Ecoutes du jour, 2006 - 2007 - 2008
Sergail,
Je suis tout a fait d'accord, mais il m'apparait que si on fait un peit CR, et qu'ensuite il faille changer de sujet pour mettre la version de référence, qui d'ailleurs n'est pas forcément la même pour tous ?...
Peut-être alors en signalant les Diapasons d'or, quand ils sont connus ?
Parce que là pour Milstein, c'est Crao qui nous branche dessus, ainsi que pour Sarah Chang.
Mais je n'ai rien contre, cependant je ne suis pas assez compétent historiquement pour les différents interprètes, alors si tout le monde s'y met ? pourquoi pas.
Ou alors, sans les CR, ceux qui possèdent une version au top, qu'ils le signalent ?
Comme tu veux !
Helvet...
Je suis tout a fait d'accord, mais il m'apparait que si on fait un peit CR, et qu'ensuite il faille changer de sujet pour mettre la version de référence, qui d'ailleurs n'est pas forcément la même pour tous ?...
Peut-être alors en signalant les Diapasons d'or, quand ils sont connus ?
Parce que là pour Milstein, c'est Crao qui nous branche dessus, ainsi que pour Sarah Chang.
Mais je n'ai rien contre, cependant je ne suis pas assez compétent historiquement pour les différents interprètes, alors si tout le monde s'y met ? pourquoi pas.
Ou alors, sans les CR, ceux qui possèdent une version au top, qu'ils le signalent ?
Comme tu veux !
Helvet...
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Avant de répondre au problème soulevé par helvet, pourrions nous réflechir sur une méthodologie d'appréciation par le biais d'une fiche type ?
Je "m'esplique", quelques idées pêle-mêle :
L'auteur -
Interprète -
Année
prix et/ou recommandation(s) genre Diapason, télérama etc etc
qualité technique (enregistrement)
apréciations diverses (pochettes, prix ...)
Je "m'esplique", quelques idées pêle-mêle :
L'auteur -
Interprète -
Année
prix et/ou recommandation(s) genre Diapason, télérama etc etc
qualité technique (enregistrement)
apréciations diverses (pochettes, prix ...)
Modifié en dernier par Sergail le lun. 14 mai 2007 23:19, modifié 1 fois.
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Exemple Furtwängler :
Avec enregistrement de 1942 de la 9éme de Ludwig Van, on peut supposer une qualité technique moyenne pour l'enregistrement, mais par contre une qualité artistique formidable.
On peut aussi attribuer une note technique pour la qualité d'interprétation, mais il y a des gens dont c'est le métier... Nous pourrions rester sur une aide ou un conseil à la découverte et à l'achat, le cas échéant...
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REGLISSE : Je serai plutôt de 1 à 5... pour simplifier...
Avec enregistrement de 1942 de la 9éme de Ludwig Van, on peut supposer une qualité technique moyenne pour l'enregistrement, mais par contre une qualité artistique formidable.
On peut aussi attribuer une note technique pour la qualité d'interprétation, mais il y a des gens dont c'est le métier... Nous pourrions rester sur une aide ou un conseil à la découverte et à l'achat, le cas échéant...
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REGLISSE : Je serai plutôt de 1 à 5... pour simplifier...
Sergail,
Ben oui, c'est un peu pour cela que j'avance en crabe, parce qu'il y a des gens dont c'est le métier, mais le signaler à chaque fois, bien entendu, dans prolongement de nos écoutes, là oui...
Mais ai-je bien tout compris du projet ?
Pour poursuivre avec Furtwangler, la 1942 est une belle interprétation certes, mais pour moi inécoutable avec un souffle de 78 tours... Mais là ou cela se corse, c'est que même si ses autres versions sont aussi bonnes et de meilleures qualité technique, cela ne dépasse pas 2/5 ou 5/10, et l'histoire des interprétations remet complètement en cause ce choix de pousser la 9ème à 75 mn pour 62mn aujourd'hui.
Alors qui a raison...bon ce n'est pas le débat...mais il faudrait bien le reprendre d'ailleurs !
Signaler nos coups de coeur, oui ça d'accord !!!
Helvet...
Helvet...
Ben oui, c'est un peu pour cela que j'avance en crabe, parce qu'il y a des gens dont c'est le métier, mais le signaler à chaque fois, bien entendu, dans prolongement de nos écoutes, là oui...
Mais ai-je bien tout compris du projet ?
