Forum Cabasse

Voici un fil pour parler des concerts auxquels les membres du FC ont assisté. J'ouvre le bal avec un concert donné par le violoncelliste Marc Coppey hier au Conservatoire de Nice, dans le cadre d'une Master Class.

Ouverture avec une Suite n°3 de Bach d'une maîtrise totale: cela chantait, cela respirait avec un naturel, une aisance de tous les instants. Et quel son! Homogène, lumineux, avec un grave impressionnant!

Grosse surprise ensuite avec Pierre Boulez: Message-Esquisse pour 1+6 violoncelles (avec ses élèves du Conservatoire de Paris): le violoncelle se diffracte à l'infini, c'est beau et captivant.

La master Class d'aujourd'hui était publique, mais je n'ai pas pu y assister

"1+7 violoncelles" ? Que signifie cette appellation ? C'est une œuvre en forme de fugue ou de canon ?

Boulez: j'y reviendrai dès que j'aurai un peu de temps d'ici la fin de semaine

Je possède l'ensemble de ces pièces par les mêmes musiciens; elles ont été enregistrées à Passavant pour un label étranger.

Messagesequisse: Il s'agit d'une oeuvre commandée par Rostro à Boulez pour les 70 ans de P. Sacher.

Il s'agit d'une sorte de Co pour violoncelle solo et 6 violoncelles. L'écriture, qui utilise également l'effet spatial (le soliste est situé au milieu d'un arc de cercle formé par les 6 "accompagnants"), permet au violoncelle solo de se "diffracter" à travers les 6 autres instruments.

C'est une pièce courte, mais très belle. Je l'ai découverte lors de ce concert, et cela a été l'un des moments forts.

Je l'ai en boîte par les mêmes.

Existera-t-il un ouvre boite?

Philippe MULLER a écrit : ↑

jeu. 18 janv. 2018 22:41

Je l'ai en boîte par les mêmes.

en 5 canaux, j'imagine...

non ! mais c'est très intéressant quand-même.

Hier soir, nous sommes allés écouter ce Co joué par l'orchestre de Monaco dans l'Auditorium Reynier III. La soliste était la pianiste russe Elisabeth Leonskaya. Je connais ce concerto par coeur, et l'entendre en direct est toujours un évènement pour moi, surtout avec une soliste de ce calibre qui possède ce répertoire depuis des décennies. En rappel, une pièce tirée des Années de Pèlerinage de F. Listz de toute beauté.

J'ai eu une toute petite réserve sur l'orchestre qui m'a semblé manqué d'un tout petit peu de vivacité parfois, mais le bonheur était là.

Et puis, sur le plan sonore, le plaisir de constater, en fermant les yeux, que "je peux retrouver ça chez moi "

Deucième partie: la symphonie alpestre de Strauss que je ne connaissais que par petits extraits. C'est toujours jouissif de voir et d'entendre un tel orchestre, avec cette orgie sonore, ces timbres, cette démesure dynamique. Ce n'est pas mon répertoire de prédilection ni à moi ni à ma femme, mais en concert, c'est toujours interessant.

AU niveau du son, impossible d'obtenir "tout ça" avec les Colonne 100 seules: mieux vaut passer aux Goéland

Et avec des Yawl ?

Les Yawl ne produiront pas la même énergie dans le sous-grave qu'un orchestre comprenant des pupitres de contrebasses et de violoncelles interprétant une œuvre à gros effectif mais la musique symphonique n'est pas que ça. Les amateurs de la période Mozart/Haydn n'auront pas les mêmes besoins car c'est plus léger. Le Goéland, l'Albatros et le Brigantin sont taillés pour le classique volumineux (je parle des modèles que je connais pour les avoir utilisés ou entendus fréquemment). Le Pétrel n'est pas éloigné du but mais descend un peu moins bas que les Goéland d'oso; cela ne me gène pas beaucoup car mes goûts sont nettement plus orientés vers la musique de chambre, que le Pétrel reproduit admirablement bien tandis que l'artillerie lourde ne se justifie pas à la maison. C'est tout de même bien qu'il y ait une gamme chez Cabasse.

