Visionnage du jour
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Visionnage du jour
Y'a pas de raison qu'il n'y en ait que pour la musique !
Allez je me lance.
Ne le dis à personne
C'est un film trés sympa, bien mis en scéne et trés bien interprété (c'est souvent le cas pour les films d'acteurs). J'aime bien François Cluzet, et il est parfait dans le role, surtout en jogging.
Une bonne histoire, un bon suspens, même si on se dit à la fin que si les persos se parlaient un peu, on gagnerait du temps.
On peut déplorer que pour que la justice triomphe, il faille avoir recours à des truands, mais bon, vu qu'il y a aussi pour une fois des flics qui font leur boulot (et c'est assez rare dans le cinéma pour etre signalé), ne boudons pas notre plaisir.
Mention spéciale pour la scéne de la fuite, et un bon DTS.
Une agréable surprise.
Allez je me lance.
Ne le dis à personne
C'est un film trés sympa, bien mis en scéne et trés bien interprété (c'est souvent le cas pour les films d'acteurs). J'aime bien François Cluzet, et il est parfait dans le role, surtout en jogging.
Une bonne histoire, un bon suspens, même si on se dit à la fin que si les persos se parlaient un peu, on gagnerait du temps.
On peut déplorer que pour que la justice triomphe, il faille avoir recours à des truands, mais bon, vu qu'il y a aussi pour une fois des flics qui font leur boulot (et c'est assez rare dans le cinéma pour etre signalé), ne boudons pas notre plaisir.
Mention spéciale pour la scéne de la fuite, et un bon DTS.
Une agréable surprise.
Modifié en dernier par Walt Distrait le mer. 06 févr. 2008 05:59, modifié 1 fois.
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- Ancien membre
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Bienvenue à Gataca
Je ne me lasse pas de ce film.
Fable sur la volonté de réussir et le dépassement de soi, film intelligent aux images soignées, science fiction qui n'en est pas vraiment une au final, c'est le premier film d'Andrew Niccol, scénariste du Truman Show et réalisateur par la suite de S1m0ne et de Lord of war.
Sur une superbe musique de M Nyman, nous suivons la vie d'un héros (Ethan Hawk) qui n'accepte pas le destin imposé de rebus de la société et va tout faire, y compris l'impensable, pour devenir navigateur interstellaire. Il empruntera l'identité de Jude Law pour y parvenir, au prix d'une vie sous constante surveillance, ou aucune faute n'est possible.
Je ne me lasse pas de ce film.
Fable sur la volonté de réussir et le dépassement de soi, film intelligent aux images soignées, science fiction qui n'en est pas vraiment une au final, c'est le premier film d'Andrew Niccol, scénariste du Truman Show et réalisateur par la suite de S1m0ne et de Lord of war.
Sur une superbe musique de M Nyman, nous suivons la vie d'un héros (Ethan Hawk) qui n'accepte pas le destin imposé de rebus de la société et va tout faire, y compris l'impensable, pour devenir navigateur interstellaire. Il empruntera l'identité de Jude Law pour y parvenir, au prix d'une vie sous constante surveillance, ou aucune faute n'est possible.
Ne le dis à personne m'a beaucoup marqué aussi . Honêtement je regarde peu de films français dont le sujet tourne souvent autour d'histoires de fesses genre le mari la femme et l'amant (ou la maitresse selon les goûts).
Mais celui-ci sort de l'ordinaire: Décors , scénario , action et musique font de ce film un grand moment.
Mais celui-ci sort de l'ordinaire: Décors , scénario , action et musique font de ce film un grand moment.
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- Ancien membre
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Apocalype Now Redux
Comme toujours, le visonage de ce chef d'oeuvre est un plaisir.
Les images sont décidément magnifiques.
Une petite critique technique : bonne et belle image, bon son trés détaillé (normal, l'ingenieur du son a reçu un oscar pour la bande son), mais curieusement, la scene de l'attaque du village (chevauchée des Valkyries) sonne un peu brouillon et saturée, alors que d'autres scenes, comme la rencontre avec Kilgore ou le pont oublié de tous offrent une ambiance et une atmosphére trés travaillées.
