Syber,
Je pense que ta dernière phrase m'est adressée.
J'ai écouté Miles Davis sur ce titre il y a quelques mois déjà et je trouve que tu as bien raison, même ...encore bien gentil....
Sans bondir de joie, puisque je trouve normal que cela ne t'est pas vraiment plut.
Chacun ses oreilles et heureusement ?
Bien cordialement
Helvet...
Ecoutes du jour, 2006 - 2007 - 2008
Bonsoir à tous,
Depuis 3 jours, en plein dans Wagner, une fois que j'en ai eu terminé avec les concertos pour violon de Mozart.
C'est simple pour Mozart, chaque fois que vous vous interrogez sur "que vais-je écouter maintenant", si la réponse ne vient pas en moins de 5 secondes, alors optez pour Mozart, c'est TOUJOURS un régal.
ses concertos pour violon sont inépuisables, et tout le reste bien sur....
D'aucuns, j'en connais iront vers BACH, je suis d'accord aussi.
Maintenant revenons à WAGNER, terminé le PARSIFAL de Barenboïm dont je vous ai mis l'image et le lien dans mon précédent post.
Je vous le redis c'est géantissime, avec une remarque personnelle, je crois que c'est le seul opéra de Wagner, qui ne se termine pas par la mort des protagonistes, mais par un accomplissement.
Il désirait s'atteler a la musique symphonique après cette oeuvre, son heure est arrivée avant... bien dommage.
Les éxégètes de Wagner ont laissés des ouvrages de + de 500 pages et ils sont nombreux, alors ce n'est pas moi qui ferais mieux. Juste vous dire que c'est vraiment lourd, très lourd et passer 4 Heures par opéra, c'est aussi revivre la mythologie de l'expérience des affects humains depuis les origines de la pensée.
C'est d'une beauté exceptionnelle d'une profondeur d'empathie et de compassion extrème.
Après je me suis lancé dans Tristan et Iseult, en entier. Bien sur c'est un opéra de plus de 3 heures encore, mais cette fois le sujet en est le sentiment amoureux, partagé mais impossible et les avatars de celui-ci le font ressembler a Roméo et Juliette (pour faire vite).
Comme dans la plupart de ses opéras les protagonistes meurent à la fin, mais ensemble...pour l'éternité...C'est vrai aussi que la vie accomplie au mieux ou pas se termine par la mort !
Encore une fois trouver les mots pour décrire la qualité de cette musique qui nous attrape avec une vraie violence tant c'est beau et plus même, profond et tellement proche des hommes que l'on s'y reconnait...tous !!!
Vous l'avez compris, complétement emballé et interpellé, voire plus par cette musique, tant travaillée, épurée qu'elle en devient simple, simplement humaine, l'âme humaine dans ce qu'elle à de plus profond par l'esprit et le coeur.
Si par bonheur vous pouvez y accéder, faites-le. Même si ce n'est que par les extraits. Ce ne serait qu'un petit aperçu mais cela vaut mieux que rien.
Je vous mets le lien de Tristan et Iseult
http://www.amazon.fr/Wagner-Tristan-Fuj ... 824&sr=1-2
Bien cordialement.
Helvet...
Depuis 3 jours, en plein dans Wagner, une fois que j'en ai eu terminé avec les concertos pour violon de Mozart.
C'est simple pour Mozart, chaque fois que vous vous interrogez sur "que vais-je écouter maintenant", si la réponse ne vient pas en moins de 5 secondes, alors optez pour Mozart, c'est TOUJOURS un régal.
ses concertos pour violon sont inépuisables, et tout le reste bien sur....
D'aucuns, j'en connais iront vers BACH, je suis d'accord aussi.
Maintenant revenons à WAGNER, terminé le PARSIFAL de Barenboïm dont je vous ai mis l'image et le lien dans mon précédent post.
Je vous le redis c'est géantissime, avec une remarque personnelle, je crois que c'est le seul opéra de Wagner, qui ne se termine pas par la mort des protagonistes, mais par un accomplissement.
Il désirait s'atteler a la musique symphonique après cette oeuvre, son heure est arrivée avant... bien dommage.
Les éxégètes de Wagner ont laissés des ouvrages de + de 500 pages et ils sont nombreux, alors ce n'est pas moi qui ferais mieux. Juste vous dire que c'est vraiment lourd, très lourd et passer 4 Heures par opéra, c'est aussi revivre la mythologie de l'expérience des affects humains depuis les origines de la pensée.
