
Quant à moi, je peux viser 121dB avec mes Nautilus 801.
Un Yawl, va jusqu'à... 124dB avec un AM1000
Ce critère n'a donc rien d'exceptionnel.
Rappelons que les 115dB du piano représentent la pointe extrême de la crête (quelques millisecondes à peine), la moyenne de crête étant de 103dB.
Cabasse visait la reproduction de la musique vivante à domicile. Le rendement des ses enceintes a toujours été lié à la puissance disponible avec des amplis de prix abordable. Cabasse n'a pas défendu le rendement pour le rendement mais l'obtention d'un niveau supérieur à 115dB en crête. Aujourd'hui, 1000W crête est assez facile à obtenir. Un orchestre peut dépasser 120dB en crête mais c'est très théorique; personne ne peut l'entendre comme cela sauf, peut-être, le chef quand il dirige certaines œuvres.
La pente de filtrage et le FIR on s'en moque un peu parce que preuve n'est toujours pas faite que c'est mieux. Si c'était le cas, on ne trouverait plus que des enceintes équipées de la sorte dans le haut de gamme. Certes il y en a mais énormément d'enceintes réputées pour leur "musicalité" (je déteste ce mot qui ne veut rien dire en hi-fi), mot que l'on pourrait traduire par agrément d'écoute (pour ne pas dire sans défauts majeurs), ont des pentes beaucoup plus douces. Avec 12dB/octave, Cabasse réussissait la Live Music mieux que tous les autres. C'est complexe une enceinte et la mesure ne suffit pas. Il faut une énorme culture du son et de l'écoute pour faire des enceintes fidèles.
Il vaut mieux s'aiguiser les oreilles en allant au concert plusieurs fois par mois, comme le fait l'ami oso, lequel nous en apprend davantage sur l'écoute que les ravagés de la mesure à domicile.
La fidélité n'est, malheureusement, plus l'argument majeur des constructeurs. Une belle mesure est plus vendeuse parce qu'un graphique tout beau, tout droit, c'est facile à comprendre, même par un vrai sourd pathologique. L'écoute requiert un minimum de culture et d'attention.
Il reste les non-voyants pour faire avancer la reproduction !