Couplez les Yawl à une paire de caissons et à des amplis puissants et ça devrait bien se passer. Du coup, la Colonne 100 saura en faire autant puisqu'elle sera soulagée des basses. Les caissons n'ont pas besoin d'être des monstres (en classique) puisque cette zone est présente mais moins que le haut-grave (cf. Le Guide).

Je précise: les Colonne 100 sont tout a fait crédibles dans le 3eme Co de Beethoven. Je les utilise en ce moment contre le mur, sans correction et c'est assez hallucinant si je compare le disque avec le souvenir d'hier soir: aucune frustration c'est hyper réaliste en timbres, dynamique et ampleur. Ce type d'enceintes permet d'envisager un répertoire vraiment large: les C-100 me surprennent de plus en plus.

C'est pour la Symphonie Alpestre, avec un orchestre presque 2 fois plus volumineux, qu'il faut envisager des solutions plus complètes que ces petites colonnes pour explorer le grave avec toute la puissance nécessaire car en concert, c'est énorme (les Goéland sont royales là dessus). Je serais très curieux d'entendre le résultat C-100+caissons.

Les Yawl pourront encaisser plus de puissance que les C-100 (dans une très grande pièce ça peut servir pour des œuvres symphoniques velues) mais ne descendront bas plus bas (les C-100 font mieux d'ailleurs sur ce critère).

.... la Colonne 100 sera tout de même un peu légère pour le Grand Plein-Jeu d'un Cavaillé-Coll. mais on n'écoute pas ça tous les jours. Tout le monde n'a pas la passion de Bernard Neveu chevillée au corps.

Tout a fait des Yawl avec des caissons. C'est vraiment quelque chose. Elles sont un peu juste en bas. Les colonnes 100 ça doit être plutôt bien.

Oui j’imagine bien le résultat Yawl Etna .....!

Je pencherais un peu plus pour la Colonne 100 associée à un caisson (question fidélité pure) dans la mesure où le 21 rejoint un peu mieux le DOM12 que le 30. Les grosses "pétoires" de l'époque étaient équipées d'un 17BD ou 17NDM + grave et tenaient très bien la route.

Quand la gomme devient le facteur déterminant, pas de doute: les Yawl + deux caissons solide et vigoureux feront le spectacle.

madorre a écrit : ↑

dim. 11 mars 2018 13:32

Tout a fait des Yawl avec des caissons. C'est vraiment quelque chose. Elles sont un peu juste en bas. Les colonnes 100 ça doit être plutôt bien.

Sur de la musique classique, du Jazz, les C-100 sont plus aérées dans le medium, plus fines, avec un grave plus profond. Cependant, les deux enceintes sont très très proches. Il faut les comparer tres attentivement pour percevoir la différence. J'ai l'impression que les C-100 sont moins sensibles à la pièce, peut etre parce qu'elles sont plus linéaires que les Yawl hors de l'axe dans la zone de transition grave/Dom12.

Les Yawl encaissent naturellement plus de puissance, mais je n'ai pas réussi à atteindre les limites des C-100 dans mon séjour de 30 M2 avec le répertoire qui m'interesse. Pour être honnete, sur de l'orgue enregistré par Bernard Neveu, si on pousse le volume le 21M18 talonne légèrement, alors que les Yawl restent de marbre au même niveau (même si elles descendent moins bas et "crient" un peu).

L'une comme l'autre doit donner de fameux résultats avec des caissons, en bi-amplification.

Au sujet du grave, j'ai l'impression que très peu d'enregistrements restituent le volume du grave fourni par la grosse caisse. BNL et Passavant ne posent pas de problèmes, mais chez les autres, c'est souvent réduit. Une très bonne surprise avec certains Living Stereo qui parviennent à redonner l'impression physique de la grosse caisse telle qu'entendue en concert.

Je partage ce point de vue, le 30cm doit être plus directif que les 21cm de la colonne 100, ce qui doit aussi faciliter le raccord avec le dom 12 pour ces dernieres. Ce que nous confirme Philippe Muller.