C'est d'une beauté exceptionnelle d'une profondeur d'empathie et de compassion extrème.
Après je me suis lancé dans Tristan et Iseult, en entier. Bien sur c'est un opéra de plus de 3 heures encore, mais cette fois le sujet en est le sentiment amoureux, partagé mais impossible et les avatars de celui-ci le font ressembler a Roméo et Juliette (pour faire vite).
Comme dans la plupart de ses opéras les protagonistes meurent à la fin, mais ensemble...pour l'éternité...C'est vrai aussi que la vie accomplie au mieux ou pas se termine par la mort !
Encore une fois trouver les mots pour décrire la qualité de cette musique qui nous attrape avec une vraie violence tant c'est beau et plus même, profond et tellement proche des hommes que l'on s'y reconnait...tous !!!
Vous l'avez compris, complétement emballé et interpellé, voire plus par cette musique, tant travaillée, épurée qu'elle en devient simple, simplement humaine, l'âme humaine dans ce qu'elle à de plus profond par l'esprit et le coeur.
Si par bonheur vous pouvez y accéder, faites-le. Même si ce n'est que par les extraits. Ce ne serait qu'un petit aperçu mais cela vaut mieux que rien.
Je vous mets le lien de Tristan et Iseult
http://www.amazon.fr/Wagner-Tristan-Fuj ... 824&sr=1-2
Bien cordialement.
Helvet...
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syber
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Bonsoir,
Un disque qui ne devrait pas être bon si l'on s'arrêtait à sa pochette pour le juger.
Shelly MANNE and his friends - My fair lady
Avec Shelly Manne à la batterie, Leroy Vinnegar à la contrebasse et André Prévin au piano ; véritable architecte du disque en réalité puisqu'il dirigeat la musique du film "My Fair Lady", où Audrey Hepburn joue une pauvrette cockney qui rencontre un pygmalion et va faire d'elle une lady.
Un disque qui ne devrait pas être bon si l'on s'arrêtait à sa pochette pour le juger.
Shelly MANNE and his friends - My fair lady
Avec Shelly Manne à la batterie, Leroy Vinnegar à la contrebasse et André Prévin au piano ; véritable architecte du disque en réalité puisqu'il dirigeat la musique du film "My Fair Lady", où Audrey Hepburn joue une pauvrette cockney qui rencontre un pygmalion et va faire d'elle une lady.
Modifié en dernier par syber le sam. 27 oct. 2007 22:55, modifié 1 fois.
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alain
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Bonsoir les gens ;
Une foi n'est pas coutume , quoique ....... , j'ai écouté ceci ce jour , et c'est vraiment plaisant
http://www.amazon.fr/Waltzes-Most-Famou ... 81&sr=1-17
ALAIN.
Une foi n'est pas coutume , quoique ....... , j'ai écouté ceci ce jour , et c'est vraiment plaisant
http://www.amazon.fr/Waltzes-Most-Famou ... 81&sr=1-17
ALAIN.
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syber
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Un super album de Soul :
Leon WARE - Musical Massage, dont je vous ai déjà présenté la pochette (une fois ça passe, deux fois ça lasse, trois fois ça casse ...
).
Vous trouverez le CD ICI.
Musicalement, c'est dans la glorieuse lignée de Marvin Gaye, sans doute même un poil meilleur et en tout cas plus sophistiqué et élégant dans les arrangements. La voix de Leon Ware est plus haute perchée et module moins : c'est le seul reproche que je puisse faire à cet excellent disque de Soul. C'est sans doute ce qui fait que cet artiste est resté dans l'ombre.
Une guest, Minnie Ripperton, a titillé mon oreille.
A découvrir si on aime ce genre musical, il me semble.
Enfin ... sauf si vous connaissiez déjà . C'est déjà plus tout jeune !
Leon WARE - Musical Massage, dont je vous ai déjà présenté la pochette (une fois ça passe, deux fois ça lasse, trois fois ça casse ...
).Vous trouverez le CD ICI.
Musicalement, c'est dans la glorieuse lignée de Marvin Gaye, sans doute même un poil meilleur et en tout cas plus sophistiqué et élégant dans les arrangements. La voix de Leon Ware est plus haute perchée et module moins : c'est le seul reproche que je puisse faire à cet excellent disque de Soul. C'est sans doute ce qui fait que cet artiste est resté dans l'ombre.
Une guest, Minnie Ripperton, a titillé mon oreille.
A découvrir si on aime ce genre musical, il me semble.
