
Contrairement à "Prisoners" de Gilles Villeneuve qui m'avait moyennement séduit pour ces raisons, le scénario ne se désunit pas au fur et à mesure de l'avancement du film et la fin de Sicario est réussie. L'Histoire de Sicario est solide, cohérente vis à vis de son propos. Comme dans "Prisoners", mais magnifié cette fois-ci, les ambiances, les tensions, le suspens sont encore un cran au dessus. Je crois que tout ceux qui ont aimé le film se sentent obliger de souligner la séquence de l'aller-retour à Juarez au début du film qui est franchement prenante. On sent, on sait que la catastrophe va arriver mais sans pouvoir en deviner ni le moment, ni l'ampleur. Astuce scénaristique bien menée, l'héroïne du film à laquelle le spectateur s'identifie ne sait pas les raisons profondes de sa participation à l'action. Elle va le découvrir en même temps que nous durant les deux heures du film ce qui renforce notre sentiment d'insécurité et d'incertitude tout du long du film.
Je ne vous en dit pas plus. Le thème du film est parfaitement résumé sur l'affiche du film qui illustre ce billet.