Bonjour à tous,
Tout d’abord désolé pour la qualité des photos et l’environnement mais comme vous le savez la maison est en gros travaux. Pardonnez également pour ma description des instruments car je ne suis pas musicien. Par contre, je me suis un peu lâché dans mon CR.
Phase 1, on ouvre les imposants cartons, puis on sort tous les morceaux de mousse.
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Phase 2, on déballe les monstres.
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Phase 3, ca y est, mes petites découvrent leur nouvel univers temporaire, vont-elles s’y plaire ?
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Phase 4, revue de détail avec quelques gros plans des borniers arrières, prévus pour la bi-amplification ainsi que de la fixation des boules, orientables en inclinaison en faisant pivoter la grosse mollette métallique à l’aide de 2 tiges fournies
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Phase 5, les miennes s’appellent n°39 et n°40, comme dans la série « le prisonnier », je n’ai pas l’intention de les laisser repartir…
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Phase finale, et si on écoutait ?
Pour commencer, c’est le MARANTZ PM17MK2 qui s’y colle. La source est ma Logitech Squeezebox Duet qui lit en wifi des morceaux en flac depuis mon ordinateur. Le câble de modulation est un RCA Philips plaqué or (quand même) acheté 15 euros à la Fnac. Les câbles d’enceintes sont des no-name de 4mm que j’ai depuis 10 ans. Le potentiomètre de volume du Marantz est réglé exactement à la moitié. Le contrôle se fera avec la télécommande de la Duet. Le tout est posé sur la table du salon.
Première importante question, par quel morceau commencer ? Avec quoi vont se faire mes premières impressions, celles que je garderai pour longtemps en mémoire, vous savez, la fameuse première écoute.
Cela doit être forcément un instrument « acoustique », un de ceux dont je connais le son au naturel, que j’ai déjà entendu en réel.
Ce sera du Vivaldi. Des instruments à cordes, avec une contrebasse pour le rendu dans le grave.
Ma femme vient s’asseoir à côté, intriguée, quel son peut donc bien sortir de ces étranges objets.
On y va, lecture, un faible son sort de devant, ah, oui, le niveau de la Duet est à 25 (sur 100), on monte un peu, 40, oh quand même, on a l’impression que ça s’améliore, qu’un quatuor se rapproche de nous, en effet, tous les instruments sont à leur place, mais un peu trop loin encore. 65, là, ca y est nous sommes devant, les musiciens jouent pour nous !
74, nous sommes maintenant juste devant la scène, les musiciens un peu au dessus de nous. J’entends très distinctement l’attaque d’un archet sur ma gauche et là, un peu sur la droite, mais derrière les cordes, un autre instrument, un clavecin, je dirais 3m derrière. Le soliste sur ma gauche reprend un passage un peu plus en fortissimo et je perçois le glissement sur les cordes, la résonnance de la caisse d’un alto !
Nous ne parlons plus, nous écoutons, l’orchestre reprend de plus belle, un peu trop présent, eh oui, nous sommes juste devant ! Nous reculons nos fauteuils, d’un mètre, nous sommes à 4m et tout va mieux, nous prenons la pleine mesure de l’écartement des musiciens, de l’ampleur de la scène qui est devant nous. Nous revoilà plongé dans le bonheur de l’écoute de la musique, pas des appareils. Le soliste reprend, toujours sur ma gauche, mais mieux intégré encore à la formation, rien à dire, il est vraiment fort ce gars ! Et la contrebasse, quel coffre !
Mini pause, regards complices, ah oui, quand même…
Dans quelle salle allons nous entrer, Klaus Nomi, Encore, vite ça va commencer !
Le volume sonore est celui de sa voix à niveau réel, normal puisque c’est lui qui est devant nous. Je ferme les yeux, la voix est sublime, nette, claire avec toutes les intonations que j’imaginais sans jamais les avoir entendues, le vibré des cordes vocales, soutenu par la partie basse des instruments, la mélodie s’écoule devant nous, rien à dire, cette voix, splendide.
Tiens, on dirait que c’est fini.
Changement de style, pour savoir ce que donne une musique plus moderne, nous venons de faire entrer Mark Knopfler sur un morceau de guitare acoustique, quel doigté, quelle aisance, quelle chaleur.