Quoi qu'il en soit, bon disque test qui mettra en avant l'homogeneité de votre installation.
Tout a été dit et ecrit sur ce chef d'oeuvre, compris ou incompris, alors passons. J'apprécie juste au passage l'ajout des scenes de la plantation française, qui nous donne l'occasion d'entendre des verités que les gens sans mémoire s'empressent d'oublier. C'est dit, c'est dit dans un fim américain, et pas n'importe lequel, bravo !
Comme toujours, le visonage de ce chef d'oeuvre est un plaisir.
Les images sont décidément magnifiques.
Une petite critique technique : bonne et belle image, bon son trés détaillé (normal, l'ingenieur du son a reçu un oscar pour la bande son), mais curieusement, la scene de l'attaque du village (chevauchée des Valkyries) sonne un peu brouillon et saturée, alors que d'autres scenes, comme la rencontre avec Kilgore ou le pont oublié de tous offrent une ambiance et une atmosphére trés travaillées.
Quoi qu'il en soit, bon disque test qui mettra en avant l'homogeneité de votre installation.
Tout a été dit et ecrit sur ce chef d'oeuvre, compris ou incompris, alors passons. J'apprécie juste au passage l'ajout des scenes de la plantation française, qui nous donne l'occasion d'entendre des verités que les gens sans mémoire s'empressent d'oublier. C'est dit, c'est dit dans un fim américain, et pas n'importe lequel, bravo !
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- Ancien membre
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Spoiler [NE PAS LIRE SI VOUS N'AVEZ PAS VU LE FILM]
Ben en fait, il n'y a qu'une fin. Coppola a toujours clamé que les flammes finales n'avaient pas de rapport direct avec un bombardement du camp de Kurtz. C'etait juste des flammes et explosions.
Comme il en a eu marre qu'on croit ça, il les a virés de la Redux.
D'ailleurs, ça me semble logique. Sinon pourquoi Kurtz en personne aurait-il été tuer le moustachu (dont il jette la tete à Willard) ? C'est bien parce qu'il savait qu'il y avait un renfort, et pour l'empecher de donner le signal. En cas de meutre pour un meurtre, il aurait aussi buté Lance (le surfer).
Ben en fait, il n'y a qu'une fin. Coppola a toujours clamé que les flammes finales n'avaient pas de rapport direct avec un bombardement du camp de Kurtz. C'etait juste des flammes et explosions.
Comme il en a eu marre qu'on croit ça, il les a virés de la Redux.
D'ailleurs, ça me semble logique. Sinon pourquoi Kurtz en personne aurait-il été tuer le moustachu (dont il jette la tete à Willard) ? C'est bien parce qu'il savait qu'il y avait un renfort, et pour l'empecher de donner le signal. En cas de meutre pour un meurtre, il aurait aussi buté Lance (le surfer).
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- Localisation : VITRE dans le Trois Cinq en Bretagne, yoh !
FOKJE me le refasse...
J'ai déjà Blad Runner version (enfin ?) finale à voir !
L'entre Pitch Black et les chroniques de Riddick, un dessin animé pas mal à ce qu'il parait.
Il me semble avoir pourtant lu dans un genre cahier du simoche ou télémarade que la fin du film "Apocalypse now" n'était pas ce que voulais FFC.
REDUX était la bonne...
Maintenant ils avaient l'air (et pas que) d'être tous "raide mort destroy" pendant tout le tournage...
J'ai déjà Blad Runner version (enfin ?) finale à voir !
L'entre Pitch Black et les chroniques de Riddick, un dessin animé pas mal à ce qu'il parait.
Il me semble avoir pourtant lu dans un genre cahier du simoche ou télémarade que la fin du film "Apocalypse now" n'était pas ce que voulais FFC.
REDUX était la bonne...
Maintenant ils avaient l'air (et pas que) d'être tous "raide mort destroy" pendant tout le tournage...
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- Ancien membre
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Soirée Audrey Hepburn.
