Capitaine sans peur (1951) de Raoul Walsh et avec Gregory Peck et Virginia Mayo
Un film de marin ! Il était temps que nous en parlions sur le Forum Cabasse dont les noms d'enceintes évoquent si bien cet univers.
Le Capitaine Horatio Hornblower, un peu comme si une cuisinière s'appelait Cunégonde Marmiton ou un chef d'orchestre se nommait Wolfgang Falange de Côrdes, j'imagine, est un capitaine de sa Majesté britannique en 1807. Sa majesté a quelques tracas avec un dénommé Napoléon qui lui fait bien des misères. Elle envoie H. Hornblower nouer une alliance improbable avec des pirates sud américains pour créer un front de diversion contre Napoléon. Vous n'avez rien compris ? Attendez ! Napoléon vient de faire alliance avec les Espagnols. Les Espagnols contrôlent une partie de l’Amérique du sud. En créant un front là-bas, cela va occuper une partie de l'armée espagnole et par voie de conséquence affaiblir l'alliance militaire avec les Français. Pas bête.
Et de ce point de départ (pseudo ?) historique, nous sommes embarqués dans une aventure où en l'espace d'une heure trente, nous aurons l'occasion de traverser deux fois l'Atlantique et le pacifique, pour finir par une évasion et une traversée de la Manche en bateau volé avec audace, astuce et panache par Horatio.
Entre temps, il aura abordé et vaincu des vaisseaux ennemis, aura du gérer au mieux un retournement d'alliance, se sera attiré l’estime indéfectible de son équipage, aura fait la leçon à son lieutenant qui sera vaincu et admiratif devant la démonstration, fait un enfant à une Lady trouvée en pleine mer, et enquiquiné la flotte française ce qui constitue la partie la moins agréable à regarder de ce film.
Une vie d'honnête homme bien remplie, quoi. Un film bien agréable et divertissant à regarder.