Ben moi, j'ai vu ça !
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Spectre (2015) de Sam Mendes et avec Daniel Craig.
Allons droit au but. Grosse déception. Le scénario est bâclé et ses rebondissements ressemblent à ce qui se faisait dans les années 70/80 dans les derniers James Bond avec Roger Moore. Quelques tentatives d'humour du même acabit s'y glissent également. Une forme d'hommage à ce Bond Moorien après avoir fait de même dans Skyfall avec le bond des origines, pourquoi pas. Mais à condition de transcender l'hommage d'une manière ou d'une autre. Soit en régénérant et enrichissant le mythe comme dans Skyfall, soit en dépassant l'original en le mettant au goût du jours comme dans Kingsman !
Mais dans Spectre, ça fait flop. Après une séquence d'intro très réussie, on a droit à un générique déjà oublié, agrémenté d'une musique dégoulinante qui met mal à l'aise l'auditeur tellement elle ressemble à la prestation de ces radio crochet télévisuels où de jeunes gens essayent d'imiter Céline Dion ou Mariah Carey avec conviction mais naïveté.
Les scènes de poursuite sont filmées sans rythme ni imagination. La poursuite dans Rome donne l'impression que les voitures roulent à 60 km/h. Du gâchis. La poursuite du 4x4 par l'avion, c'est tout juste si on ne voit pas les câbles qui tirent l'avion en ligne droite sur la neige et les prédécoupes dans la carlingue pour que les ailes s'arrachent au bon moment et de la bonne manière. Pataud.
Waltz est en mode minimum alors que l'on attendait tellement de sa prestation.
Le méchant incarné par Bautista (cf. des Gardiens de la Galaxie) est absolument inexpressif quoiqu'il fasse.
Les autres acteurs s'en tirent très bien. Seydoux est crédible. Monica est juste. Et en particulier Fiennes s'en tire avec les honneurs car c'est le seul à créer chez le spectateur une tension, à faire ressentir par son jeu expressif le véritable enjeu du film (l'espionnage de masse hors contrôle démocratique).
Et où sont passées les magnifiques images de Skyfall, les néons de Séoul, la brume d'Ecosse et l'incendie nocturne du Manoir de Skyfall ?
Dans la série Craig, Spectre est en dessous de Quantum of Solace.
- Laurent77
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Seul sur Mars!
Musique des années 80 !
Distrayant, quelques frayeurs, ou des rires.
Bowiepop, l'as tu vu ?
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Modifié en dernier par Laurent77 le jeu. 12 nov. 2015 19:41, modifié 1 fois.
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Non, j'attends sa sortie en location.
J'espère que Syber se trompe un peu, parce que j'avais trouvé Quantom of Solace,... pas terrible.
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
On tient le coupable au mauvais scénario de Spectre : Kim Jong-un !
http://tempsreel.nouvelobs.com/cinema/2 ... reens.html
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- Laurent77
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Le plus grand agent secret s'est fait piraté ?
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Depuis Skyfall, on savait déjà que les pare-feu du MI6 sont poreux !
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
En attendant le 6 janvier 2016 où je serais probablement dans une salle obscure pour voir Les Huit Salopards, je me prends à rêver du prochain James Bond qui serait réalisé par Quentin Tarentino et où Bond joué par Craig et Blofeld joué par Waltz diraient des dialogues tarantinesques durant une scène de torture badine avant qu'elle ne se conclue par un acte de violence aussi soudain qu'inattendu.
Oui, à ce moment de l'histoire de la Saga, le prochain Bond par Tarentino, ça aurait vraiment du sens et de la gueule
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Chappie (2015) de Neil Blomkamp.
Chympa, mais chans pluche !
Après Elysium qui était moyen lui aussi, le réalisateur n'arrive pas à retrouver la martingale et l'équilibre subtil qui avaient fait la réussite de District 9 ; cet instant rare et presque magique où les scénarios des films de science fiction arrivent à nous en dire tellement sur notre monde actuel.
De mon point de vue Chappie est un peu plus réussi que Elysium dont le scénario était improbable, car malgré le comportement enfantin du robot et un poil horripilant à mon goût, on arrive à éprouver une forme d'empathie pour lui ce qui crédibilise l'histoire du film et son rebondissement final.
Chympa, mais chans pluche !