Enfin
... sauf si vous connaissiez déjà . C'est déjà plus tout jeune !-
syber
- Intarissable
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- Enregistré le : jeu. 14 sept. 2006 18:46
- Localisation : Hauts de Seine
Bonjour,
Johann Pachelbel
Je tiens tout d'abord à préciser que je ne suis pas du tout un habitué de la musique Baroque.
Il s'agit d'une suite de quatre compositions pour Musique de Chambre, jouées me semble t-il avec une grande intelligence et un respect des intentions du créateur dans le contexte de l'époque. Je crois avoir lu quelque part que la noblesse d'alors commandait ce type de pièces pour les jouer ou les faire jouer dans leurs salons, de la même manière qu'aujourd'hui nous achetons un CD pour le jouer sur nos chaines Hifi.
"Sans contrainte, pas de créativité".
Certes, mais ...
L'idée force que je retire de cette écoute est une musique extrêmement codifiée, presque rigide. Charmante, agréable, ordonnée, sans volonté aucune de choquer, presque ... aseptisée.
Le travail sur les harmonies est très, trop simple (surtout pour un amateur de Jazz, je le reconnais ! ). Le contrepoint, pour ce que je suis capable d'en comprendre, m'a semblé bien peu sophistiqué. La ligne mélodique peu travaillée, suscitant bien peu d'émotions. On sent encore tout le poid de la tradition de la musique d'église.
En définitive, seule la quatrième pièce, le fameux "Canon" sort du lot pour mon goût, grâce à sa ligne mélodique originale et son plus grand travail sur le couple harmonie/contrepoint.
Néanmoins, j'ai eu de l'intérêt à écouter ce disque et à réfléchir (à défaut de bien comprendre
) à la musique d'une époque.
Johann Pachelbel
Je tiens tout d'abord à préciser que je ne suis pas du tout un habitué de la musique Baroque.
Il s'agit d'une suite de quatre compositions pour Musique de Chambre, jouées me semble t-il avec une grande intelligence et un respect des intentions du créateur dans le contexte de l'époque. Je crois avoir lu quelque part que la noblesse d'alors commandait ce type de pièces pour les jouer ou les faire jouer dans leurs salons, de la même manière qu'aujourd'hui nous achetons un CD pour le jouer sur nos chaines Hifi.
"Sans contrainte, pas de créativité".
Certes, mais ...
L'idée force que je retire de cette écoute est une musique extrêmement codifiée, presque rigide. Charmante, agréable, ordonnée, sans volonté aucune de choquer, presque ... aseptisée.
Le travail sur les harmonies est très, trop simple (surtout pour un amateur de Jazz, je le reconnais !
). Le contrepoint, pour ce que je suis capable d'en comprendre, m'a semblé bien peu sophistiqué. La ligne mélodique peu travaillée, suscitant bien peu d'émotions. On sent encore tout le poid de la tradition de la musique d'église.En définitive, seule la quatrième pièce, le fameux "Canon" sort du lot pour mon goût, grâce à sa ligne mélodique originale et son plus grand travail sur le couple harmonie/contrepoint.
Néanmoins, j'ai eu de l'intérêt à écouter ce disque et à réfléchir (à défaut de bien comprendre
) à la musique d'une époque.Bonsoir à tous,
Pas encore terminé avec Wagner, mais dans mes recherches sur l'aboutissement de la "mélodie infinie", je découvre que Wagner se met en marche à partir d'une oeuvre de Beethoven.
Le 14ème Quatuor de 1826, j'ai donc écouté cette oeuvre novatrice qui effectivement utilise les variations, déformations, mélodiques et orchestrales voire rythmique, la suppression des silences entre mouvements qui s'enchainent directement, et ainsi suggère à coup sur les premiers balbutiements de "la mélodie infinie" avec plus de 50 ans d'avance ! BRAVO !
Ensuite , c'est évident, WAGNER, pousse ce développement jusqu'à son aboutissement, en faisant varier et avec quel génie ! une quinzaine de leitmotivs à chaque fois, si ce n'est dans l'ensemble de ses opéras (je ne les connais pas tous), au moins dans ceux de la maturité, et notament Tristan ainsi que Parsifal.
Transformations, réorchestrations, oppositions, combinaisons, exprimant ainsi avec une précision confondante les sentiments les plus subtils, sans perdre pour autant l'identification et des personnages et des émotions, pendant près de 4 h , c'est prodigieux.
En suivant toutes ces métamorphoses thématiques, on percoit l'évolution des émotions.
Après on ne s'interroge pas sur la musique, mais sur l'effarante capacité de certains grands hommes. !!!