Charade
Un petite comédie sur le théme d'une course au magot (de l'argent volé pendant la guerre que des complices cherchent à retrouver). Frais, permetant de revoir avec grand plaisir le Paris des années 60. Et puis Carry Grant !
Je ne m'en lasse pas.
Breakfast at tiffany's / Diamants sur canapé
Un grand classique, petite comédie sentimentale avec Georges Peppard ( le Hanibal de l'agence tout risques mais en jeune). Ce film, je l'oublie à chaque fois, est en même temps drole et triste.
L'autre point commun, et non des moindres, des musiques d'Henri Mancini !! Dont le fameux Moon river.
Charade
Un petite comédie sur le théme d'une course au magot (de l'argent volé pendant la guerre que des complices cherchent à retrouver). Frais, permetant de revoir avec grand plaisir le Paris des années 60. Et puis Carry Grant !
Je ne m'en lasse pas.
Breakfast at tiffany's / Diamants sur canapé
Un grand classique, petite comédie sentimentale avec Georges Peppard ( le Hanibal de l'agence tout risques mais en jeune). Ce film, je l'oublie à chaque fois, est en même temps drole et triste.
L'autre point commun, et non des moindres, des musiques d'Henri Mancini !! Dont le fameux Moon river.
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Salut,
Vu sur TCM il y a quelques jours :
Un Homme est passé
Film de John Sturges de 1955, avec Spencer Tracy
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, un homme manchot débarque d'un train - "personne ne descend jamais à cette gare !" - dans un trou paumé au fin fond du désert américain.
Il vient rencontrer un Japonais.
Le seul Japonais dans le coin ! D'emblée il se heurte à une agressivité palpable de la part des habitants de cette bourgade, agressivité qui masque un secret honteux et collectif, agressivité qui ira crescendo durant tout le film jusqu'à son dénouement.
Racisme, repliement sur soi, fin d'une époque, le film aborde ces thèmes avec une utilisation du Cinémascope d'une grande intelligence, au service de l'histoire.
Pratiquement que des plans fixes indiquant l'atmosphère lourde qui règne dans la patelin et l'immobilisme de pensé qui règne dans l'esprit de ses habitants. Les scènes d'actions sont presque à chaque fois le fait du héros "manchot" - ironie : il est physiquement diminué par rapport aux habitants du village - et par l'introduction de la modernité dans ce paysage de cowboy : le train et la voiture !
J'aime beaucoup ce film sur le fond et sur la forme. :D
Vu sur TCM il y a quelques jours :
Un Homme est passé
Film de John Sturges de 1955, avec Spencer Tracy
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, un homme manchot débarque d'un train - "personne ne descend jamais à cette gare !" - dans un trou paumé au fin fond du désert américain.
Il vient rencontrer un Japonais.
Le seul Japonais dans le coin ! D'emblée il se heurte à une agressivité palpable de la part des habitants de cette bourgade, agressivité qui masque un secret honteux et collectif, agressivité qui ira crescendo durant tout le film jusqu'à son dénouement.
Racisme, repliement sur soi, fin d'une époque, le film aborde ces thèmes avec une utilisation du Cinémascope d'une grande intelligence, au service de l'histoire.
Pratiquement que des plans fixes indiquant l'atmosphère lourde qui règne dans la patelin et l'immobilisme de pensé qui règne dans l'esprit de ses habitants. Les scènes d'actions sont presque à chaque fois le fait du héros "manchot" - ironie : il est physiquement diminué par rapport aux habitants du village - et par l'introduction de la modernité dans ce paysage de cowboy : le train et la voiture !
J'aime beaucoup ce film sur le fond et sur la forme. :D
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- Ancien membre
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Des hommes d'influence
Comédie. L'histoire d'une équipe de spin doctors qui vont monter de toutes pièces une crise pour sauver le président, à quelques jours des élections, d'un scandale sexuel avec une majorette.
La première chose qui frappe, c'est le coté visionnaire de ce film.
On pense tout d'abord à l'histoire Clinton / Lewinski, qui surviendra peu après. Mais aussi aux montages effectués pour l'ex Yougoslavie et le Kosovo.