Pour poursuivre avec Furtwangler, la 1942 est une belle interprétation certes, mais pour moi inécoutable avec un souffle de 78 tours... Mais là ou cela se corse, c'est que même si ses autres versions sont aussi bonnes et de meilleures qualité technique, cela ne dépasse pas 2/5 ou 5/10, et l'histoire des interprétations remet complètement en cause ce choix de pousser la 9ème à 75 mn pour 62mn aujourd'hui.
Alors qui a raison...bon ce n'est pas le débat...mais il faudrait bien le reprendre d'ailleurs !
Signaler nos coups de coeur, oui ça d'accord !!!
Helvet...
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Modifié en dernier par helvet le lun. 14 mai 2007 23:34, modifié 1 fois.
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HELVET :
Ce qui m'embête, c'est d'être obligé de relire tout le post "écoute du jour" pour rechercher une œuvre que je pense être de référence, ou que ta prose m'a donné envie de découvrir...
L'idée, c'est d'essayer de "stocker" de manière succincte et accessible "nos" œuvres de références.
Mais c'est pas gagné !
Ce qui m'embête, c'est d'être obligé de relire tout le post "écoute du jour" pour rechercher une œuvre que je pense être de référence, ou que ta prose m'a donné envie de découvrir...
L'idée, c'est d'essayer de "stocker" de manière succincte et accessible "nos" œuvres de références.
Mais c'est pas gagné !
Modifié en dernier par Sergail le lun. 14 mai 2007 23:36, modifié 1 fois.
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La 4° de Chostakovitch. dirigée par Mariss Jansons
Une des symphonie de Chostakovitch qui peut réellement s'interpréter sur des critères politiques. Trois mouvements, long, court, long.
Un premier mouvement décrivant le chaos, suivi d'un intermède qui est sensé nous reposer, mais c'est pour mieux enchainer sur le 3° mouvement désespéré et sombre.
Ben oui, c'est pas de la musique festive.
On est pas là pour rigoler. C'est du sérieux et du lourd !
Mais à son écoute, on tremble, on ressent la musique et le message qu'elle porte.

http://www4.fnac.com/Shelf/article.aspx ... B683E&Fr=0
Une des symphonie de Chostakovitch qui peut réellement s'interpréter sur des critères politiques. Trois mouvements, long, court, long.
Un premier mouvement décrivant le chaos, suivi d'un intermède qui est sensé nous reposer, mais c'est pour mieux enchainer sur le 3° mouvement désespéré et sombre.
Ben oui, c'est pas de la musique festive.
On est pas là pour rigoler. C'est du sérieux et du lourd !


Mais à son écoute, on tremble, on ressent la musique et le message qu'elle porte.

http://www4.fnac.com/Shelf/article.aspx ... B683E&Fr=0
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La 9° symphonie de Beethoven, par Karajan - 1963.
Les thèmes habituels de Beethoven sont bien présents (la fraternité, l'universalité), mais présentés, je trouve d'une manière extrêmement complexe.
Les trois premiers mouvement se caractérisent par une approche impressionniste, je trouve. Un peu comme si Beethoven voulait nous amener vers sa conclusion, non pas par un raisonnement ou un cheminement linéaire, mais par petites touches apparament incohérentes et désordonnées.
S'en suit un 4° court mouvement qui présente le thème de l'ode à la joie, joué de façon empressé, manquant presque de sérénité.
Et enfin le 5° mouvement, ultime pirouette, est chanté !
Etait-ce nécessaire ?
Pourquoi cette volonté d'être si démonstratif et explicatif ? Est-ce seulement un contre-point aux trois premiers mouvements impressionnistes ?
La musique ne peut-elle se suffire à elle-même pour exprimer un sentiment universel ? Beethoven a t-il tout dit, musicalement ?
Plein de questionnement pour ma part. Ca donne envie d'écouter les autres symphonies pour comprendre le cheminement de Beethoven de la 1° à la 9°.
Les thèmes habituels de Beethoven sont bien présents (la fraternité, l'universalité), mais présentés, je trouve d'une manière extrêmement complexe.
Les trois premiers mouvement se caractérisent par une approche impressionniste, je trouve. Un peu comme si Beethoven voulait nous amener vers sa conclusion, non pas par un raisonnement ou un cheminement linéaire, mais par petites touches apparament incohérentes et désordonnées.
S'en suit un 4° court mouvement qui présente le thème de l'ode à la joie, joué de façon empressé, manquant presque de sérénité.
Et enfin le 5° mouvement, ultime pirouette, est chanté !
Etait-ce nécessaire ?
Pourquoi cette volonté d'être si démonstratif et explicatif ? Est-ce seulement un contre-point aux trois premiers mouvements impressionnistes ?