Syber,
Pour Pachelbel c'est 1653/1706, on est encore beaucoup dans le religieux.
Bien cordialement
Helvet...
Pas encore terminé avec Wagner, mais dans mes recherches sur l'aboutissement de la "mélodie infinie", je découvre que Wagner se met en marche à partir d'une oeuvre de Beethoven.
Le 14ème Quatuor de 1826, j'ai donc écouté cette oeuvre novatrice qui effectivement utilise les variations, déformations, mélodiques et orchestrales voire rythmique, la suppression des silences entre mouvements qui s'enchainent directement, et ainsi suggère à coup sur les premiers balbutiements de "la mélodie infinie" avec plus de 50 ans d'avance ! BRAVO !
Ensuite , c'est évident, WAGNER, pousse ce développement jusqu'à son aboutissement, en faisant varier et avec quel génie ! une quinzaine de leitmotivs à chaque fois, si ce n'est dans l'ensemble de ses opéras (je ne les connais pas tous), au moins dans ceux de la maturité, et notament Tristan ainsi que Parsifal.
Transformations, réorchestrations, oppositions, combinaisons, exprimant ainsi avec une précision confondante les sentiments les plus subtils, sans perdre pour autant l'identification et des personnages et des émotions, pendant près de 4 h , c'est prodigieux.
En suivant toutes ces métamorphoses thématiques, on percoit l'évolution des émotions.
Après on ne s'interroge pas sur la musique, mais sur l'effarante capacité de certains grands hommes. !!!
Syber,
Pour Pachelbel c'est 1653/1706, on est encore beaucoup dans le religieux.
Bien cordialement
Helvet...
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alain
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- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007 12:31
- Localisation : Angevin d'origine
Hier , j'ai écouté ceci , c'est tout simplement MAGNIFIQUE , guitare-voie enregistré dans des conditions exceptionnelles .
Cet album pourrai faire partie , à mon avis , parmi le top five des CD test .
http://www.amazon.com/Blue-Coast-Collec ... B000VI5BZA
Un peu cher , n'est-il pas ? mais tellement bon .
Cet album pourrai faire partie , à mon avis , parmi le top five des CD test .
http://www.amazon.com/Blue-Coast-Collec ... B000VI5BZA
Un peu cher , n'est-il pas ? mais tellement bon .
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syber
- Intarissable
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- Localisation : Hauts de Seine
alain a écrit :Hier , j'ai écouté ceci , c'est tout simplement MAGNIFIQUE , guitare-voie enregistré dans des conditions exceptionnelles .
Cet album pourrai faire partie , à mon avis , parmi le top five des CD test .
http://www.amazon.com/Blue-Coast-Collec ... B000VI5BZA
Un peu cher , n'est-il pas ? mais tellement bon .
J'ai eu l'occasion d'écouter un titre de cette série. C'est effectivement magnifiquement enregistré et saisissant de réalisme.
Pour info, le fils de JMReynaud est dans le coup !
Bonsoir à tous,
Ben,... au risque de vous ennuyer, euh... j'suis toujours dans Wagner, j'ai rajouté LOHENGRIN, par KEMPE, et aussi par BARENBOIM.
Je pense que ceal va me suffire, 3 opéras, fichtre c'est la première fois que j'en enchaine autant !
Rapide commentaire : bof, c'est toujours aussi "scotchant", l'orchestre comme un seul instrument, qui chante, chante sans accro, d'une fluidité mélodique féerique, avec une élévation de pensée rarissime !
L'ame humaine dans ses aspirations les plus élevées : l'immanence de l'esprit par les émotions du coeur !
Je vous exprime cela sans connaitre le "retour" de votre réflexion, aussi je m'arrète là pour aujourd'hui.
J'avais le projet de vous faire un court résumé du livret de chacun des opéras en conlusion de mes écoutes. Il me semble que c'est peut-être un peu excéssif, il y a tellement de sources d'informations sur le Net que je pense que ceux qui sont interessés les trouveront bien eux-mêmes.
Je n'ai toujours pas reçu les interprétations de FURTWANGLER, ni celles de Karl BÖhm. Dès que je les ai je vous donne ma conclusion, enfin, si j'arrive a exprimer tout cela sans me répéter de trop.
Avec ces trois là, plus la tétralogie, c'est déjà suffisant pour "entendre" si ce n'est "comprendre" la pensée wagnérienne.
Bien cordialement
Helvet...