Après Elysium qui était moyen lui aussi, le réalisateur n'arrive pas à retrouver la martingale et l'équilibre subtil qui avaient fait la réussite de District 9 ; cet instant rare et presque magique où les scénarios des films de science fiction arrivent à nous en dire tellement sur notre monde actuel.
De mon point de vue Chappie est un peu plus réussi que Elysium dont le scénario était improbable, car malgré le comportement enfantin du robot et un poil horripilant à mon goût, on arrive à éprouver une forme d'empathie pour lui ce qui crédibilise l'histoire du film et son rebondissement final.
- Laurent77
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Je confirme pour District 9. D'actualité effectivement
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Agents Très Spéciaux - Code UNCLE (2015) de Guy Ritchie.
Et bien voilà, il fallait bien que ça arrive. Guy Ritchie vient de louper un film. Il avait pourtant aligné une belle série de réussites. La faute en incombe principalement au casting de garçons et de filles à la bogossitude désespérément sans charisme et sans humour.
La seule qui tire son épingle du jeu est Elizabeth Debicki qui compose un personnage de femme d'affaire belle et cruelle plutôt bien trouvé.
Afin de célébrer son travail, je vous propose donc l'affiche du film avec sa photo.
Et bien voilà, il fallait bien que ça arrive. Guy Ritchie vient de louper un film. Il avait pourtant aligné une belle série de réussites. La faute en incombe principalement au casting de garçons et de filles à la bogossitude désespérément sans charisme et sans humour.
La seule qui tire son épingle du jeu est Elizabeth Debicki qui compose un personnage de femme d'affaire belle et cruelle plutôt bien trouvé.
Afin de célébrer son travail, je vous propose donc l'affiche du film avec sa photo.
Modifié en dernier par syber le dim. 29 nov. 2015 13:15, modifié 2 fois.
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Effectivement cette actrice est plutôt jolie!
Pour ma part, hier soir j'ai regardé ce film et je l'ai trouvé sympa :
C'est un film sur la restitution des oeuvres d'art aux héritiers juifs spoliés par les nazis. C'est bien fait, on rentre bien dans le film, on se prend facilement d'amitiés avec les acteurs principaux.
Pour ce soir, j'ai loué celui là :
Je ne pense pas que cela va me plaire, mais bon,... ne vendons pas la peau de Schwarzy avant de l'avoir tué!
Pour ma part, hier soir j'ai regardé ce film et je l'ai trouvé sympa :
C'est un film sur la restitution des oeuvres d'art aux héritiers juifs spoliés par les nazis. C'est bien fait, on rentre bien dans le film, on se prend facilement d'amitiés avec les acteurs principaux.
Pour ce soir, j'ai loué celui là :
Je ne pense pas que cela va me plaire, mais bon,... ne vendons pas la peau de Schwarzy avant de l'avoir tué!
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Il semble que tu ne sois pas le seul à le penser car je viens d'apprendre que la demoiselle sera à l'affiche de Everest et de Macbeth, deux grosses sorties prochaines.BowiePop a écrit :Effectivement cette actrice est plutôt jolie!
Je vais jeter un œil sur La Femme au Tableau ; ça me tente bien
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Two for the road (1967) de Stanley Donen et avec Audrey Hepburn et Albert Finney.
Probablement le dernier des grands films d'Audrey Hepburn et de même pour Stanley Donen. Musique somptueuse de Henry Mancini. Audrey Hepburn y est exceptionnelle, passant de la joie à la peine et vice versa en l'espace d'une seconde avec un naturel, une fluidité, un impact et une sincérité à l'écran tout bonnement épatant !
L'histoire douce amère est celle d'un couple ensemble depuis plus de 10 ans, qui commence à ressentir l'usure et dont les engueulades deviennent de plus en plus fréquentes. Lors d'un voyage rituel dans le sud de la France, ils mènent une introspection en se remémorant leurs 4 précédents voyages sur les mêmes routes, passant par les même endroits. Cela donne lieu à un montage étourdissant de maîtrise et d'élégance où les différentes périodes s'enchevêtrent pour raconter leur histoire et dénouer les fils de leur amour et de leurs rancœurs. A chaque fois, un détail bien trouvé permet immédiatement au spectateur de ne jamais se perdre dans la chronologie malgré l'enchainement des scènes à différentes périodes. Un régal à suivre.