Il est temps de faire bouger les auditeurs, voici Born to be alive, des watts partout, la Logitech à 100, pas une ombre de saturation, pourtant ça déménage, nous prenons un peu de recul, le son est encore meilleur. Il leur faut du volume pour s’exprimer, comme une grande ligne droite avec une voiture rapide qui voudrait montrer sa vitesse de pointe.
Je n’ai pas entendu de voix féminine ou de live cette après-midi, et si nous allions au concert des enfoirés ? C’est parti, les chœurs, une voix féminine, mais… il y a un gros problème, la voix est toute petite, il faut monter le volume, et on a l’impression que la chanteuse se rapproche des autres des artistes, comme sur un tapis roulant ou s’éloigne au gré du bouton de volume… Catastrophe, il y souci, ou est passée la voix ?
Une mesure énergique s’impose, changement d’ampli, le Marantz part sur le banc de touche et le Nad M3 entre en scène. On demande le bis, la voix part de moins loin mais c’est beaucoup mieux que le Marantz, incontestablement le Nad est plus neutre, ne dissimule pas cette frêle mais jolie voix. On demande un ter, ils acceptent et ça va encore mieux, le Nad est maintenant chaud lui aussi, emporté par l’ambiance. Il vient de nous montrer l’étendue de son talent.
L’écart est trop grand avec le Marantz pour qu’on ne l’ai pas détecté avant. Il revient en piste. Il est encore chaud lui aussi, il veut prendre sa revanche et… c’est ce qu’il fait, nos artistes ont repris place et nous aussi, TOUTES les voix sont à leur place ! En fait, ce sont nos oreilles qui après « Born to be alive » version « dance floor » s’étaient habituées et leurs courbes de réponse est par définition physiologique, à niveau normal, elles préfèrent plus d’aigu et de grave, c’est d’ailleurs le principe du loudness. Il leur a simplement fallu un moment de réadaptation. Toujours comme en voiture, quand après 1H à 200 sur une autoroute allemande vous arrivez sur route à 90, vous avez l’impression de totalement vous trainer.
Nous avons réinvité le Nad et nous finirons les écoutes avec lui, il maitrise peut-être un peu mieux le grave et a une pointe de neutralité supplémentaire. En aveugle, je pense avoir du mal sauf pour la réserve de puissance supplémentaire (en gros je tourne moins le volume).
Quand nous entendons ces artistes, chanteurs ou musiciens, parmi nous, je me demande ce que pourrait apporter un meilleur ampli, maintenant, c’est évident, je garde le Nad. Il me parait difficile d’être plus avec eux.
Nous arrivons à imaginer ce qui se passe selon les différents volumes d’écoute. A bas niveau, tout est à sa place mais c’est un peu comme si vous entendez un concert, mais vous êtes encore dans le couloir, c’est étrangement net, mais il faut monter, on veut se rapprocher. On monte un peu, on arrive devant la porte, on entend mieux, on les voit mais on ne peut pas encore les situer, un peu plus et nous rentrons dans la salle, nous nous approchons, nous savons qui est là, au milieu ou sur la droite un peu en retrait. Avec le volume comme il faut, pas trop fort, un violon ne joue pas contre votre oreille et Patricia Kaas ne chante pas sur vos genoux, tout est parfait, on a envie que la sensation se prolonge, que la musique continue, nous divertisse, nous emmène, il suffit alors de fermer les yeux.
Au gré d’une fausse manipulation de ma part, c’est Brassens avec ses copains (d’abord) qui est maintenant arrivé.
EH LA, C’EST LA GROSSE CLAQUE ! C’EST AHURISSANT, INCROYABLE, JE FERME LES YEUX ET JE SUIS SÛR QUE SI JE ME LEVE, SI JE TENDS LA MAIN, JE VAIS TOUCHER UN DES 2 MUSICIENS !
C’est mal mais on s’est repassé l’intro, c’était trop bon !
Les écoutes ont commencé à 14H, il est 18H, en fait, nous avons écouté les morceaux dans leur quasi-intégralité sans voir le temps passer. Que du beau monde aujourd’hui à la maison.
Merci Cabasse pour ce concert improvisé à domicile !