Ben,... au risque de vous ennuyer, euh... j'suis toujours dans Wagner, j'ai rajouté LOHENGRIN, par KEMPE, et aussi par BARENBOIM.
Je pense que ceal va me suffire, 3 opéras, fichtre c'est la première fois que j'en enchaine autant !
Rapide commentaire : bof, c'est toujours aussi "scotchant", l'orchestre comme un seul instrument, qui chante, chante sans accro, d'une fluidité mélodique féerique, avec une élévation de pensée rarissime !
L'ame humaine dans ses aspirations les plus élevées : l'immanence de l'esprit par les émotions du coeur !
Je vous exprime cela sans connaitre le "retour" de votre réflexion, aussi je m'arrète là pour aujourd'hui.
J'avais le projet de vous faire un court résumé du livret de chacun des opéras en conlusion de mes écoutes. Il me semble que c'est peut-être un peu excéssif, il y a tellement de sources d'informations sur le Net que je pense que ceux qui sont interessés les trouveront bien eux-mêmes.
Je n'ai toujours pas reçu les interprétations de FURTWANGLER, ni celles de Karl BÖhm. Dès que je les ai je vous donne ma conclusion, enfin, si j'arrive a exprimer tout cela sans me répéter de trop.
Avec ces trois là, plus la tétralogie, c'est déjà suffisant pour "entendre" si ce n'est "comprendre" la pensée wagnérienne.
Bien cordialement
Helvet...
Bonsoir à tous,
Aujourd'hui, une pause avec "Louis Armstrong Play Fats", pas de risque d'erreur avec lui. 1 heure superbe.
Un CD d'extraits d'arrivé (Furtwangler-Wagner de 1938 à 1954) et deux autres expédiés, il n'en manque plus qu'un, encore une semaine et je pourrais clore le sujet Wagner.
Quand je vous dit qu'il serait interessant de réenregistrer ces vieilles gravures au son infâme à l'identique, quel pied ce serait...
A propos, demain soir sur Canal, Tristan et Iseult FILM, cela peut toujours être interessant pour le livret, remanié certes dans les opéas, mais bien connaitre l'histoire cela aide !
Bien cordialement
Helvet...
Aujourd'hui, une pause avec "Louis Armstrong Play Fats", pas de risque d'erreur avec lui. 1 heure superbe.
Un CD d'extraits d'arrivé (Furtwangler-Wagner de 1938 à 1954) et deux autres expédiés, il n'en manque plus qu'un, encore une semaine et je pourrais clore le sujet Wagner.
Quand je vous dit qu'il serait interessant de réenregistrer ces vieilles gravures au son infâme à l'identique, quel pied ce serait...
A propos, demain soir sur Canal, Tristan et Iseult FILM, cela peut toujours être interessant pour le livret, remanié certes dans les opéas, mais bien connaitre l'histoire cela aide !
Bien cordialement
Helvet...
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Crao
- Intarissable
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- Enregistré le : lun. 01 mai 2006 19:09
- Localisation : Bègles (Gironde)
Ces derniers jours, j'ai écouté ça :
Le disque est sorti très récemment, il y a exactement 1 mois. Je l'ai commandé pratiquement tout de suite, mais il a mis 3 semaines pour arriver
J'ai donc rippé consciencieusement le disque pour y avoir accès avec la Squeezebox. Comme chacun sait, les 4 saisons de Vivaldi ont été enregistrées un million de fois, on les connait par cœur. On se demande alors pourquoi la très charmante Sarah Chang a voulu l'enregistrer.
J'appuie avec anxiété sur le bouton "play".
Et ça commence.
Le printemps :
Le tempo est modéré, l'orchestre joue avec entrain, c'est bien enregistré et propre. C'est bien sans être exceptionnel. Et puis entre 1:45 et 2:10 ça attaque, et plutôt bien. On sent qu'il y a quelque chose. Le mouvement se finit comme il a commencé.
Le deuxième mouvement est lent, agréable, on entend bien les altos (pour une fois qu'on les entend
)
Le troisième mouvement commence comme le premier, mais on sent que l'interprétation a été très travaillée, on entend bien chacune des notes, il y a une grande application, c'est très agréable.
L'été :
Le premier mouvement commence de façon très particulière : c'est très lent, mais la rythmique est inhabituelle. Ca rend la chose intéressante. Et puis à 1h25, ça démarre ! Une partie rapide d'une grande intensité telle que sait le faire Sarah Chang. Puis l'orchestre s'y met aussi, c'est vraiment très bon. S'enchainent ensuite parties lentes et rapides de la même manière.
