Re: Quel ampli pour Egéa 3 ?
Posté : mer. 28 déc. 2016 14:43
Je n'ai pas le souvenir de caissons si éloignés des Galion.
L'ancien site des passionnés de la marque d'enceintes Cabasse
https://www.forumcabasse.org/forum/
https://www.forumcabasse.org/forum/viewtopic.php?f=5&t=10156
Il existe un projet très simple publié sur l'excellent site Elliot Sound et que les bricoleurs du dimanche peuvent réaliser : http://sound.whsites.net/absw.htm (le lien est en anglais).Philippe MULLER a écrit : Malgré tout, il faut mettre une procédure de comparaison sérieuse au point sinon nous n'apprendrons rien, sauf que untel a une préférence pour un appareil. Un voltmètre et un sinus de 1kHz sur un CD ne sont pas chers, tout le monde peut en avoir. Le plus difficile est de concevoir un commutateur permettant de passer d'un ampli à l'autre sur la même paire d'enceintes. Il faut qu'il soit simple, peu couteux et efficace sinon personne ne le fera.
Ce n'est peut-être pas vous qui êtes venu alors.....Qui à l'époque réalisait les réglages dès systèmes Etna chez les particuliers?Philippe MULLER a écrit :Je n'ai pas le souvenir de caissons si éloignés des Galion.
Quelle année ?brett952 a écrit :Ce n'est peut-être pas vous qui êtes venu alors.....Qui à l'époque réalisait les réglages dès systèmes Etna chez les particuliers?Philippe MULLER a écrit :Je n'ai pas le souvenir de caissons si éloignés des Galion.
C'est donc moi, jusqu'à l'été 1996.brett952 a écrit :Ce devait être en 1986-1987
Perso je ne crois pas à ce genre "d'appareil" , en tout cas je n'y accorde aucune confiance .Philippe MULLER a écrit : Le plus difficile est de concevoir un commutateur permettant de passer d'un ampli à l'autre sur la même paire d'enceintes.
Toutes les idées seront les bienvenues.
Prenons deux amplis différents. Admettons que le commutateur change le son obtenu.selvageski a écrit :Perso je ne crois pas à ce genre "d'appareil" , en tout cas je n'y accorde aucune confiance .Philippe MULLER a écrit : Le plus difficile est de concevoir un commutateur permettant de passer d'un ampli à l'autre sur la même paire d'enceintes.
Toutes les idées seront les bienvenues.
Je ne suis pas du tout un aficionados du son des câbles loin de là ...mais j'accorde une grande importance à la continuité du signal et à la qualité des contacts .
Rajouter 2-3 contacts, plus des morceaux de fil, entre les sorties des différents amplis et les enceintes... puis en conclure qu'ils sonnent de la même façon me parait ubuesque .
En tous cas c'est mon avis, que je partage pour moi tout seul ( tant qu'on ne me démontrera pas le contraire)
En cela je suis toujours resté circonspect quand aux expériences de Syber et Crao en ce domaine .
Test ABX ok .. mais on débranche et on rebranche .
Le problème c'est que c'est plus long ...et que la mémoire auditive a déjà disparue
On est pas sorti des ronces
ben suis pas loin de penser que oui ...Ubu a écrit :Prenons deux amplis différents. Admettons que le commutateur change le son obtenu.selvageski a écrit :Perso je ne crois pas à ce genre "d'appareil" , en tout cas je n'y accorde aucune confiance .Philippe MULLER a écrit : Le plus difficile est de concevoir un commutateur permettant de passer d'un ampli à l'autre sur la même paire d'enceintes.
Toutes les idées seront les bienvenues.
Je ne suis pas du tout un aficionados du son des câbles loin de là ...mais j'accorde une grande importance à la continuité du signal et à la qualité des contacts .
Rajouter 2-3 contacts, plus des morceaux de fil, entre les sorties des différents amplis et les enceintes... puis en conclure qu'ils sonnent de la même façon me parait ubuesque .
En tous cas c'est mon avis, que je partage pour moi tout seul ( tant qu'on ne me démontrera pas le contraire)
En cela je suis toujours resté circonspect quand aux expériences de Syber et Crao en ce domaine .
