Bonsoir à tous,
Alain, c'est la suggestivité de la couverture du CD qui est envoutante ? ah bon....
Aujourd'hui, interpellé par mon écoute d'hier, je me suis remis le Sacre par Ozawa, même si c'est bon, je confirme mes propos d'hier, l'interprétation de Salonen est plus subtile et fouillée, moins désincarnée que Boulez et plus précise sur les plans que Ozawa, donc c'est bon !!!
Réécouté aussi la 6 ème de Tchaikovsky et je dois dire avec grand plaisir dans l'interprétation de H. von Karajan, qui pour le coup sur ce répertoire est vraiment grandiose sinon génial, magnifique, quel orchestre et quelle conduite, superbe d'interprétation.
Surtout qu'il y a de quoi, elles est nommée, la pathétique, la lamentation est d'une profondeur abyssale, la déploration dans le 1er et 4 ème mouvement vraiment présente et la toute fin de cette 6ème est particulière, un addagio qui sur une longue, très longue tenue, une vingtaine de mesures sur une seule ronde s'éteint et meurt dans le silence, magnifique.
"Mon dieu quel malheur, on s'attendrait à ce qu'il crie au secours.... mais rien" !!!!
En tout cas c'est le répertoire et territoire de Karajan, sans aucun doute (version de 1985)
Petite apparté, : la musique romantique quand même, c'est quelque chose!!!!
Je vous dirais 2 mots de Gergiev aussi dans le Sacre, j'y reviens mais je vais l'étendre à Pétrouchka, belle oeuvre, plus directement traditionnelle de la paysannerie russe.
Je mettrais aussi un mot d'un compositeur que j'aime bien, Bela Bartok, avec ses ballets fantastiques, que j'ai pu voir déjà sur MEZZO, je reprends les versions de concerts, notamment de Barbe Bleue, du Mandarin Merveilleux, du Prince de Bois...
Je crois que l'on peut parler de musique moderne avec Stravinsky et Bartok...un peu quand même !
cordialement
Helvet...
Ecoutes du jour, 2006 - 2007 - 2008
Helvet persévère sur Bruckner, c'est vrai qu'il n'est pas toujours facile à aborder (c'est un post Wagnérien) moins romantique que certain et beaucoup plus dans la masse orchestrale mais il faut prendre le temps de l'écouter.helvet a écrit :
Bref "Gross musik" vraiment hermétique pré ou post Wagnérienne ou rien du tout, je n'en sais rien, mais pour un embranchement de la musique symphonique, c'et un vrai chemin de traverse, pour l'instant il ne me mène nulle part.
Quelques moments plaisants tout de même mais c'est bien tout !
Monsieur Réglisse, tu en sais quelque chose ?
Encore une ou deux pour ne pas abandonner trop vite, mais je me suis plutot ennuyé.
Bon, ça va, ne pas se cantonner à une seule époque ! .... encore que chassez le naturel, il revient au galop.
Parce que je ne suis pas loin de penser que la musique de cette période, qu'aujourd'hui on qualifie de romantique, est la musique naturelle dans son role naturel.
Stop, je ne relance pas le débat sur le sujet, encore que si nous étudions les thèmes de Stravinsky, nous serions étonnés de leur simplicité enfantine...par contre le traitement orchestral et rythmique !!!!!!
Stop !
Cordialement
Helvet...
Parce que je ne suis pas loin de penser que la musique de cette période, qu'aujourd'hui on qualifie de romantique, est la musique naturelle dans son role naturel.
Stop, je ne relance pas le débat sur le sujet, encore que si nous étudions les thèmes de Stravinsky, nous serions étonnés de leur simplicité enfantine...par contre le traitement orchestral et rythmique !!!!!!
Stop !
Cordialement
Helvet...