Le deuxième mouvement est tout aussi particulier. C'est un mouvement lent. L'orchestre effleure à peine les cordes avec l'archet, ce qui donne un son bien particulier.
Le troisième mouvement démarre en trombe, et là, c'est carrément du grand art
. Une telle vie dans l'interprétation est bien rare ! On reste bêtement à écouter jusqu'à la fin du mouvement tellement c'est beau. C'est d'autant plus remarquable qu'on les connait bien ces 4 saisons, ou plutôt on pensait bien les connaitre... Parce que là c'est vraiment une redécouverte.
Je vous fait grâce de l'automne et de l'hiver qui sont tout aussi magnifiques. Il y a en plus sur le disque un concerto en sol mineur.
Plus j'écoute ce disque, plus je le trouve excellent, et je le conseille sans aucune retenue aucune. L'interprétation sort des sentiers battus, mais c'est pour mettre plus en valeur l'œuvre de Vivaldi, on est loin de l'extravagance de Nigel Kennedy. Sarah Chang et l'orchestre sont vraiment complémentaires, ce qui n'est pas toujours le cas dans les enregistrements des 4 saisons.
Bon, comme certains pourraient penser que je ne suis pas impartial quand je parle de Sarah Chang, je vous met un lien vers un critique aigri qui n'a pas du tout aimé (pensez aussi à lire les commentaires ) :
http://www.theherald.co.uk/features/fea ... 84.0.0.php
Helvet, écoute ce disque, tu m'en diras des nouvelles.
Le disque est sorti très récemment, il y a exactement 1 mois. Je l'ai commandé pratiquement tout de suite, mais il a mis 3 semaines pour arriver
J'ai donc rippé consciencieusement le disque pour y avoir accès avec la Squeezebox. Comme chacun sait, les 4 saisons de Vivaldi ont été enregistrées un million de fois, on les connait par cœur. On se demande alors pourquoi la très charmante Sarah Chang a voulu l'enregistrer.
J'appuie avec anxiété sur le bouton "play".
Et ça commence.
Le printemps :
Le tempo est modéré, l'orchestre joue avec entrain, c'est bien enregistré et propre. C'est bien sans être exceptionnel. Et puis entre 1:45 et 2:10 ça attaque, et plutôt bien. On sent qu'il y a quelque chose. Le mouvement se finit comme il a commencé.
Le deuxième mouvement est lent, agréable, on entend bien les altos (pour une fois qu'on les entend
)Le troisième mouvement commence comme le premier, mais on sent que l'interprétation a été très travaillée, on entend bien chacune des notes, il y a une grande application, c'est très agréable.
L'été :
Le premier mouvement commence de façon très particulière : c'est très lent, mais la rythmique est inhabituelle. Ca rend la chose intéressante. Et puis à 1h25, ça démarre ! Une partie rapide d'une grande intensité telle que sait le faire Sarah Chang. Puis l'orchestre s'y met aussi, c'est vraiment très bon. S'enchainent ensuite parties lentes et rapides de la même manière.
Le deuxième mouvement est tout aussi particulier. C'est un mouvement lent. L'orchestre effleure à peine les cordes avec l'archet, ce qui donne un son bien particulier.
Le troisième mouvement démarre en trombe, et là, c'est carrément du grand art
. Une telle vie dans l'interprétation est bien rare ! On reste bêtement à écouter jusqu'à la fin du mouvement tellement c'est beau. C'est d'autant plus remarquable qu'on les connait bien ces 4 saisons, ou plutôt on pensait bien les connaitre... Parce que là c'est vraiment une redécouverte.Je vous fait grâce de l'automne et de l'hiver qui sont tout aussi magnifiques. Il y a en plus sur le disque un concerto en sol mineur.
Plus j'écoute ce disque, plus je le trouve excellent, et je le conseille sans aucune retenue aucune. L'interprétation sort des sentiers battus, mais c'est pour mettre plus en valeur l'œuvre de Vivaldi, on est loin de l'extravagance de Nigel Kennedy. Sarah Chang et l'orchestre sont vraiment complémentaires, ce qui n'est pas toujours le cas dans les enregistrements des 4 saisons.
Bon, comme certains pourraient penser que je ne suis pas impartial quand je parle de Sarah Chang, je vous met un lien vers un critique aigri qui n'a pas du tout aimé (pensez aussi à lire les commentaires
) :http://www.theherald.co.uk/features/fea ... 84.0.0.php
Helvet, écoute ce disque, tu m'en diras des nouvelles.
