Crao,
Oui, moi aussi la 5, je pense aussi que c'est la plus connue...
L'interprétation que j'ai par Neeme Jarvi, ne me semble pas être la meilleure, je trouve que les tempis choisis sont un peu rapides ???...
On se lancera dans du plus lourd bientot.
Puisque c'est toi qui répond le 1er, et que je connais tes gouts violonistiques, alors je me mets bientot sur le concerto pour violon.
J'en ai deux versions, Gidon Kremer et Leonard Bernstein, la deuxième par Heifetz, et maintenant une troisième par Hilary Hann grace à toi, je vais comparer tout cela...
Cordialement
Helvet...
Ecoutes du jour, 2006 - 2007 - 2008
Crao,
Tu veux dire pour les danses, des versions retranscrites pour violon ?
Parceque je connais les versions pour piano à 4 mains et celles pour orchestres, réalisées pour partie par Anton Dvorak, mais j'ignorais qu'il existait des versions pour violon !!!
Bien, on va continuer de voir tout cela
Helvet...
Tu veux dire pour les danses, des versions retranscrites pour violon ?
Parceque je connais les versions pour piano à 4 mains et celles pour orchestres, réalisées pour partie par Anton Dvorak, mais j'ignorais qu'il existait des versions pour violon !!!
Bien, on va continuer de voir tout cela
Helvet...
les danses hongroises de Brahms, c'est un peu comme les rapsodies ... hongroises de Liszt, au piano ou orchestrées, à écouter! Perso, je préfère les versions orchestrales. J'aime bien l'interprétation de Claudio Abbado avec le Wiener des opus Brahmsiens et l'interprétation pianistique de Cziffra des opus de Listz.
Bonsoir,
J'ai reécouté tout à l'heure, avec beaucoup de plaisir,
ceci:
http://www.amazon.fr/Legende-Country-To ... 412&sr=1-7
dédé46.
J'ai reécouté tout à l'heure, avec beaucoup de plaisir,
ceci:
http://www.amazon.fr/Legende-Country-To ... 412&sr=1-7
dédé46.
bonsoir à tous,
+1 avec Muzo 29.
Aujourd'hui, je me suis attelé au concerto pour violon de Brahms (1833/1897)
Trois interprétations, Gidon Kremer et Bernstein Vienne(1982) ; Nathan Milstein et Istvan Kertesz ORTF (1963) et Jasha Heifetz et Fritz Reiner, Chicago Living Stéréo (1955).
Brahms, né à Hambourg en 1833 et décédé à Vienne en 1897.
Un Homme assez complexe avec une enfance assez difficile qui le conduit à gagné sa vie comme pianiste de bar dès ses 12-14 ans...personnalité, pour ce que l'on en sait assez tiraillée qu'il controle en permanence par la rigueur de sa pensée et de son écriture, qu'il veut parfaite et classique, alors qu'il est probablement plus fortement romantique que le plus pur des romantiques, mais il se controle ...Il le sait et c'est volontaire...
Il met un point d'honneur a trouver la perfection de la forme tout en réussissant a exprimer les oppositons d'une reflexion.
En ce sens il est vraiment monté sur les épaules de Bach, Mozart et Beethoven...Il dit lui-même que Beethoven fait partie des modèles dont il s'inspire. A tel point que la considération qui lui vient est précisement celle de prolongement de Beethoven...
Beaucoup de rigueur, beaucoup de subtilité, et dans la forme et dans le contenu, il respecte la forme sonate mais il pousse la formme variation à son sommet, à tel point que son écoute devient difficile, et qu'il faut impérativement écouter toutes les lignes parceque le contrepoint fait partie de la mélodie, utile aux voies supérieures mais l'inverse aussi, et de nombreux micro-détailes peuvent échapper facilement...
Pour tout dire c'est une musque à plusieurs niveaux, le plus directement accessible, et puis les fondements signifiant qui sont discrètement dissimulés et qu'il faut aller chercher...
Un exemple : dans le mouvement lent de ce concerto pour violon, les 2 premières minutes sont au hautbois, et le violon rentre après... on peut l'entendre évidement comme cela... cependant on sait que pour Beethoven, le hautbois était la voix de l'homme ou de l'humanité, et je crois que Brahms nous envoie le message...par dessus les années (1806 pour Beethoven et 1878 pour brahms). Pablo de Sarasate a refuser de jour ce concerto parce qu'il ne comprenait pas que 2 mn ou 2'30 soit consacrée au hautbois dans un concerto pour violon...
Le premier Mouvement est probablement symptomatique des aléas de l'existence, douleur et sérénité, espoir et résignation, réussir l'unité d'une personne et de ses contradictions par la rigueur d'une expression conduite et réfléchie...
Le deuxième mouvement, à n'en pas douter relève d'un sentiment pastoral, les cors en ouverture, le hautbois, puis le violon et l'orchestre dans une grande ampleur. Il se ressourçait fréquement dans la nature...