La musique ne peut-elle se suffire à elle-même pour exprimer un sentiment universel ? Beethoven a t-il tout dit, musicalement ?
Plein de questionnement pour ma part. Ca donne envie d'écouter les autres symphonies pour comprendre le cheminement de Beethoven de la 1° à la 9°.
Syber,
La thématique beethovenienne y est bien présente comme tu dis. La difficulté avec cette interprétation de 1963 par Karajan, POUR MOI, c'est qu'elle est jouée trop rapidement elle y perd sa profondeur méditative et n'est plus que survolée.
Je pense que le soucis de Karajan c'est de se démarquer des précédents et plus encore de travailler sur l'orchestre et les technologies des enregistrements.
Sinon jouée plus lentement comme je l'ai déjà indiqué, cela permet aux auditeurs de retrouver les émotions "organiquement" "physiologiquement"
à quelle vitesse marche-t-on et respire-t-on lorsque l'on est en méditation perdu dans ses pensées ? surtout existencielles !!!
La 1963 je l'ai en SACD hybride, et donc même en stéréo c'est censé être un must... mais s'il s'appauvrit émotionnellement, à quoi bon.
Je persiste a penser que c'est une oeuvre majeure de tous les temps, que les sentiments de désespoirs ou de regrets, de tristesse, de noble renoncement ou acceptation de nos destins, puis par l'effort personnel et la fraternité, l'espoir mis en commun, permettent de trouver le courage de vivre heureux.
Voila le message fondamental de Betthoven, Promethée (l'homme) arrachant son bonheur à la force de son mental, confronté à la cruauté de la vie.
Avec Willhelm Furtwangler, Otto Klemperer, Bruno Walter, Eugen Jochum, c'est d'une grande évidence, avec Herbert Von Karajan, cela commence a descendre, sa version de 1977 serait supérieure, mais je ne la connais pas ! en tout cas après lui, il ne reste pas grand chose du contenu psycho-pathologique" qui fait la spécificité des hommes qui pensent et ressentent.
Peut-être ne suis-je qu'un "romantique sentimental' pathologique, soit ! alors je l'assume mais les anciennes interprétations me conviennent et j'y entends l'ame humaine vivre, pas chez les autres.
Je dirais que toi aussi à te lire tu restes un peu sur ta faim.
Faire le voyage des neufs symphonies est incontournable, mais encore faut-il trouver les interprètes avec un niveau technique satisfaisant, peut-être alors Eugen Jochum et Bruno Walter, et avec un peu moins de qualité, mais encore acceptable Furtwangler et son intégrale.
Bien bonnes recherches.
Cordialement
Helvet...
La thématique beethovenienne y est bien présente comme tu dis. La difficulté avec cette interprétation de 1963 par Karajan, POUR MOI, c'est qu'elle est jouée trop rapidement elle y perd sa profondeur méditative et n'est plus que survolée.
Je pense que le soucis de Karajan c'est de se démarquer des précédents et plus encore de travailler sur l'orchestre et les technologies des enregistrements.
Sinon jouée plus lentement comme je l'ai déjà indiqué, cela permet aux auditeurs de retrouver les émotions "organiquement" "physiologiquement"
à quelle vitesse marche-t-on et respire-t-on lorsque l'on est en méditation perdu dans ses pensées ? surtout existencielles !!!
La 1963 je l'ai en SACD hybride, et donc même en stéréo c'est censé être un must... mais s'il s'appauvrit émotionnellement, à quoi bon.
Je persiste a penser que c'est une oeuvre majeure de tous les temps, que les sentiments de désespoirs ou de regrets, de tristesse, de noble renoncement ou acceptation de nos destins, puis par l'effort personnel et la fraternité, l'espoir mis en commun, permettent de trouver le courage de vivre heureux.
Voila le message fondamental de Betthoven, Promethée (l'homme) arrachant son bonheur à la force de son mental, confronté à la cruauté de la vie.
Avec Willhelm Furtwangler, Otto Klemperer, Bruno Walter, Eugen Jochum, c'est d'une grande évidence, avec Herbert Von Karajan, cela commence a descendre, sa version de 1977 serait supérieure, mais je ne la connais pas ! en tout cas après lui, il ne reste pas grand chose du contenu psycho-pathologique" qui fait la spécificité des hommes qui pensent et ressentent.
Peut-être ne suis-je qu'un "romantique sentimental' pathologique, soit ! alors je l'assume mais les anciennes interprétations me conviennent et j'y entends l'ame humaine vivre, pas chez les autres.
Je dirais que toi aussi à te lire tu restes un peu sur ta faim.