Une grande réussite.
(NB : Albert Finney est le garde chasse qui s'occupe du manoir dans Skyfall )
Probablement le dernier des grands films d'Audrey Hepburn et de même pour Stanley Donen. Musique somptueuse de Henry Mancini. Audrey Hepburn y est exceptionnelle, passant de la joie à la peine et vice versa en l'espace d'une seconde avec un naturel, une fluidité, un impact et une sincérité à l'écran tout bonnement épatant !
L'histoire douce amère est celle d'un couple ensemble depuis plus de 10 ans, qui commence à ressentir l'usure et dont les engueulades deviennent de plus en plus fréquentes. Lors d'un voyage rituel dans le sud de la France, ils mènent une introspection en se remémorant leurs 4 précédents voyages sur les mêmes routes, passant par les même endroits. Cela donne lieu à un montage étourdissant de maîtrise et d'élégance où les différentes périodes s'enchevêtrent pour raconter leur histoire et dénouer les fils de leur amour et de leurs rancœurs. A chaque fois, un détail bien trouvé permet immédiatement au spectateur de ne jamais se perdre dans la chronologie malgré l'enchainement des scènes à différentes périodes. Un régal à suivre.
Une grande réussite.
(NB : Albert Finney est le garde chasse qui s'occupe du manoir dans Skyfall )
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
My Fair Lady (1964) de George Cukor et avec Audrey Hepburn et Rex Harrison.
Cette histoire de pygmalion qui dégrossit une sauvageonne jusqu'à lui faire atteindre les plus hautes sphères de la société anglaise est un éternel bonheur à voir.
Le film dure près de 3 heures et il est encore passé hier soir comme une lettre à la poste. Impossible de quitter l'écran des yeux tellement les acteurs irradient de talent.
Audrey Hepburn avait près de 35 ans dans ce film. C'est un peu vieux pour le rôle et cela se voit dans quelques scènes. Qu'importe !
A voir absolument en VO pour savourer les accents. C'est un des ressorts principaux du scénario.
Cette histoire de pygmalion qui dégrossit une sauvageonne jusqu'à lui faire atteindre les plus hautes sphères de la société anglaise est un éternel bonheur à voir.
Le film dure près de 3 heures et il est encore passé hier soir comme une lettre à la poste. Impossible de quitter l'écran des yeux tellement les acteurs irradient de talent.
Audrey Hepburn avait près de 35 ans dans ce film. C'est un peu vieux pour le rôle et cela se voit dans quelques scènes. Qu'importe !
A voir absolument en VO pour savourer les accents. C'est un des ressorts principaux du scénario.
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
En ce moment je manque de temps libre, alors pour alimenter cette filière que j'apprécie, je me contenterai de lister les films marquants que j'ai pu voir depuis quelques temps. Chacun d'eux auraient mérités un développement plus long.
In the mood for Love (Wong Kar Wai, 2000) - L'histoire de sentiments amoureux étouffés par le poids des conventions de la société hong-kongaise des années 1960 et l'inibition des personnages. Un film à la beauté formelle époustouflante.
Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans (Werner Herzog, 2009) - La lutte ambiguë d'un flic épris de justice - mais toxicomane et amoureux d'une prostituée - contre des gros malfrats. Un scénario de grande qualité et la " patine " si particulière du grand cinéaste allemand font de ce film un petit chef d'oeuvre tragi-comique (qui n'a pas de lien avec le film éponyme d'Abel Ferrara).
Solaris (Tarkovski, 1972) - Première adaptation cinématographique du Roman de Stanislas Lem (la seconde en date est celle de Soderbergh en 2002). Une allégorie à la visée cosmogonique qui utilise le thème de l'exploration spatiale pour évoquer la condition de l'homme et le sentiment de culpabilité.
Tirez sur la pianiste (François Truffaut, 1960) - J'aime pas le cinéma de la nouvelle vague mais ça j'a bien aimé
La balade sauvage (Terence Malick, 1973) - L'ennui et la disqualification sociale poussent deux jeunes vers une révolte nihiliste et meurtrière. La mise en image de cette histoire - qui résonne tragiquement avec notre actualité - est magistrale. Le premier long métrage de l'un des plus grands nom du cinéma contemporain.