-
alain
- Intarissable
- Messages : 1113
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007 12:31
- Localisation : Angevin d'origine
Un grand, romantique parmi les grands :
Mr Regianni :
http://www.amazon.fr/Compilation-Serge- ... 38&sr=1-44
Mr Regianni :
http://www.amazon.fr/Compilation-Serge- ... 38&sr=1-44
Réglisse,
Oh merci, je dois écouter la 4ème, de Bruckner, par Gunter Wand, un spécialiste avec Jochum, ces jours ci, je t'en parle bien sur.
J'ai lu beaucoup sur lui, mais pas assez encore, je ne le cerne pas bien dans sa personnalité, je vais continuer, 1824/1896, il est en plein dans l'ère romantique pourtant.
Cordialement
Helvet...
Oh merci, je dois écouter la 4ème, de Bruckner, par Gunter Wand, un spécialiste avec Jochum, ces jours ci, je t'en parle bien sur.
J'ai lu beaucoup sur lui, mais pas assez encore, je ne le cerne pas bien dans sa personnalité, je vais continuer, 1824/1896, il est en plein dans l'ère romantique pourtant.
Cordialement
Helvet...
-
Sergail
- Intarissable
- Messages : 2878
- Enregistré le : jeu. 05 oct. 2006 14:29
- Localisation : VITRE dans le Trois Cinq en Bretagne, yoh !
Alain : +1alain a écrit :Un grand, romantique parmi les grands :
Mr Regianni :
http://www.amazon.fr/Compilation-Serge- ... 38&sr=1-44
-
alain
- Intarissable
- Messages : 1113
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007 12:31
- Localisation : Angevin d'origine
Tiens , encore une histoire de chat ,
Al Stewart , j'aime bien .
http://www.amazon.fr/Year-Cat-Al-Stewar ... 1200&sr=1-
Al Stewart , j'aime bien .
http://www.amazon.fr/Year-Cat-Al-Stewar ... 1200&sr=1-
-
syber
- Intarissable
- Messages : 10269
- Enregistré le : jeu. 14 sept. 2006 18:46
- Localisation : Hauts de Seine
Un disque découvert grâce à Alain :
Sharkey et Co - Kansas City Kitty
Un belle découverte d'un groupe de Jazz français. L'album date de 1972 et reprend dix titres de Jazz New Orleans, avec crédibilité, entrain et bonne humeur.
La France a vraiment été la seconde patrie du Jazz vers le milieu du 20° siècle et de nombreux musiciens (dont ceux faisant partie de ce groupe) ont joué avec des jazzmen américains.
C'est un 33T ! Il n'existe pas en CD.
Sharkey et Co - Kansas City Kitty
Un belle découverte d'un groupe de Jazz français. L'album date de 1972 et reprend dix titres de Jazz New Orleans, avec crédibilité, entrain et bonne humeur.
La France a vraiment été la seconde patrie du Jazz vers le milieu du 20° siècle et de nombreux musiciens (dont ceux faisant partie de ce groupe) ont joué avec des jazzmen américains.
C'est un 33T ! Il n'existe pas en CD.
Bonsoir à tous,
Petit retour rapide sur la Walkirie d'hier soir sur Arte.
En consultant les documents sur le site de Arte france, l'on peut se rendre compte de la mesure de l'évenement.
Il faut une telle machinerie pour mettre ces spectacles en places, environ 150 techniciens et responsables en tout genres.
Ensuite la troupe une bonne vingtaine de Chanteurs Acteurs de tout premier plan, 4 h 10 en scène avec un texte conséquent et une exigence de technique vocale élevée.
80 musiciens d'orchestre, 4 h 10 a tenir dans la fosse avec un niveau d'exécution tel que l'enregistrement pour la société éditrice de cette production soit vendable et rentable.
Après c'est Wagner, cet homme fait partie du panthéon de l'humanité, une personnalité sans doute un peu a l'étroit dans nos règles sociales, mais un imaginaire créatif hors du commun.
Simon Rattle, a mon sens est resté concentré et vraiment dedans d'un bout à l'autre et nous donné une très belle prformance de musique.
Au bout du compte seule la mise en scène parait un peu juste, bien que cohérente et suffisante à l'illustration "topographique" du texte.
