(notez bien le tuyau d'aspirateur en arrière-plan : nous sommes chez un vrai audiophile !)
J'ai de mon côté le petit TEAC P-500, le junior de la première série de drive (sans convertisseur) à inclure la mythique mécanique VRDS. Il date de la toute fin des années 80 je crois. Fabrication sérieuse, sans chichi, finition champagne un peu kitsch, mais une robustesse et une simplicité d'usage d'excellent aloi. Je l'utilise branché directement en numérique coaxial sur mon ampli home cinéma onkyo 706, ce qui n'est pas le top, évidemment. Néanmoins, le résultat est excellent, les musiciens se réveillent, l'aigu se libère, les détails se détachent naturellement, le grave s'approfondit et se raffermit. Quand on passe sur un autre drive dans la même configuration, la différence est immédiate, les musiciens humains et motivés semblent se transformer en robots lymphatiques et enrhumés ! Le résultat est encore meilleur en lestant le drive (en posant un objet lourd dessus).
Mon modèle est un peu fatigué au niveau du tiroir et le bloc optique peut avoir tendance à sauter, il faudra qu'il passe à la révision un de ces jours. Mais ce n'est certes pas un achat que je regrette !
J'ai un ami qui a une configuration plus haut de gamme (cotre, intégré sphynx, Teac VRDS-T1 (plus tardif et plus massif) + convertisseur Conrad Johnson) et le résultat est aussi très ilmpressionnant. En branchant un drive classique dessus, c'est tout de suite la douche froide : scène floue, médium et grave manquant de détails, aigue bouché...
