Bonsoir.
Oso, désolé, je n'avais pas vu ta réponse. (au passage se tutoyer sera plus convivial si tu n'y vois pas d’inconvénients)
...
Non seulement l'adaptation éventuelle aux conditions de mixages (utilisation de moniteurs non fidèles pour la fabrication du disque) sera compensée facilement par l'électronique (j'aime beaucoup les réglages grave/aigus de mon preampli Yamaha dans ce domaine

), mais on a l'avantage de pouvoir revenir en permanence à un système le plus neutre possible. C'est la solution la plus universelle, et c'est ce que proclamait G. Cabasse. Il n'est pas difficile de le suivre sur cette voie intelligente.
Normalement, les moniteurs sont censés être neutres. Bien, qu'il existe différentes classes de monitors, par exemple ceux censés reproduire l’écoute sur un poste de radio mono, ou la chaine de monsieur tout le monde. Mais c'est juste pour une vérification.
Tout à fait d'accord avec le coté réversible d'une correction ou modification.
J'ai regardé un peu plus sérieusement le post de votre système: vous avez tout en main pour mesurer le filtre précisément et pour ensuite le reproduire au plus près avec le processeur numérique!
Justement il y a quelque chose qui m’échappe un peu dans la finalité:
Que relever les courbes de filtrage puisse être un exercice instructif et fort utile pour une opération ultérieure de maintenance, ok.
De même, c'est une excellente base de départ pour un passage en actif, cela m'a bien servi.
Mais au delà de ça , je ne vois pas l’intérêt d'utiliser un système numérique pour simuler un filtrage passif.
La mesure de la courbe de réponse, ne donne
qu'une vision parcellaire de ce qui se passe réellement. Le filtre passif interagit avec les HP, l'ampli et sur bien d'autres paramètres qui nous dépassent (du moins moi).
Par exemple, le HP de grave est vu par l'ampli au travers des bobinages des selfs du coupe haut en passif, ce qui va forcement être différent d'un branchement direct. (au passage je pense que l’évolution du filtrage du 30cm passant de 150 à 300Hz dans le G7 est une évolution intéressante, et loin d’être anodine)
En gros Cabasse a étudié son filtre pour fonctionner en passif avec ses défauts et réactions... le remplacer avec un filtre numérique avec une pente ressemblante, risque de donner un comportement différent.
Donc quitte à partir dans une direction inconnue avec tout les risques et inconvénients que cela comporte, autant profiter des bienfaits apportés par les capacités d'un filtrage numérique. Notamment des coupures plus franches. sinon, on risque de se retrouver avec une solution cumulant les limitations du passif lié aux inconvénients de l'actif, avec en plus notre manque d'experience. Mais ce n'est qu'un point de vue personnel.
Car, on pourrait aussi opposer qu'une solution à pente douce s'inspirant de l'existant chez Cabasse, soit moins risquée à mettre en œuvre que celle à pente raide avec nos compétences.