BowiePop a écrit :know that some people are going to say this is all rubbish, and that “I can easily hear the difference between a 16bit commercial recording and a 24bit Hi-Rez version”. Unfortunately, you can't, it's not that you don't have the equipment or the ears, it is not humanly possible in theory or in practice under any conditions!!
Pourtant le sacd nous a procuré du plaisir.
Maintenant, c'est vrai certains cd me procurent autant de plaisir.
Le DTS 96/24, me plaisait bien aussi en HC, actuellement je ne suis plus en 5.1, je n'en profite donc guère plus depuis un moment.
Je recommande à tous ceux qui jetteront un œil au lien de lire le post original avec la plus grande attention, car le lire en diagonal ne fera qu'attiser à tort un débat qui n'a vraiment pas lieu d'être (comme sur le forum où ça a été posté ; 74 pages de commentaires où les gens finissent invariablement par parler de câbles et se traiter de sourds (!)... Comme quoi ça doit être une loi universelle intrinsèque à la hifi, un peu comme celle qui dit que tout débat houleux finit systématiquement par l'évocation du 3eme Reich par l'un des protagonistes...)
En effet, le sujet original ne porte que sur la profondeur de l'échelle de quantization (en 24 ou 16 bits) dans le format PCM et uniquement dans le cadre de la lecture dudit format.
Grosso modo, il explique (d'une manière extrêmement claire et documentée) que l'ajout des 8 bits supplémentaires ne fait que repousser le plancher de bruit à 144dB au lieu de 96dB avec les 16 bits du format CD (voir 120 dB avec utilisation du noise shaping), ce qui est
indiscutablement inutile lors de
la restitution du morceau encodé. Je vous laisse découvrir pourquoi dans l'article original.
En revanche, l'auteur explique bien que les 144dB offert par le 24 bit sont utiles lors du mastering d'une oeuvre pour éviter les effets d'accumulation d'erreurs.
De la même manière, l'auteur ne dit pas que l'augmentation de la fréquence d'échantillonnage à 88 et 96 kHz/s est inaudible au même titre que que le 24 bit, même s'il avoue y voir un gain tout au plus marginal par rapport à un CD avec une production de qualité.
Et c'est là qu'intervient à mon avis la conclusion la plus pertinente de l'auteur (qui est un professionnel du mixage), à savoir que les consommateurs seraient infiniment gagnant à exiger des enregistrements de haute qualité (en boudant les productions les plus indigentes) au lieu de réclamer le format dans lequel les oeuvres sont masterisées.
En gros d'exiger la qualité du fond plutôt que celle de la forme.