La réalité a dépassé la fiction la plus folle, et cette fiction est vraiment folle !
De Niro est vraiment royal, distillant sa mauvaise foi avec génie, Hoffman en producteur mystico-génial et dans son monde est également parfait.
A recommander vivement.
Comédie. L'histoire d'une équipe de spin doctors qui vont monter de toutes pièces une crise pour sauver le président, à quelques jours des élections, d'un scandale sexuel avec une majorette.
La première chose qui frappe, c'est le coté visionnaire de ce film.
On pense tout d'abord à l'histoire Clinton / Lewinski, qui surviendra peu après. Mais aussi aux montages effectués pour l'ex Yougoslavie et le Kosovo.
La réalité a dépassé la fiction la plus folle, et cette fiction est vraiment folle !
De Niro est vraiment royal, distillant sa mauvaise foi avec génie, Hoffman en producteur mystico-génial et dans son monde est également parfait.
A recommander vivement.
Modifié en dernier par Walt Distrait le mar. 06 mai 2008 12:02, modifié 1 fois.
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Un grand moment
Enfin !!!
Je viens de mettre la main ce week-end en Belgique sur le coffret 5 DVD de Blade Runner. Coffret introuvable en France, car uniquement édité durant les fetes (!!!!). J'avais loupé le coche.
Ce coffret differe de la version "simple" car il presente quatre versions du film :
- la version US de 1982
- la version internationale de 1982
- la director's cut de 1992
- la nouvelle version finale de 2007
Il propose egalement une petite image animée du film, des reproductions des dessins conceptuels de Syd Mead, ainsi qu'un petit livret.
Ce coffret, c'est un peu l'arlésienne, pire que le Santorin de chez Cabasse. On l'attendait depuis 2002 (20 ans du film), c'est dire. Et bien, on est loin du foutage de gueule !!
J'ai jetté un coup d'oeil aux bonus, qui sont vraiment interressants et apportent quelque chose, pas comme ces reportages complaisants à deux francs CFA.
Ils completent trés bien le livre que je recommande aux fans, "Future noir", en anglais only, qui raconte la génése de ce chef d'oeuvre.
Ce coffret fait enfin suite à la director's cut qui ne proposait qu'un vulgaire pro-logic.
Je n'ai pour le moment visionné que la nouvelle version.
Techniquement, c'est de l'excellent.
Le son est fabuleux, un vrai 5.1 ample et furieusement dynamique. La musique de Vangelis s'installe royalement et les effets fusent d'avant en arriére, on n'est plus chez soi mais au cinéma.
L'image a également reçu un trés bon traitement, faisant oublier ses plus de 25 ans. Pas de piqué qui tue tout de la mort, mais de quoi en remontrer à des films plus récents.
Déja, rien que ce travail justifie l'achat, le coffret est pour moi rentabilisé.
Ce film est l'un de mes cinq films cultes, au vrai sens du terme, que j'ai visionné un nombre indécent de fois. A chaque fois, je me fais embarquer.
Blade Runner, au même titre que Star wars (tiens, encore Harisson Ford !) ou Alien (tiens, encore Ridley Scott !) a changé la vision qu'on avait de la SF au cinéma à tout jamais.
Avant, la SF, c'etait Buck Rodgers, Flash Gordon ou 2001, les vaisseaux etaient rutilants, livrés la veille du tournage, les tenues fraichement déballées, etc.
Aprés, la SF est devenue organique, odorante, humaine.
D'ailleurs, humain, ce film l'est profondément et ne cesse jamais de l'etre. Confrontation d'humains deshumanisés et d'androïdes eprouvant des sentiments.
Blade Runner est à l'origine du cyber punk, genre débile et hypocryte par excellence, puisqu'il n'a retenu que le coté "cheap" et post apocalyptique, surtout dans le but de proposer des histoires ineptes et vues des milliers de fois -si l'on excepte Mad Max - pour pas un rond. Sauf que dans le film de Ridley Scott, si l'apparente débrouille qui regne en permanence semble facile et évidente, c'est qu'elle est composée d'une multitude de petits details qui comptent. Ca s'appelle le talent.
