spécialiste. Épreuve finale. L'orchestre et les haut-parleurs en alternance rapide. Tantôt on entend les haut-parleurs, tantôt Paul Kuentz fait signe à ses élèves pour qu'ils enchaînent sur ce qu'ils viennent d'écouter. Cette fois les différences se précisent. De longs et patients réglages permettraient de les atténuer. L'épreuve a été faite avec un instrument en solo. À la fin, des auditeurs qui ne voyaient pas l'instrumentiste se trompaient sur la source du son.''
 
''C'est la haute fidélité selon Cabasse. Elle n'est pas à la portée de toutes les bourses ni d'ailleurs de toutes les oreilles. On peut même la juger parfaitement inutile - comme toutes les passions humaines.''
 
 
Extrait de : ''Le Monde'', [https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/03/07/la-haute-fidelite-selon-cabasse_2712730_1819218.html La haute fidélité selon Cabasse], édition du 7 mars 1981.
=== La ''Live Music'' aux Journées de la Haute Fidélité de 1989 ===
 
==== Présentation de la démonstration ====
==== ''AFDERS Confidences'' n° 19, mai 1989 ====
 
===== Fronts d'onde et vérité d'écoute : une démonstration de la société Cabasse =====
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