L'histoire est un peu "scabreuse évidemment avec un inceste à la clé (Siegmund et sieglind) d'ou la naissance dans le 3ème N° de Siegfried mais ce sera pour le festival 2008
Un très grand moment !!!
Cordialement
Helvet...
Petit retour rapide sur la Walkirie d'hier soir sur Arte.
En consultant les documents sur le site de Arte france, l'on peut se rendre compte de la mesure de l'évenement.
Il faut une telle machinerie pour mettre ces spectacles en places, environ 150 techniciens et responsables en tout genres.
Ensuite la troupe une bonne vingtaine de Chanteurs Acteurs de tout premier plan, 4 h 10 en scène avec un texte conséquent et une exigence de technique vocale élevée.
80 musiciens d'orchestre, 4 h 10 a tenir dans la fosse avec un niveau d'exécution tel que l'enregistrement pour la société éditrice de cette production soit vendable et rentable.
Après c'est Wagner, cet homme fait partie du panthéon de l'humanité, une personnalité sans doute un peu a l'étroit dans nos règles sociales, mais un imaginaire créatif hors du commun.
Simon Rattle, a mon sens est resté concentré et vraiment dedans d'un bout à l'autre et nous donné une très belle prformance de musique.
Au bout du compte seule la mise en scène parait un peu juste, bien que cohérente et suffisante à l'illustration "topographique" du texte.
L'histoire est un peu "scabreuse évidemment avec un inceste à la clé (Siegmund et sieglind) d'ou la naissance dans le 3ème N° de Siegfried mais ce sera pour le festival 2008
Un très grand moment !!!
Cordialement
Helvet...
Bonsoir à tous,
Aujourd'hui, visionné l'enregistrement de Simon Rattle avec le Berliner P O, dans un programme musico-socio-éducatif, diffusé samedi, mais datant de 2004.
Il s'agissait de faire danser le SACRE DU PRINTEMPS à une bande de jeunes gens et de jeunes filles de 8/10ans à 20/22ans recrutés dans les banlieues difficiles de BERLIN, environ 250 immigrés et allemands en difficultés, metissage formidable, avec comme toujours des personnalités stupéfiantes qui émergent comme cela d'un coup, du hasard, et qui vous clouent sur place par une intelligence hors norme à 14 ou 16 ans !
Stupéfiant.
Certains gamins d'une vingtaine d'années ont trouvé que c'était vraiment pas moderne comme musique !!!!!!!! Waouff !!!! enfin...
Un Chorégraphe anglais Royston Maldoom, se chargeait de faire travailler tout ce monde là.
Pour la partie musicale, la promiscuité de la caméra avec le chef et les musiciens constitue une grande part de l'interet du document, le travail de reflexion et de commentaire sur la volonté du compositeur m'ont particulièrement interessé évidemment.
Les partis pris demandés par Simon Rattle dans les choix d'interprétations sont toujours justifiés par sa compréhension personnelle des intentions et de la culture du compositeur, même s'il ne s'agit que d'annotations sur la partition.
Tous les axes de la connaissance de l'humain, y compris sociologique, historique, voire de la physiologie évolutive sont alors convoqués pour une compréhension plus fine des volontés créatives, et par conséquent leur transmission aux auditeurs, même si quelquefois il est necessaire d'infléchir le texte musical (oh très légèrement pour ne pas sortir de l'oeuvre bien sur, mais quand même) vitesse, temps fort, mettre en exergue un groupe d'instrumentistes ou un solo etc...
Généralité :
"La musique n'est pas que la musique, il y a en plus ce qu'elle peut apporter aux gens" (Simon Rattle)
Sur le sacre :
"Dans notre cerveau il y a une zone qui était là avant que nous soyons civilisés, elle doit dater du temps des reptiles et là tout est rythme, la première idée, le premier échange se sont faits par le rythme, avant les mots, le Sacre, c'est en quelque sorte un retour à nos origines primitives" (Simon Rattle)
Même si les spécialistes comportementaux et zoologues seraient bien plus précis, c'est déjà encourageant comme approche.