Le troisième mouvement le ramène chez nous et il me semble qu'il se souvient de sa jeunesse bohème avec un violoniste hongrois, je dirais que c'est une danse populaire, tout le monde ensemble, c'est un rythme de marche, et ça envoie...La nature d'un coté la fraternité des hommes étaient 2 poles constant chez lui...
Mais comme toujours avec Brahms, il faut fouiller avec les oreilles, c'est plein de subtils secrets, parcequ'il n'aime pas se livrer...mais il faut bien dire quand même...!!!
Encore une fois je mettrais Milstein en 1 avec son violon magique, absolument, la cadence est de lui et c'est superbe, vraiment, Pff... on croirait que si l'on était violoniste on le jouerait comme cela, très proche... hélas...
En deux Jasha Heifetz, pourtant comme sur le Tchaikowki, il fait la course, 1er mouvement 18' tandis que Cremer 22 ???, et Milstein 20',???l'enregistrement est magnifique, sa cadence moyenne, mais le mouvement lent il est bien dedans.
En 3 Gidon Kremer, qui ne démérite pas du tout en face de ces monstres mais qui est un peu léger, même dans le son, cadence de Max Reger, si l'on a que celle-ci on ne se plaint pas quand même, le niveau est très élevé...
Encore une fois survol très rapide, limite caricature, mais chacun selon sa passion peut aller plus loin, beaucoup plus loin...!
Voila pour aujourd'hui,
bien à vous
Helvet...
+1 avec Muzo 29.
Aujourd'hui, je me suis attelé au concerto pour violon de Brahms (1833/1897)
Trois interprétations, Gidon Kremer et Bernstein Vienne(1982) ; Nathan Milstein et Istvan Kertesz ORTF (1963) et Jasha Heifetz et Fritz Reiner, Chicago Living Stéréo (1955).
Brahms, né à Hambourg en 1833 et décédé à Vienne en 1897.
Un Homme assez complexe avec une enfance assez difficile qui le conduit à gagné sa vie comme pianiste de bar dès ses 12-14 ans...personnalité, pour ce que l'on en sait assez tiraillée qu'il controle en permanence par la rigueur de sa pensée et de son écriture, qu'il veut parfaite et classique, alors qu'il est probablement plus fortement romantique que le plus pur des romantiques, mais il se controle ...Il le sait et c'est volontaire...
Il met un point d'honneur a trouver la perfection de la forme tout en réussissant a exprimer les oppositons d'une reflexion.
En ce sens il est vraiment monté sur les épaules de Bach, Mozart et Beethoven...Il dit lui-même que Beethoven fait partie des modèles dont il s'inspire. A tel point que la considération qui lui vient est précisement celle de prolongement de Beethoven...
Beaucoup de rigueur, beaucoup de subtilité, et dans la forme et dans le contenu, il respecte la forme sonate mais il pousse la formme variation à son sommet, à tel point que son écoute devient difficile, et qu'il faut impérativement écouter toutes les lignes parceque le contrepoint fait partie de la mélodie, utile aux voies supérieures mais l'inverse aussi, et de nombreux micro-détailes peuvent échapper facilement...
Pour tout dire c'est une musque à plusieurs niveaux, le plus directement accessible, et puis les fondements signifiant qui sont discrètement dissimulés et qu'il faut aller chercher...
Un exemple : dans le mouvement lent de ce concerto pour violon, les 2 premières minutes sont au hautbois, et le violon rentre après... on peut l'entendre évidement comme cela... cependant on sait que pour Beethoven, le hautbois était la voix de l'homme ou de l'humanité, et je crois que Brahms nous envoie le message...par dessus les années (1806 pour Beethoven et 1878 pour brahms). Pablo de Sarasate a refuser de jour ce concerto parce qu'il ne comprenait pas que 2 mn ou 2'30 soit consacrée au hautbois dans un concerto pour violon...
Le premier Mouvement est probablement symptomatique des aléas de l'existence, douleur et sérénité, espoir et résignation, réussir l'unité d'une personne et de ses contradictions par la rigueur d'une expression conduite et réfléchie...
Le deuxième mouvement, à n'en pas douter relève d'un sentiment pastoral, les cors en ouverture, le hautbois, puis le violon et l'orchestre dans une grande ampleur. Il se ressourçait fréquement dans la nature...
Le troisième mouvement le ramène chez nous et il me semble qu'il se souvient de sa jeunesse bohème avec un violoniste hongrois, je dirais que c'est une danse populaire, tout le monde ensemble, c'est un rythme de marche, et ça envoie...La nature d'un coté la fraternité des hommes étaient 2 poles constant chez lui...
Mais comme toujours avec Brahms, il faut fouiller avec les oreilles, c'est plein de subtils secrets, parcequ'il n'aime pas se livrer...mais il faut bien dire quand même...!!!
Encore une fois je mettrais Milstein en 1 avec son violon magique, absolument, la cadence est de lui et c'est superbe, vraiment, Pff... on croirait que si l'on était violoniste on le jouerait comme cela, très proche... hélas...