Test ABX ok .. mais on débranche et on rebranche .
Le problème c'est que c'est plus long ...et que la mémoire auditive a déjà disparue
On est pas sorti des ronces
Y a t-il une chance pour que cette différence introduite ne soit non seulement pas la même pour chacun des deux amplis mais pour qu'en plus elle puisse les rendre identiques ?
Essayez avant de déclarer que ça ne marche pas ! Pour le moment, vous ne faites rien avancer. Votre électronique comporte des centaines de contacts et bouts de fils et, malgré cela, on lit que tel ampli est fidèle, transparent, dynamique, formidable, épatant et j'en passe des plus ridicules.selvageski a écrit : Perso je ne crois pas à ce genre "d'appareil" , en tout cas je n'y accorde aucune confiance .
Je ne suis pas du tout un aficionados du son des câbles loin de là ...mais j'accorde une grande importance à la continuité du signal et à la qualité des contacts .
Rajouter 2-3 contacts, plus des morceaux de fil, entre les sorties des différents amplis et les enceintes... puis en conclure qu'ils sonnent de la même façon me parait ubuesque .
En tous cas c'est mon avis, que je partage pour moi tout seul ( tant qu'on ne me démontrera pas le contraire)
En cela je suis toujours resté circonspect quand aux expériences de Syber et Crao en ce domaine .
Test ABX ok .. mais on débranche et on rebranche .
Le problème c'est que c'est plus long ...et que la mémoire auditive a déjà disparue
On est pas sorti des ronces
Ubu a écrit :Pour en avoir le cœur net, il faudrait faire un ABX entre différents commutateurs. Il faudrait néanmoins trouver une solution pour commuter les commutateurs sans utiliser de commutateurs pour ne pas introduire de biais
Ces travaux ne font que confirmer la capacité de l’esprit humain à échafauder les plus incroyables théories pour éviter que ne soient détruites les principales idées qui le structurent. De nombreux exemples existent mais celui que je préfère est une histoire d’astronomes qui avaient vu un objet volant non identifié. C’est un Canadien, John Woolley, qui la raconte et je me permets d’en reproduire de larges extraits ici, comme je l’avais fait en 2010 dans mon précédent blog. L’histoire remonte au milieu des années 1970, époque à laquelle John Woolley travaillait dans le groupe d’astrophysique de l’université d’Alberta. Un crédit avait été obtenu pour doter l’observatoire d’un nouveau télescope et l’ancien instrument avait été installé sur le toit d’un autre bâtiment pour des cours ou des sessions d’astronomie ouvertes au public. Un soir, après l’une d’entre elles, John Woolley et un étudiant contemplaient le ciel à l’œil nu lorsqu’une escadrille de quatre ovnis, sortie de nulle part, passa au-dessus d’eux avant de disparaître subitement.
« Les ovnis étaient ronds et blancs, se souvient John Woolley, et ils volaient en formation diamant : un devant, deux sur les côtés et un qui fermait la marche. Ils ont balayé environ 90 degrés de ciel en moins de trois secondes. » Les deux hommes échangèrent quelques mots :
L’étudiant : « Ahhh, tu as vu ça ? »
John Woolley : « Ouais, j’ai vu ça, d’accord. »
L’étudiant : « Okaaay. C’était quoi ? »
John Woolley : « Je ne sais pas, mais gardons les yeux ouverts. Ils vont peut-être revenir. »
Et les deux hommes de scruter le ciel, non plus pour regarder les étoiles, mais pour chercher ce qui était alors, au sens littéral de l’expression, des objets volants non identifiés. Ceux-ci mesuraient chacun un quart de degré, étaient séparés les uns des autres d’environ 5 degrés mais, dans ce ciel sans nuage, rien ne permettait d’estimer la distance à laquelle ils se trouvaient. Soit ils étaient très proches et petits, auquel cas leur vitesse était relativement modeste, soit ils étaient lointains, volumineux et très rapides. John Woolley et son acolyte auraient pu se demander toute leur vie ce qu’ils avaient vu. Heureusement pour eux, les quatre ovnis revinrent. C’étaient quatre pigeons.
