Baisser le niveau ne correspond pas du tout à la sensation obtenue en s'éloignant. Quand on s'éloigne des musiciens le niveau du son direct baisse mais ce qui est perdu est remplacé par la réverbération. Dans une salle, à partir de la distance critique, le niveau sonore ne baisse plus, il change simplement de nature. La distance critique ne se situe pas très loin de l'orchestre. On peut considérer qu'à partir du premier rang de spectateurs, le niveau sonore est établi et ne varie plus ensuite. Il est moins précis vers le fond mais pas moins fort.helio a écrit : ↑mer. 09 mai 2018 18:52Oui pour la dynamique à bas niveau qui correspond pour moi à la distance que j'aurais éventuellement choisi pendant et pour profiter d'un concert. Pas forcément amplifié par exemple sur une formation de cuivres j'ai tendance à prendre naturellement un peu de recul.diapason59 a écrit : ↑mar. 08 mai 2018 23:57tout à fait! mais en même temps c'est pas parceque l'on a un ampli de 100/200w capable de crête de 1kw que l'on écoute souvent et longtemps à cette énorme puissance à moins d’être sourd , par contre il sera bien évidement capable de restituer toute la dynamique à bas niveau sur des fortes en comparaison d'un ampli de moindre puissance .
Je comprends assez facilement que Georges Cabasse écoutait à niveau fort "correspondant proche de la scène" mais pas très longtemps. On est alors parfois dans la zone d'inconfort acoustique.
Les musiciens classiques ont d'ailleurs souvent de gros problèmes auditifs comme ceux en musique Rock.
Je regrette que l'on prenne toujours les mêmes exemples excessif pour illustrer le niveau sonore d'une salle. On pourrait croire qu'il n'y a de musique classique que symphonique, avec cuivres rutilants, percussions violentes, chœur de 200 personnes, genre Dies Irae du Requiem de Verdi. Si vous écoutez une Partita ou une Suite de Bach, une œuvre de Debussy, un trio, un quatuor, des sonates.... vous écoutez de la musique prévue pour être écouté dans un salon, d'où le nom de musique de chambre; c'est la plus jouée et de loin car les salles capables d'accueillir un grand orchestre ne sont pas si nombreuses. Même la musique symphonique de Mozart ou Haydn fait appel à un dispositif assez réduit. La musique de chambre doit être écouté d'assez près sinon on passe à côté de beaucoup de choses. J'ai discuté avec pas mal de compositeurs (je connais particulièrement bien Philippe Hersant) à propos de ce qui doit être entendu. Aucun n'a prévu de faire entendre sa musique depuis le fond de la salle.
N'oubliez-pas que le niveau moyen est faible (75dB pour un piano). Ce sont les crêtes qui sont puissantes mais elles ne durent que quelques millisecondes.