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→Historique
Jusqu'à la retraite de son fondateur, Georges Cabasse, l'entreprise a toujours insisté sur le caractère indispensable de cette méthode d'évaluation pour juger la fidélité d'un dispositif de reproduction, comme en témoigne la réponse à la dernière des [[20_questions_pour_une_enceinte_Haute_Fidélité#Pourquoi_la_comparaison_avec_la_musique_en_direct_est-elle_le_seul_test_indiscutable_.3F|20 questions pour une enceinte Haute Fidélité]] (1994).
Cabasse n'a pas été le seul à s'intéresser à cette méthode d'évaluation. Le terme "essai-vérité" semble emprunté à Eric de Lamare, chef de laboratoire de l'O.R.T.F. (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) dans les années 60 et 70, puis ingénieur en chef à Télédiffusion de France (TDF) et chef du département Image et son à l'Ecole nationale supérieure des télécommunications (aujourd'hui Télécom Paris), auteur de l'article "''Electro-acoustique''" dans l'Encyclopaedia Universalis. E. de Lamare a forgé ce terme d'essai-vérité dans un article intitulé ''Infidélité et haute fidélité des haut-parleurs'' paru en 1967 dans la ''Revue technique de radiodiffusion et de télévision'' (volume 2, n° 2) et le texte d'une conférence prononcée aux Journées d'études du Xème Festival international du son (publié aux éditons Chiron). Une version remaniée et complétée du texte de cette conférence a été publié en trois parties dans l'édition ''Haute-Fidélité'' de la revue ''Le Haut-Parleur'' en 1973 et en 1974. Dans ces articles, E. de Lamare expose en détail la méthodologie de cet "essai-vérité" et les défis à surmonter pour y procéder, ainsi que les obstacles techniques à la mise en oeuvre de ces tests (obstacles largement contingents aux techniques disponibles à l'époque, mais aussi aux caractéristiques des sources sonores auxquelles les haut-parleurs sont confrontés).
=== Plaquette de présentation par Cabasse ===