cela dit, leurs débuts, c'était la cold wave, alors joy division avec, hem ! faut pas écouter tous les jours
ajoutons du Léonard Cohen : houplaaaaaaaaaaa
pas gai tout cela ;o))The Cure
The Cure j'adore, évidemment les trois "seventeen seconds; faith; pornography", après il y a eu du moins bon (à mon goût), jusqu'à ce que j'arrête vraiment après "wish": j'ai du écouter 2 fois "wild mood swings", et j'ai revendu "bloodflowers". Je trouve que tous leurs albums sont différents.
cela dit, leurs débuts, c'était la cold wave, alors joy division avec, hem ! faut pas écouter tous les jours
ajoutons du Léonard Cohen : houplaaaaaaaaaaa pas gai tout cela ;o))
cela dit, leurs débuts, c'était la cold wave, alors joy division avec, hem ! faut pas écouter tous les jours
ajoutons du Léonard Cohen : houplaaaaaaaaaaa
pas gai tout cela ;o))
J'étais au concert de Cure à Bercy en Mai 2008.
Robbie, nimbé des rondeurs et de la majesté de la cinquantaine approchante, accompagné du bassiste des (presque) débuts, d'un batteur métronome absolu et d'un bon guitariste, nous a fait voyager dans le temps pendant près de 3h30...
Les surprises furent nombreuses et toutes agréables : Robert Smith a chanté presque juste et joué peu de fausses notes, sa voix est même devenue miraculeusement cristalline sur certains morceaux. Est-ce l'effet bénéfique de l'arrêt annoncé de la consommation excessive de certaines substances et autres boissons qui font dormir ? Est-ce une décrispation tant attendue de l'angoissé notoire, une prise de position finale positive face à sa crainte de vieillir ? Comment a-t-il fait pour pouvoir enfin assumer l'ensemble de son œuvre, lui donner force et cohésion en un concert, sans se détourner de tout ce qu'il a créé depuis près de 30 ans et en propulsant le "son" Cure à un niveau inattendu de simplicité et de modernité ?
En tous cas, cela nous a permis de voir un groupe décomplexé, enchainant avec une pêche de plus en plus intense les morceaux actuels, dont quelques uns du nouvel album à venir, puis dans une extravagante remontée dans le temps, un passage vers des moments que les fans quadra ne peuvent oublier : du générique d'une émission de rock sur une grande chaine à une heure de grande écoute, à des mélanges osés entre des titres de la Trilogy, pour arriver au deuxième rappel ('tain, déjà ?) à de somptueux "M" et "Play for Today", un "At Night" rarement joué auparavant sur scène et un "A Forest" dynamité.
La salle est debout quand déboule le troisième rappel (!) et qu'un combo de jeunes anglais fraichement sortis de leur garage du nord de l'Angleterre nous sort ses nouveaux singles : "Boys Don't Cry", électrique, "Killing an Arab", extatique, "10-15 Saturday Night", explosif.
Merde, les salauds !
Robbie marmonne deux trois trucs en sortant de scène, revient, repart, ça hurle dans Bercy, le lineup de rêve revient enfin. Le quatrième rappel sera le plus tendu et le plus émouvant, il se clôt avec un "Faith" qui donne toute son ampleur à l'œuvre qui vient de se dérouler devant nous.
Il peut en effet s'en aller seul, il ne lui reste plus rien si ce n'est sa foi... Et une œuvre grandiose qui s'étend sur près de trente ans, encore capable aujourd'hui de nous émouvoir.
La salle se vide, en silence, comme si toute la foule était consciente de l'évènement auquel nous venons d'assister, une sorte de retour aux sources, à la genèse (guitare/guitare/basse/batterie), à la fois moderne et capable d'aller piocher dans des souvenirs humides et bientôt trentenaires qui, doucement, remontent à surface.
Les trois jeunes filles que j'accompagne (ma fille, bassiste, et ses deux cops, la guitariste et la batteuse de leur groupe) sont encore émues par tant de force, de conviction, de puissance et d'émotions.
Un évènement, disais-je, parce que peut être un des derniers vrais concerts de ces groupes qui nous ont tant apporté dans les années 80.
Si vous voyez le CD ou le DVD passer dans quelques mois, mangez-en, on n'est pas sûrs qu'il y en aura d'autres...
Robbie, nimbé des rondeurs et de la majesté de la cinquantaine approchante, accompagné du bassiste des (presque) débuts, d'un batteur métronome absolu et d'un bon guitariste, nous a fait voyager dans le temps pendant près de 3h30...
