Forum Cabasse

Scytales a écrit : ↑

dim. 28 janv. 2018 16:28

J'aimerais faire deux remarques.

La première sur l'amplification des instruments qui accompagnent le piano. Ce n'est nullement une nécessité.

Et c'est l'objet de ma deuxième remarque : le son d'un instrument de musique ou d'un ensemble musical n'existe pas in abstracto. Un musicien est toujours dépendant du lieu où il se produit. Et d'ailleurs, les auditeurs le remarquent fort bien : on comprend très vite que la musique est jouée en plein air, dans une église ou une cathédrale, dans une cave, dans un salon feutrée... Le son que l'on entend est le produit non seulement de l'instrument, mais aussi de ce que renvoie (ou non : plein air) le lieu où se produisent les musiciens, qui jouent en fonction de ce qu'ils entendent d'eux-même et de leurs collègues qui les accompagnent. Ce qu'une prise de son doit capter, pour être fidèle, ce n'est donc pas le son in abstracto qui est produit par l'instrument (et avec certains instruments, on serait bien en peine de déterminer abstraitement où le capter : faut-il un microphone par bouche de tuyau de grandes orgues ?) mais le son tel que le produisent les musiciens en fonction de ce qu'ils entendent dans la salle où ils se trouvent. Conceptuellement, cela change beaucoup de choses ! En ce moment il y a une discussion sur HCFR qui a rapidement pris appuie sur la difficulté insurmontable de capter et reproduire une batterie comportant un nombre classique de fûts et quelqu'un a affirmé qu'il fallait au minimum huit microphones pour capter une telle batterie, sous-entendu notamment un microphone par instrument sur lequel frappe le batteur, plus d'autres. Conceptuellement, on peut se demander si une telle pratique consiste réellement à enregistrer le son du batteur ou si ce n'est pas plutôt une technique de production de sons dans laquelle le batteur n'est qu'un paramètre parmi d'autres, comme on déplacerait une réglette sur une console pour élever ou baisser le niveau, filtrer une partie de la bande passante enregistrée par un microphone, ajouter de la réverbération, etc ...

sport02 a écrit : ↑

dim. 28 janv. 2018 19:29

je découvre les extraits dispos sur passavantmusic , ah oui c' est très bon !!

Philippe MULLER a écrit : ↑

dim. 28 janv. 2018 22:55

C'est une formation lilloise.

Sur le site, il s'agit de mp3 d'assez basse qualité parce que la taille du fichier est très limitée.

Le grave est mieux défini que vous le pensez. Patrick Vercher (Prestige) s'est beaucoup servi de ce disque pour ses tests; on en retrouvera dans la revue. Dans "In a sentimental mood", la contrebasse a beaucoup de volume et descend bas avec de l'attaque.

Comme il s'agit de stéréo réelle, y compris dans le grave et l'extrême-grave, le résultat sera vite dégradé en cas de problème de mise au point et notamment en cas de déphasages entre les deux canaux. Même si votre système est bien branché, il existe de nombreuses causes de dysfonctionnement possibles. Voilà le type d'enregistrement qui n'aimera pas beaucoup le sub unique.
Quel était précisément votre système d'écoute ?

La pochette a été conçue par mon fils. La rue existe réellement, à Besançon.

helio a écrit : ↑

lun. 29 janv. 2018 00:02

Je ne parle pas de définition de grave mais du timbre légèrement "rond" en retrait de la Contrebasse dans son ensemble..
J'ai eu une discussion et les explications de Philippe Labroue sur un autre forum concernant le rendu très différent de la contrebasse sur les deux albums de Rodolph Raffalli, hommage á Georges Brassens.

sport02 a écrit : ↑

lun. 29 janv. 2018 10:06

sur passavantmusic quelle est la différence entre une version CD Silver et Gold 24 carats ?

Philippe MULLER a écrit : ↑

sam. 27 janv. 2018 17:03

Je ne vois pas où est l'intérêt de ces sites.

sport02 a écrit : ↑

mer. 31 janv. 2018 13:46

vos enregistrements sont formidables , on est tellement habitué a écouter de la musique " bidouillée " qu' on en oublie qu' on écoute plus des musiciens en chair et en os devant soi , ce que vos enregistrements cherchent a reproduire .