En deux Jasha Heifetz, pourtant comme sur le Tchaikowki, il fait la course, 1er mouvement 18' tandis que Cremer 22 ???, et Milstein 20',???l'enregistrement est magnifique, sa cadence moyenne, mais le mouvement lent il est bien dedans.
En 3 Gidon Kremer, qui ne démérite pas du tout en face de ces monstres mais qui est un peu léger, même dans le son, cadence de Max Reger, si l'on a que celle-ci on ne se plaint pas quand même, le niveau est très élevé...
Encore une fois survol très rapide, limite caricature, mais chacun selon sa passion peut aller plus loin, beaucoup plus loin...!
Voila pour aujourd'hui,
bien à vous
Helvet...
Crao,
Oui, bien sur que je compte écouter les 2 autres versions, surtout pour Hilary Hahn, mais quand même je reprendrais la 1ère version de Milstein, bien que je sois à peu près sur que encore une fois il nous touchera meiux que les autres...
J'aimerais bien aussi que Sarah Chang l'enregistre, j'ai eu la flemme de chercher sur Amazon.fr, mais je vais regarder allez !
Brahms se révèle plus interessant que "l'inconscient collectif" culturel nous l'a présenté, sa musique n'est pas du tout immédiate, comme je le disais elle est truffée d'un microcosme de valeurs soigneusement et volontairement mises en toile de fond, à la limite je dirais que c'est une musique pour savant...ou une musique savante.
Il possédait parfaitement, et les baroques et les classiques, et il s'est caché d'être un romantique...?
Quelques explosions de violence, très rares et vites ramenées à la raison ex : la coda de la 4ème symphonie...
Je m'occupe de poursuivre le concerto pour l'instant...
Cordialement
Helvet...
Oui, bien sur que je compte écouter les 2 autres versions, surtout pour Hilary Hahn, mais quand même je reprendrais la 1ère version de Milstein, bien que je sois à peu près sur que encore une fois il nous touchera meiux que les autres...
J'aimerais bien aussi que Sarah Chang l'enregistre, j'ai eu la flemme de chercher sur Amazon.fr, mais je vais regarder allez !
Brahms se révèle plus interessant que "l'inconscient collectif" culturel nous l'a présenté, sa musique n'est pas du tout immédiate, comme je le disais elle est truffée d'un microcosme de valeurs soigneusement et volontairement mises en toile de fond, à la limite je dirais que c'est une musique pour savant...ou une musique savante.
Il possédait parfaitement, et les baroques et les classiques, et il s'est caché d'être un romantique...?
Quelques explosions de violence, très rares et vites ramenées à la raison ex : la coda de la 4ème symphonie...
Je m'occupe de poursuivre le concerto pour l'instant...
Cordialement
Helvet...
Houlala Helvet,helvet a écrit :Dédé,
Ah, la légende country, ça m'interesse, c'est un must selon toi, il peut servir de référence absolue, s'il ne devait y en avoir qu'un, ce serait celui-là ?
Cordialement
Helvet...
Tu connais mon ignorance de l'histoire de la musique, qu'elle soit classique, country ou autre
Je crois t'avoir déjà expliqué que lorsque j'écoute, c'est plutôt un "laisser aller" dans la mélodie qu'une quelconque envie de réflexion ou de compréhension
Pour la réflexion (çà m'arrive aussi...), généralement je lis. Par exemple: Les grandes questions de la philo... Le vide, univers du tout et du rien....etc...etc...
En tous cas un grand coup de chapeau à toi, pour tes connaissances inouies et tes interprétations concernant cet immense domaine de la musique classique. Bravo.
J'aime ce disque pour les titres (par ailleurs très connus) et la qualité technique qui est plus que correcte.... Tu sais, le fameux "effet de peau" est toujours bon signe
dédé46
Dédé,
Mais oui, c'est tout ce que je te demandais, si à ton avis c'est un bon CD de country, ou bien si tu en connais d'autres de meilleurs...
Voilà, merci, j'aime bien la country, la musique Cajun, et si tu me dis que c'est bon, alors c'est bon !
Cordialement et on frappe du talon et on fait tourner les filles...
Helvet...
Mais oui, c'est tout ce que je te demandais, si à ton avis c'est un bon CD de country, ou bien si tu en connais d'autres de meilleurs...
Voilà, merci, j'aime bien la country, la musique Cajun, et si tu me dis que c'est bon, alors c'est bon !
Cordialement et on frappe du talon et on fait tourner les filles...
Helvet...
-
Sergail
- Intarissable
- Messages : 2878
- Enregistré le : jeu. 05 oct. 2006 14:29
- Localisation : VITRE dans le Trois Cinq en Bretagne, yoh !
ach
helvet a écrit :Dédé,
Mais oui, c'est tout ce que je te demandais, si à ton avis c'est un bon CD de country, ou bien si tu en connais d'autres de meilleurs...
Voilà, merci, j'aime bien la country, la musique Cajun, et si tu me dis que c'est bon, alors c'est bon !
Cordialement et on frappe du talon et on fait tourner les filles...
Helvet...
Zachary RICHARDS ?