« Voir ce à quoi on croit »
Voici l’analyse que John Woolley fait de cette histoire : « C’est un cas classique de “Voir ce à quoi on croit”. J’ai tendance à considérer l’information issue de nos sens comme passant à travers des filtres – ou comme étant mise en forme par nos cerveaux – tout comme nous essayons de donner du sens à tout ce qui se passe autour de nous. Cela signifie que la même information sensorielle peut être interprétée assez différemment par nos cerveaux suivant les occasions, suivant les filtres ou les formes qui opèrent à ces moments donnés. Dans le cas de nos pigeons, la lumière de l’éclairage public, en dessous de nous, nous était renvoyée bien mieux par le ventre blanc et rond des pigeons que par le reste de leur corps, ce qui faisait ressortir bien plus les ventres sur le ciel noir. Aussitôt que nous avons vu les quatre objets blancs, un filtre ovni a surgi dans nos cerveaux. Il est absolument extraordinaire de voir avec quelle efficacité le filtre ovni a évacué le reste des pigeons. Au premier passage, on n’avait pas le moindre soupçon sur le fait qu’il puisse s’agir de pigeons. Au moment où ils ont effectué leur second passage, chacun de nous était parvenu à mettre de côté le filtre ovni et à le remplacer par un filtre plus du genre “OK, que regardons-nous vraiment ?” Alors que les pigeons approchaient de nouveau, ces ventres ronds et blancs étaient si fascinants qu’il fallut beaucoup de concentration pour voir au-delà d’eux le reste des pigeons. »
L’histoire est déjà instructive mais elle ne s’arrête pas là… « Quelque temps plus tard, pendant une séance d’observation publique, j’étais de nouveau sur le toit en train de regarder le ciel. A côté de moi se tenait un jeune d’environ 14 ans, lorsqu’un pigeon solitaire vola au-dessus de nos têtes. Le garçon se retourna vers moi et me dit : “Waouh ! Vous avez vu ça ? Un ovni vient juste de traverser la Grande Ourse !” “Oui”, ai-je répondu, “cela arrive de temps en temps ici, et il s’avère que ce ne sont pas des ovnis mais des pigeons”. Je me suis ensuite lancé dans l’explication des ventres blancs qui reflétaient la lumière et des filtres dans le cerveau qui sélectionnaient les données, etc, etc. Bien que cet événement se soit passé environ deux décennies avant la sortie de Men In Black, j’ai dû faire une assez bonne imitation du personnage tenu par Will Smith qui essaie de convaincre quelqu’un qu’il n’a pas vu ce qu’il vient juste de voir, parce que ce garçon ne croyait rien de ce que je lui disais. Il savait ce qu’il avait vu (perçu, en réalité) et il n’avait certainement vu aucun pigeon. Son incrédulité totale vis-à-vis de ce qu’il entendait se lisait sur son visage. Je pouvais quasiment voir les engrenages tourner dans sa tête, alors qu’il tentait de mettre en adéquation ce que je lui disais avec ce qu’il avait vu (perçu). »
« Pendant qu’il essayait de trouver ce qui se passait, poursuit John Woolley, l’expression sur son visage passa graduellement de l’incrédulité à la compréhension puis à l’”Eureka !”. Il recula alors d’un pas, pointa un doigt vers moi et cria : “VOUS FAITES PARTIE DE LA CONSPIRATION !” J’étais tellement déconcerté que je ne pus donner de meilleure réponse que “NON, NON, honnêtement, c’était un pigeon !” Il tourna le dos et s’en alla, apparemment convaincu de deux choses. Premièrement que des soucoupes volantes nous rendaient visite et, deuxièmement, qu’existait un vaste complot destiné à cacher cette information au grand public. Et tout ça parce qu’il n’avait pas su reconnaître un pigeon. »
Quand on veut croire dur comme fer à quelque chose, rien, pas même la plus rationnelle des démonstrations, ne pourra vous faire changer d’avis, de filtre, de structure mentale. Il est si difficile d’envoyer ses convictions par-dessus les moulins, si rassurant de les protéger, qu’on préférera imaginer des complots abracadabrants, comme le fait que le réchauffement climatique est un canular inventé par les Chinois, plutôt que de regarder la vérité en face.
Pierre Barthélémy