In the mood for Love (Wong Kar Wai, 2000) - L'histoire de sentiments amoureux étouffés par le poids des conventions de la société hong-kongaise des années 1960 et l'inibition des personnages. Un film à la beauté formelle époustouflante.
Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans (Werner Herzog, 2009) - La lutte ambiguë d'un flic épris de justice - mais toxicomane et amoureux d'une prostituée - contre des gros malfrats. Un scénario de grande qualité et la " patine " si particulière du grand cinéaste allemand font de ce film un petit chef d'oeuvre tragi-comique (qui n'a pas de lien avec le film éponyme d'Abel Ferrara).
Solaris (Tarkovski, 1972) - Première adaptation cinématographique du Roman de Stanislas Lem (la seconde en date est celle de Soderbergh en 2002). Une allégorie à la visée cosmogonique qui utilise le thème de l'exploration spatiale pour évoquer la condition de l'homme et le sentiment de culpabilité.
Tirez sur la pianiste (François Truffaut, 1960) - J'aime pas le cinéma de la nouvelle vague mais ça j'a bien aimé
La balade sauvage (Terence Malick, 1973) - L'ennui et la disqualification sociale poussent deux jeunes vers une révolte nihiliste et meurtrière. La mise en image de cette histoire - qui résonne tragiquement avec notre actualité - est magistrale. Le premier long métrage de l'un des plus grands nom du cinéma contemporain.
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Comment voler un million de dollars (1966) de William Wyler et avec Audrey Hepburn et Peter O'Toole.
Une comédie romantico-policière sur la base d'un cambriolage d'un musée français et d'un couple d'acteur glamour à souhait. La délicieuse Audrey Hepburn est la fille d'un faussaire en tableaux à la personnalité haute en couleur. Il prête une fausse statue à un musée par vanité et frisson du danger : le musée ne s'apercevra de rien et cette exposition authentifiera de facto l'œuvre et son prix de vente en sera augmenté !
Las, le musée fait signer une police d'assurance au Pôpa farceur et celui-ci s'aperçoit après coup qu'elle inclue une expertise de la statue par un professeur très connu et compétent.
Audrey monte le projet de cambrioler le musée pour récupérer la statue avant l'expertise, afin d'éviter l'opprobre sur son Pôpa chéri et le discrédit familial. S'en suivent toute une série de gags et de quiproquos menés avec malice, grâce et légèreté dans des décors du gai Paris des années 60. Le bar du Ritz, des appartements luxueux, des Jaguar, des MG, des hôtels particuliers, des jets supersoniques privées, des Rolls avec téléphone.
Néanmoins, par une ironie évidente du scénariste, la grande scène de séduction où Audrey Hepburn et Peter O'Toole, beaux et sur leur 31, tombent amoureux, se passera dans un placard à balais de moins d'un mètre de côté, parmi les escabeaux, les balais et les seaux de ménage !
Une comédie romantico-policière sur la base d'un cambriolage d'un musée français et d'un couple d'acteur glamour à souhait. La délicieuse Audrey Hepburn est la fille d'un faussaire en tableaux à la personnalité haute en couleur. Il prête une fausse statue à un musée par vanité et frisson du danger : le musée ne s'apercevra de rien et cette exposition authentifiera de facto l'œuvre et son prix de vente en sera augmenté !
Las, le musée fait signer une police d'assurance au Pôpa farceur et celui-ci s'aperçoit après coup qu'elle inclue une expertise de la statue par un professeur très connu et compétent.
Audrey monte le projet de cambrioler le musée pour récupérer la statue avant l'expertise, afin d'éviter l'opprobre sur son Pôpa chéri et le discrédit familial. S'en suivent toute une série de gags et de quiproquos menés avec malice, grâce et légèreté dans des décors du gai Paris des années 60. Le bar du Ritz, des appartements luxueux, des Jaguar, des MG, des hôtels particuliers, des jets supersoniques privées, des Rolls avec téléphone.
Néanmoins, par une ironie évidente du scénariste, la grande scène de séduction où Audrey Hepburn et Peter O'Toole, beaux et sur leur 31, tombent amoureux, se passera dans un placard à balais de moins d'un mètre de côté, parmi les escabeaux, les balais et les seaux de ménage !