Les surprises furent nombreuses et toutes agréables : Robert Smith a chanté presque juste et joué peu de fausses notes, sa voix est même devenue miraculeusement cristalline sur certains morceaux. Est-ce l'effet bénéfique de l'arrêt annoncé de la consommation excessive de certaines substances et autres boissons qui font dormir ? Est-ce une décrispation tant attendue de l'angoissé notoire, une prise de position finale positive face à sa crainte de vieillir ? Comment a-t-il fait pour pouvoir enfin assumer l'ensemble de son œuvre, lui donner force et cohésion en un concert, sans se détourner de tout ce qu'il a créé depuis près de 30 ans et en propulsant le "son" Cure à un niveau inattendu de simplicité et de modernité ?
En tous cas, cela nous a permis de voir un groupe décomplexé, enchainant avec une pêche de plus en plus intense les morceaux actuels, dont quelques uns du nouvel album à venir, puis dans une extravagante remontée dans le temps, un passage vers des moments que les fans quadra ne peuvent oublier : du générique d'une émission de rock sur une grande chaine à une heure de grande écoute, à des mélanges osés entre des titres de la Trilogy, pour arriver au deuxième rappel ('tain, déjà ?) à de somptueux "M" et "Play for Today", un "At Night" rarement joué auparavant sur scène et un "A Forest" dynamité.
La salle est debout quand déboule le troisième rappel (!) et qu'un combo de jeunes anglais fraichement sortis de leur garage du nord de l'Angleterre nous sort ses nouveaux singles : "Boys Don't Cry", électrique, "Killing an Arab", extatique, "10-15 Saturday Night", explosif.
Merde, les salauds !
Robbie marmonne deux trois trucs en sortant de scène, revient, repart, ça hurle dans Bercy, le lineup de rêve revient enfin. Le quatrième rappel sera le plus tendu et le plus émouvant, il se clôt avec un "Faith" qui donne toute son ampleur à l'œuvre qui vient de se dérouler devant nous.
Please
Say the right words
Or cry like the stone white clown
And stand forever
Lost forever in a happy crowd
No one lifts their hands
No one lifts their eyes
Justified with empty words
The party just gets better and better
I went away alone
With nothing left
But faith
Il peut en effet s'en aller seul, il ne lui reste plus rien si ce n'est sa foi... Et une œuvre grandiose qui s'étend sur près de trente ans, encore capable aujourd'hui de nous émouvoir.
La salle se vide, en silence, comme si toute la foule était consciente de l'évènement auquel nous venons d'assister, une sorte de retour aux sources, à la genèse (guitare/guitare/basse/batterie), à la fois moderne et capable d'aller piocher dans des souvenirs humides et bientôt trentenaires qui, doucement, remontent à surface.
Les trois jeunes filles que j'accompagne (ma fille, bassiste, et ses deux cops, la guitariste et la batteuse de leur groupe) sont encore émues par tant de force, de conviction, de puissance et d'émotions.
Un évènement, disais-je, parce que peut être un des derniers vrais concerts de ces groupes qui nous ont tant apporté dans les années 80.
Si vous voyez le CD ou le DVD passer dans quelques mois, mangez-en, on n'est pas sûrs qu'il y en aura d'autres...
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aliochatte
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- Enregistré le : ven. 09 mai 2008 18:09
- Localisation : Nice
Sans rire, je me suis bien retrouvé dans ce que tu as écris. A tel point que je m'en mort encore plus les doigts de les avoir ratés. 4 RAPPEL! Avec Faith au final... et 10-15 saturday night houa!
J'attends le DVD avec impatience. Je savais que j'allais rater quelque chose. Ils sont plein de convictions et de naturel. 3h30 de concert!
Comment était l'éclairage et où étiez-vous placer par rapport à la scène?
Oh quel regret! Ca ne veut pas dire que celui de Marseille pouvait être à la hauteur de celui de Bercy, mais à chaque fois qu'ils sont sur scène, y'a vraiment ce "quelque chose" qui nous met en émotion.
Je le savais, je le savais!
J'attends le DVD avec impatience. Je savais que j'allais rater quelque chose. Ils sont plein de convictions et de naturel. 3h30 de concert!
Comment était l'éclairage et où étiez-vous placer par rapport à la scène?
Oh quel regret! Ca ne veut pas dire que celui de Marseille pouvait être à la hauteur de celui de Bercy, mais à chaque fois qu'ils sont sur scène, y'a vraiment ce "quelque chose" qui nous met en émotion.
Je le savais, je le savais!