Faire le voyage des neufs symphonies est incontournable, mais encore faut-il trouver les interprètes avec un niveau technique satisfaisant, peut-être alors Eugen Jochum et Bruno Walter, et avec un peu moins de qualité, mais encore acceptable Furtwangler et son intégrale.
Bien bonnes recherches.
Cordialement
Helvet...
Modifié en dernier par helvet le mer. 16 mai 2007 14:37, modifié 1 fois.
Syber,
Cela vient de l'interprétation sans aucun doute, même pas non plus de ton oreille qui manquerait d'habitude à ce genre d'approfondissement de l'audition, parce que moi aussi j'ai été décu par cette 1963 encensée par tout le monde, je crois que c'est surtout l'orchestre qui a été encensé plutot que la profondeur de l'interprétation.
On continue ? tu nous nous diras si tu y entends une différence ?
Cordialement
Helvet...
Cela vient de l'interprétation sans aucun doute, même pas non plus de ton oreille qui manquerait d'habitude à ce genre d'approfondissement de l'audition, parce que moi aussi j'ai été décu par cette 1963 encensée par tout le monde, je crois que c'est surtout l'orchestre qui a été encensé plutot que la profondeur de l'interprétation.
On continue ? tu nous nous diras si tu y entends une différence ?
Cordialement
Helvet...
Modifié en dernier par helvet le mer. 16 mai 2007 21:10, modifié 1 fois.
Bonsoir Helvet,helvet a écrit :Syber,
La thématique beethovenienne y est bien présente comme tu dis. La difficulté avec cette interprétation de 1963 par Karajan, POUR MOI, c'est qu'elle est jouée trop rapidement elle y perd sa profondeur méditative et n'est plus que survolée.
Je pense que le soucis de Karajan c'est de se démarquer des précédents et plus encore de travailler sur l'orchestre et les technologies des enregistrements.
Sinon jouée plus lentement comme je l'ai déjà indiqué, cela permet aux auditeurs de retrouver les émotions "organiquement" "physiologiquement"
à quelle vitesse marche-t-on et respire-t-on lorsque l'on est en méditation perdu dans ses pensées ? surtout existencielles !!!
La 1963 je l'ai en SACD hybride, et donc même en stéréo c'est censé être un must... mais s'il s'appauvrit émotionnellement, à quoi bon.
Je persiste a penser que c'est une oeuvre majeure de tous les temps, que les sentiments de désespoirs ou de regrets, de tristesse, de noble renoncement ou acceptation de nos destins, puis par l'effort personnel et la fraternité, l'espoir mis en commun, permettent de trouver le courage de vivre heureux.
Voila le message fondamental de Betthoven, Promethée (l'homme) arrachant son bonheur à la force de son mental, confronté à la cruauté de la vie.
Avec Willhelm Furtwangler, Otto Klemperer, Bruno Walter, Eugen Jochum, c'est d'une grande évidence, avec Herbert Von Karajan, cela commence a descendre, sa version de 1977 serait supérieure, mais je ne la connais pas ! en tout cas après lui, il ne reste pas grand chose du contenu psycho-pathologique" qui fait la spécificité des hommes qui pensent et ressentent.
Peut-être ne suis-je qu'un "romantique sentimental' pathologique, soit ! alors je l'assume mais les anciennes interprétations me conviennent et j'y entends l'ame humaine vivre, pas chez les autres.
Je dirais que toi aussi à te lire tu restes un peu sur ta faim.
Faire le voyage des neufs symphonies est incontournable, mais encore faut-il trouver les interprètes avec un niveau technique satisfaisant, peut-être alors Eugen Jochum et Bruno Walter, et avec un peu moins de qualité, mais encore acceptable Furtwangler et son intégrale.
Bien bonnes recherches.
Cordialement
Helvet...
Je rejoins ton analyse et j'ose même dire que Karajan ne donne souvent que dans le grandiose, la façade, l'impressionnant dans pratiquement la majorité de ses interprétations...(en particulier avec le philharmonique de Berlin)
Cela va bien pour du Franz von Suppe, Lizt ou quelques autres compositeurs.
Enfin, c'est comme cela que je le ressens. N'hésite pas à me rappeler à l'ordre si je me trompe !

dédé
Ce matin, je me suis envoyé cette compil. de Blue Note...

http://www.amazon.fr/Blue-Note-1939-199 ... 814&sr=1-1
Il me semble que ce label fait de bien bonnes choses.
dédé

http://www.amazon.fr/Blue-Note-1939-199 ... 814&sr=1-1
Il me semble que ce label fait de bien bonnes choses.
dédé