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
La Chute (2004) de Oliver Hirschbiegel et avec Bruno Ganz.
A force de voir sur youtube les parodies bien connues d'une scène de ce film ainsi que sa reprise dans Iron Sky, je me suis dit que j'étais en train de louper un bon film. Sa note sur IMDB est excellente avec 8.3/10. Mis en confiance, je lui consacre une soirée.
Le film est pas mal, mais subsiste un sentiment étrange après sa vision. Osons le mot, une sorte d'inconfort moral en tant que spectateur. Malgré les qualités de jeu de Bruno Ganz et malgré le parti pris du film parfaitement acceptable consistant à nous raconter uniquement les 12 derniers jours de Hitler cloitré dans son bunker avec sa garde rapprochée, on aurait aimé une mise en perspective un peu plus large, un peu de recul sur cette courte période racontée qui se contente d'adopter le ton d'un quasi documentaire et fini par montrer un Hitler banalement humain qui occulte (le film) les conséquences monstrueuses de ses actes.
C'est un vrai dilemme : peut-on décrire un Hitler banal dans la vie, même si il est reconnu que le film est "relativement" fidèle aux témoignages des survivants de cet épisode, au risque d'édulcorer son idéologie pour certains spectateurs. La recherche de la vérité historique conforte la première proposition. Certains spectateurs nous incitent à considérer avec prudence la seconde.
A force de voir sur youtube les parodies bien connues d'une scène de ce film ainsi que sa reprise dans Iron Sky, je me suis dit que j'étais en train de louper un bon film. Sa note sur IMDB est excellente avec 8.3/10. Mis en confiance, je lui consacre une soirée.
Le film est pas mal, mais subsiste un sentiment étrange après sa vision. Osons le mot, une sorte d'inconfort moral en tant que spectateur. Malgré les qualités de jeu de Bruno Ganz et malgré le parti pris du film parfaitement acceptable consistant à nous raconter uniquement les 12 derniers jours de Hitler cloitré dans son bunker avec sa garde rapprochée, on aurait aimé une mise en perspective un peu plus large, un peu de recul sur cette courte période racontée qui se contente d'adopter le ton d'un quasi documentaire et fini par montrer un Hitler banalement humain qui occulte (le film) les conséquences monstrueuses de ses actes.
C'est un vrai dilemme : peut-on décrire un Hitler banal dans la vie, même si il est reconnu que le film est "relativement" fidèle aux témoignages des survivants de cet épisode, au risque d'édulcorer son idéologie pour certains spectateurs. La recherche de la vérité historique conforte la première proposition. Certains spectateurs nous incitent à considérer avec prudence la seconde.
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
Les Huit Salopards, seront projetés en 70 mm Ultra Panavision 2.76 dans certaines salles françaises.syber a écrit :En attendant le 6 janvier 2016 où je serais probablement dans une salle obscure pour voir Les Huit Salopards, je me prends à rêver du prochain James Bond qui serait réalisé par Quentin Tarentino et où Bond joué par Craig et Blofeld joué par Waltz diraient des dialogues tarantinesques durant une scène de torture badine avant qu'elle ne se conclue par un acte de violence aussi soudain qu'inattendu.
Oui, à ce moment de l'histoire de la Saga, le prochain Bond par Tarentino, ça aurait vraiment du sens et de la gueule
A Paris, il s'agira du Gaumont Marignan sur les Champs Elysées. J'y serai et nulle part ailleurs !
Une avant première est d'ores et déjà prévue.
Qu'on se le dise !
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Re: Ben moi, j'ai vu ça !
J'ai vu ce bon film. Werner Herzog est coutumier des acteurs un peu barrés avec Nicolas Cage. Ce qui me fait repenser à Aguirre et Klaus Kinski.holggerson a écrit :Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans (Werner Herzog, 2009) - La lutte ambiguë d'un flic épris de justice - mais toxicomane et amoureux d'une prostituée - contre des gros malfrats. Un scénario de grande qualité et la " patine " si particulière du grand cinéaste allemand font de ce film un petit chef d'oeuvre tragi-comique (qui n'a pas de lien avec le film éponyme d'Abel Ferrara).
"Je suis la colère de Dieu. Qui est avec moi ?", disais Aguirre à un singe, seul sur son radeau et entouré de morts. Absolument inoubliable !