Sa propre gestuelle est significative et révélatrice de sa compréhension "animale" de cette oeuvre, c'est superbe.
La demande envers les instrumentistes d'infléchir leur interprétation vers ce genre de considération, constitue pour moi, le role fondamental du chef.
Belle réussite de cette expérience allemande, et interprétation attachante du sacre, bien qu'incomplète puisqu'il s'agissait d'un documentaire et non pas d'un concert.
Par contre ce soir de 19 h à 20 h 25, c'était le concert 2007 annuel et traditionnel à WALDBUHNE, encore une fois avec Simon RATTLE et le Berliner P O, décidement !
De très très grands moments de musiques filmés, particulièrement édifiants.
Personne n'a vu tout cela ?
Cordialement
Helvet...
Aujourd'hui, visionné l'enregistrement de Simon Rattle avec le Berliner P O, dans un programme musico-socio-éducatif, diffusé samedi, mais datant de 2004.
Il s'agissait de faire danser le SACRE DU PRINTEMPS à une bande de jeunes gens et de jeunes filles de 8/10ans à 20/22ans recrutés dans les banlieues difficiles de BERLIN, environ 250 immigrés et allemands en difficultés, metissage formidable, avec comme toujours des personnalités stupéfiantes qui émergent comme cela d'un coup, du hasard, et qui vous clouent sur place par une intelligence hors norme à 14 ou 16 ans !
Stupéfiant.
Certains gamins d'une vingtaine d'années ont trouvé que c'était vraiment pas moderne comme musique !!!!!!!! Waouff !!!! enfin...
Un Chorégraphe anglais Royston Maldoom, se chargeait de faire travailler tout ce monde là.
Pour la partie musicale, la promiscuité de la caméra avec le chef et les musiciens constitue une grande part de l'interet du document, le travail de reflexion et de commentaire sur la volonté du compositeur m'ont particulièrement interessé évidemment.
Les partis pris demandés par Simon Rattle dans les choix d'interprétations sont toujours justifiés par sa compréhension personnelle des intentions et de la culture du compositeur, même s'il ne s'agit que d'annotations sur la partition.
Tous les axes de la connaissance de l'humain, y compris sociologique, historique, voire de la physiologie évolutive sont alors convoqués pour une compréhension plus fine des volontés créatives, et par conséquent leur transmission aux auditeurs, même si quelquefois il est necessaire d'infléchir le texte musical (oh très légèrement pour ne pas sortir de l'oeuvre bien sur, mais quand même) vitesse, temps fort, mettre en exergue un groupe d'instrumentistes ou un solo etc...
Généralité :
"La musique n'est pas que la musique, il y a en plus ce qu'elle peut apporter aux gens" (Simon Rattle)
Sur le sacre :
"Dans notre cerveau il y a une zone qui était là avant que nous soyons civilisés, elle doit dater du temps des reptiles et là tout est rythme, la première idée, le premier échange se sont faits par le rythme, avant les mots, le Sacre, c'est en quelque sorte un retour à nos origines primitives" (Simon Rattle)
Même si les spécialistes comportementaux et zoologues seraient bien plus précis, c'est déjà encourageant comme approche.
Sa propre gestuelle est significative et révélatrice de sa compréhension "animale" de cette oeuvre, c'est superbe.
La demande envers les instrumentistes d'infléchir leur interprétation vers ce genre de considération, constitue pour moi, le role fondamental du chef.
Belle réussite de cette expérience allemande, et interprétation attachante du sacre, bien qu'incomplète puisqu'il s'agissait d'un documentaire et non pas d'un concert.
Par contre ce soir de 19 h à 20 h 25, c'était le concert 2007 annuel et traditionnel à WALDBUHNE, encore une fois avec Simon RATTLE et le Berliner P O, décidement !
De très très grands moments de musiques filmés, particulièrement édifiants.
Personne n'a vu tout cela ?
Cordialement
Helvet...