J'aime ce film parce qu'il nous fait voyager.
J'aime ses trois niveaux de lecture (enquette policiére, immersion dans un monde futuriste et questionement sur ce qui fait un humain), suggérés plus qu'imposés comme dans le trés pompeux (mais non dénué d'interet, finalement) Matrix.
Et je suis triste qu'à part Starship trooper et la nouvelle trilogie Star Wars, la releve se fasse attendre.
Je reste néanmoins inconditionel de la premére version, celle avec la voix off.
Je viens de mettre la main ce week-end en Belgique sur le coffret 5 DVD de Blade Runner. Coffret introuvable en France, car uniquement édité durant les fetes (!!!!). J'avais loupé le coche.
Ce coffret differe de la version "simple" car il presente quatre versions du film :
- la version US de 1982
- la version internationale de 1982
- la director's cut de 1992
- la nouvelle version finale de 2007
Il propose egalement une petite image animée du film, des reproductions des dessins conceptuels de Syd Mead, ainsi qu'un petit livret.
Ce coffret, c'est un peu l'arlésienne, pire que le Santorin de chez Cabasse. On l'attendait depuis 2002 (20 ans du film), c'est dire. Et bien, on est loin du foutage de gueule !!
J'ai jetté un coup d'oeil aux bonus, qui sont vraiment interressants et apportent quelque chose, pas comme ces reportages complaisants à deux francs CFA.
Ils completent trés bien le livre que je recommande aux fans, "Future noir", en anglais only, qui raconte la génése de ce chef d'oeuvre.
Ce coffret fait enfin suite à la director's cut qui ne proposait qu'un vulgaire pro-logic.
Je n'ai pour le moment visionné que la nouvelle version.
Techniquement, c'est de l'excellent.
Le son est fabuleux, un vrai 5.1 ample et furieusement dynamique. La musique de Vangelis s'installe royalement et les effets fusent d'avant en arriére, on n'est plus chez soi mais au cinéma.
L'image a également reçu un trés bon traitement, faisant oublier ses plus de 25 ans. Pas de piqué qui tue tout de la mort, mais de quoi en remontrer à des films plus récents.
Déja, rien que ce travail justifie l'achat, le coffret est pour moi rentabilisé.
Ce film est l'un de mes cinq films cultes, au vrai sens du terme, que j'ai visionné un nombre indécent de fois. A chaque fois, je me fais embarquer.
Blade Runner, au même titre que Star wars (tiens, encore Harisson Ford !) ou Alien (tiens, encore Ridley Scott !) a changé la vision qu'on avait de la SF au cinéma à tout jamais.
Avant, la SF, c'etait Buck Rodgers, Flash Gordon ou 2001, les vaisseaux etaient rutilants, livrés la veille du tournage, les tenues fraichement déballées, etc.
Aprés, la SF est devenue organique, odorante, humaine.
D'ailleurs, humain, ce film l'est profondément et ne cesse jamais de l'etre. Confrontation d'humains deshumanisés et d'androïdes eprouvant des sentiments.
Blade Runner est à l'origine du cyber punk, genre débile et hypocryte par excellence, puisqu'il n'a retenu que le coté "cheap" et post apocalyptique, surtout dans le but de proposer des histoires ineptes et vues des milliers de fois -si l'on excepte Mad Max - pour pas un rond. Sauf que dans le film de Ridley Scott, si l'apparente débrouille qui regne en permanence semble facile et évidente, c'est qu'elle est composée d'une multitude de petits details qui comptent. Ca s'appelle le talent.
J'aime ce film parce qu'il nous fait voyager.
J'aime ses trois niveaux de lecture (enquette policiére, immersion dans un monde futuriste et questionement sur ce qui fait un humain), suggérés plus qu'imposés comme dans le trés pompeux (mais non dénué d'interet, finalement) Matrix.
Et je suis triste qu'à part Starship trooper et la nouvelle trilogie Star Wars, la releve se fasse attendre.
Je reste néanmoins inconditionel de la premére version, celle avec la voix off.